Travail...enfin en apparence [PV Lestat]

Magnifique journée en ce samedi après-midi !
Tout était beau, tranquille et paisible dans le parc. Cette atmosphère ne demandait qu'à être partagée avec le groupe de ces Serpentards, mais étant pas des plus doué dans toutes les matières le jeune homme ne pouvait pas aller bien loin et devait d'ailleurs se contenter de regarder le parc depuis son fauteuil de la salle commune verte et argent. Léo poussa un long soupir d'exaspération en jetant sa plume sur son parchemin. Il regarda les autres personnes posées un peu plus loin, qui eux semblaient s'amuser. Il sourit amusé et décida de rompre le silence qu'il y avait entre lui et son ami Théo qui dormait confortablement sur la table.

- Théo j'en ai marre ! C'est de la torture ce cours d'histoire de la magie...Tu ne veux pas m'aider au lieu de dormir là ?!

- Humm quoi ? Non j'ai pas faim pourquoi tu me demandes ça toi...

, répliqua l'ami de Léo

- Pauvre crétin...!

Lança ce dernier en partant de son fauteuil, exaspéré devant la réaction de son bougre d'ami...Non mais quel nigot celui-ci !

Bon je vais ailleurs...

- Oué ramènes moi à manger, j'ai faim finalement...

- C'est ça...

Léo partit à grands pas de cette salle commune. Il marchait rapidement dans les couloirs, pressé d'en finir avec cette corvée de devoirs. Ce qu'il détestait les cours...Enfin surtout celui d'Histoire de la Magie, où il n'apprenait pas vraiment grand chose et où la plupart de temps il récupérait les heures de sommeil qu'il lui manquaient. Roh et puis quelle idée de leurs avoir collés une connerie de rédaction pareille ! Non mais vraiment, comme si messieur Léo n'avait que ceci à faire de son prétieux temps de Serpentard...

Enfin bon, il était obligé puisque ce truc était à rendre pour demain lundi matin à la première heure, et vut qu'il fallait normalement faire tout de même quelques recherches, Léo avait pris la sage décision d'essayer de travailler ne serait-ce que cinq minutes. Arrivant enfin à la bibliothèque, le jeune Serpentard se dépécha de gagner une table, où personne ne s'y trouvait, tout au fond de la salle. Ce qu'il détestait cet endroit, il regroupait tous les intellos coincés et idiots du château, tous ces gens qui n'arrêtaient pas d'étudier, d'étudier et toujours étudier sans jamais monter sur un ballai ou prendre le temps de faire une pause pour souffler !

Il attrapa donc les livres dont il avait besoin et commença à griffonner quelques trucs sur un morceau de parchemin, voulant en finir au plus vite. Tranquille dans ses pensées, le jeune Serpentard n'entendit pas et ne vit pas qu'un autre élève approchait de lui jusqu'à s'installer a sa table.

Invité

Lestat fut réveillé par le soleil... C'était franchement étonnant qu'il fasse aussi beau en cette période de l'année! Il préférait la neige de l'hiver, mais s'assoir à l'ombre d'un saul pleureur n'aurait pas été de refus! Puis, ça faisait longtemps qu'il n'était plus sorti, et pendre l'air ne lui aurait sûrement pas fait de mal...
Malheureusement, c'était totalement impossible. Il devait rendre une centaine de travaux pour le lendemain. Et il fallait faire des recherches, ou demander à quelqun d'autre pour ça, car il n'avait pas vraiment suivit les cours...
Ils descendit les escalier du dortoir mais la salle commune était presque déserte, et le peu de personnes qui s'y trouvaient étaient dans l' incapacité de l'aider. Bon, il fallait donc aller à la bibliothèque, c'était bien la dernière solution.
La bibliothèque n'était pas pour lui un endroit détestable, mais il préférait quand elle était totalement déserte. Et, là, ce n'était pas du tout le cas! Des dizaines d'élèves se bousculaient dans les allées, et d'autres lisaient assis en face des tables, avec des piles gigantesques à leur côté.
Il soupira en repensant à l'après-midi qu'il aurait pu passer s'il avait seulement pris l'avance. Ha! pourquoi faisait-il toujours tout à la denière minute?! Il se promis de ne plus le faire, mais c'était bien sûr une promesse en l'air...
Bon, et bien tant pis, il fallait y aller. C'était malheureusement obligatoire... Après quelques minutes et de nombreuses bousculades, il avait rassembler tout ce dont il avait besoin.
Il n'y avait plus aucune table vide, et il se drigea vers la plus proche, sans prendre garde de voir qui pouvait bien y être. Il ne prit pas non plus la peine d'adresser ne serait-ce qu'un mot à la personne. Il se mis directement au travail, espérant en finir le plus rapidement possible.

La main toujours en pleine action, émettant un léger bruit de papier que l’on griffonnait, les yeux suivant lignes par lignes ces mots qui commençaient à apparaître au fur et à mesure de la vitesse à laquelle le bras du garçon pouvait aller à son maximum ; Léo Bens écrivait quelques notes sur l’un de ses parchemins. Il était donc bien sûr à la bibliothèque, les fesses posées sur l’une des nombreuses chaises de cette pièce. Le jeune homme n’appréciait pas pour autant le lieu dans lequel il se trouvait, mais lorsqu’on en était obligé on ne pouvait faire autrement. Le Serpentard s’activait rigoureusement, ne voulant pas rester des heures à faire son devoir. Il allait plutôt le bâcler, ce qui lui ressemblait beaucoup plus. Il était certes un des élèves les plus érudits et intelligents dans sa maison avