Renaissance du phénix
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 Quoi de mieux que la Bibliothèque ? [PV]

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Camille Lenoir
Elève Serdaigle
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Camille Lenoir


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MessageSujet: Quoi de mieux que la Bibliothèque ? [PV]   Quoi de mieux que la Bibliothèque ? [PV] Icon_minitimeDim 27 Jan - 1:29

Camille sentit plusieurs fois le regard noisette et rêveur d’Ambroise sur lui, comme si elle observait ses moindres émotions et réactions Etrangement, cette attitude le troublait : pourquoi donc faisait-elle mine de s’intéresser un tant soit peu à ce qu’il disait ou révélait accidentellement par de petits gestes ou regards ? Il sembla se renfermer un peu, naturel réflexe de sa part, doutant encore des intentions de sa camarade, toujours méfiant face à des gens qui semblaient lui accorder de l’attention. Pourtant, il avait l’impression, quelque part, qu’ils étaient assez semblables, peut-être dans leur façon de voir les choses ou dans leur caractère, même si elle semblait plus assurée, plus déterminée mais toujours avec cette élégance et cette finesse dans ses moindres gestes qui l’intriguaient. Elle semblait avoir mille facettes et il pouvait l’imaginer à la fois danseuse lorsqu’elle marchait ou musicienne lorsque son regard s’animait à la manière de quelqu’un pris dans la passion de sa musique. L’espace d’un instant, ou de plusieurs minutes, il ne sut trop dire, régna un silence complet autour d’eux, laissant seuls les bruits nocturnes résonner dans le lointain. Tous deux étaient plongés dans leurs pensées, l’une suivant l’autre avec une démarche semblable mais incontestablement gracieuse pour Ambroise, lui se demandant quel étrange lien semblait le rapprocher d’elle, pourquoi avait-il envie de la connaître mieux, de rester avec elle ne serait-ce un instant ? Il était possible que pour la première fois, une timide et soudaine envie d’amitié le pousse à être plus sympathique et moins froid que d’ordinaire.

« Je suis réellement ravie que nos chemins se soit croisées en cette soirée Camille…Enchantée vraiment... »


Ces mots prouvaient au jeune homme que l’étrange sentiment qui naissait n’était pas une stupide illusion et que, peut-être, il pouvait lui faire confiance, abaisser sa garde, au moins pour un soir. Puis, lorsqu’il lui demanda où la jeune fille souhaitait aller, la réponse fusa, immédiate et assurée comme si elle avait été préparée depuis le début, bien qu’elle la fit rougir, lui donnant un air plus enfantin :

« La Bibliothèque ! Entourée de l’odeur de cuirs des couvertures, des pages jaunis par le temps, et réchauffé par le feu pétillant de joie et éclairant la pièce de sa paisible et agréable chaleur … »

Lorsqu’Ambroise s’exclama avec spontanéité l’endroit qu’elle préférait à Poudlard, le visage de Camille s’éclaira naturellement : il était si rare de trouver quelqu’un capable d’apprécier l’ambiance qui régnait dans une bibliothèque, le silence, l’odeur des vieux livres posés sur leurs étagères mais condamnés à l’oubli si personne ne venait tourner leurs pages abîmées par les générations de lecteurs passées par là, et les élèves plongés dans d‘épais volumes, le regard s’allumant parfois au cours de la lecture d’un roman avec la joie coutumière à la découverte d’un livre qui nous marquait, laissant une trace au fond de nous pour qu’on ne l’oublie pas. Rien d’étonnant à cela, donc, qu’il s’empresse de la mener d’un pas assuré mais absolument inaudible pour quelque insomniaque rôdant dans les couloirs, puisque bien évidemment, leur présence à cette heure-ci était loin d’être légale.

Quand il franchit la lourde porte de la Bibliothèque avec le plus de discrétion possible, sa baguette éclairant l’endroit d’un léger halo, il ressenti ce même frisson d’excitation que lorsqu’il promenait sa main sur les rangées de livres à la recherche de son prochain compagnon pour les soirées à venir. Le jeune Serdaigle ne put donc s’empêcher de manifester son enthousiaste, même à voix basse. Ici, il retrouvait son assurance : la Bibliothèque et ses ouvrages étaient son domaine.

On resterait des heures à lire ici, à chercher le prochain livre qui nous transportera dans un autre monde, même lorsqu’il se fait tard et que le soleil est depuis longtemps couché, n’est-ce pas ? La nuit donne une autre dimension aux écrits qui peuplent les étagères …

En disant ces mots, il avait fait quelques pas dans les étalages, ses pensées divaguant on ne sait où, puis il sembla tout à coup se rendre compte de la situation et imita aussitôt la couleur des joues de sa camarade, qui décidément prenaient un peu trop régulièrement cette jolie teinte vermillon. Pour masquer sa gêne, il se dirigea vers deux fauteuils disposés dans un coin, l’invitant à faire de même, et s’assit lentement sur l’un deux avant de prononcer quelques mots d’excuse.

Pardonne-moi, j’ai tendance à m’emballer facilement … Murmura-t-il, sans oser franchement lui demander ce qu’elle pensait de cette atmosphère particulière et se maudissant pour échapper si facilement à la réalité et à en oublier les personnes qui se trouvaient avec lui. Mais jugeant qu’il avait assez parlé pour l’instant, Camille replongea dans son silence et son habituelle manie d’observer les alentours, curieux de connaître cette jeune fille, à qui il n’avait quasiment jamais parlé alors qu’elle était de sa maison, qui lui semblait si différente et mystérieuse, bien qu’il ne soit pas encore suffisamment à l’aise pour la regarder dans les yeux et converser avec elle comme les « amis » ou vagues connaissances, à priori, le faisaient. Toutefois, quelque chose lui disait que ce ne serait jamais vraiment le cas. Et puis, il détestait s’abaisser à tant de familiarité avec d’autres élèves, et respectait bien trop Ambroise pour s’adresser ainsi à elle …

[désolée, j'ai fait ça un peu vite fait, mais comme je ne pourrais pas le faire demain, j'ai préféré le terminer ce soir =)]
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Ambroise Lymphonia
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MessageSujet: Re: Quoi de mieux que la Bibliothèque ? [PV]   Quoi de mieux que la Bibliothèque ? [PV] Icon_minitimeDim 27 Jan - 14:58

~ Néanmoins, dans ces obscurs couloirs, ma forme fantomatique, au teint cireux, et aux cheveux dorés enroulée dans un ample manteau de drap noir avec un collet de fourrure de la même couleur, marchait à un rythme lent, les talons de mes escarpins, frappant mollement l’asphalte de pierre, côte à côte de Camille. J’étais si bien emmitouflée dans mes habits aux couleurs de la nuit, que j’aurais pu facilement, sans ma baguette qui formait des flammes orangés faisant danser des ballets d’ombres sur les murs, se fondre avec elles. Ainsi, j’accélérais le pas tout en suivant le bleu et argent, le visage dans la noirceur de mon capuchon, la masse de mes boucles aux couleurs des blés tombant en cascade sur mes fines épaules, qui virevoltaient autour de moi, au gré de mes mouvements élégants et souples. Je me laissais, tout de même, distraire quelques secondes par le jeu de lumière sur les bras et la gorge du jeune homme, dû à la noirceur du lieu et à la petite flamme vacillante. ~

~ Puis bientôt, un petit air trottant dans ma tête me fit sourire, une jolie chanson, aux mélodies douces et presque mélancolique que me faisais penser à ce charmant foyer de feu que je voyais plus loin dans la Bibliothèque, libérant une énergie apaisante, crépitant, en laissant jaillir de minuscules parcelles de feu, formant un mini artifice. J’y plongeais d’ailleurs mes yeux chocolat, une fraction de seconde, laissant juste le temps de faire refléter ses flammes denses, à l’intérieur de mes prunelles. Je quittais un instant l’objet de ma contemplation et mes yeux remontèrent le long des jambes du jeune homme pour se planter dans ses yeux. Sur quel pied devais-je danser ? Je ne savais trop, ainsi je l’écoutais parler avec l’excitation qui faisait vibrer sa voix. ~


-« On resterait des heures à lire ici, à chercher le prochain livre qui nous transportera dans un autre monde, même lorsqu’il se fait tard et que le soleil est depuis longtemps couché, n’est-ce pas ? La nuit donne une autre dimension aux écrits qui peuplent les étagères … »

~ Puis le jeune Aiglon prenant place sur un des couffins, se sentit gêné par son enthousiasme et je remarquais la jolie couleur cramoisi qu’un peintre peignait sur les joues de Camille. J’en fus tout aussi surprise que lui … C’est ainsi, que je l’entendis s’excuser, et mon visage devint bien plus cordiale. ~

-« Oh non ! Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait …Je suis exactement pareil ! Pourquoi s’excuser alors qu’on parle de quelques passions qui nous réchauffent le cœur, et nous fait avancer ? »

~ Rajoutais-je, dans un écho, ma voix ricochant paisiblement dans les ténèbres, obscur beauté où l’on pouvait remarquer de pâles cendres rosées provoqué par le soleil glissant et remplissant les ombres de la nuit, d’une clarté à la beauté étrange. Ainsi, de ma démarche souple et légère, ma robe ondulant derrière moi, je me rapprochai de Camille, me penchant gracieusement, vers l’âtre où pétillait de petites flammèches, avant de faire un signe approbateur. ~

~ Bientôt une de mes boucles errantes, à la couleur du blé, choisit ce même moment, pour tomber mollement sur mon épaule, tandis que je la replaçais derrière une de mes oreilles dans un mouvement souple. Puis, d’un geste harmonieux, je me retournais, comme dans un rêve, mon large manteau tourbillonnant comme la corolle d’une robe de soirée, de longs plis gracieux s’enroulant autour de mes jambes et ondulant derrière moi, mes longs cheveux soyeux dessinant le contour de mon corps svelte et mes courbes généreuses, et c’est ainsi que tout mon corps se posa contre le siège avec beaucoup de légèreté. Il y’eut un moment de grand silence, laissant planer quelques secondes, et même des minutes, mais pourtant cela ne me dérangeait aucunement, non au contraire ce silence me rapprochait soudainement de Camille, je pouvais ainsi donc le regarder et imprimer chacun de ces traits plaisants, et j’osai même prononçais. ~


-« J’aime également cette ambiance …Ici, je me sens comme une Princesse à la recherche d’un nouveau Prince, c’est à dire un nouveau grimoire …Je me sens à l’aise ici. Vraiment …Je suis d’ailleurs surprise de ne vous avoir jamais vu avant ici, Camille ! »
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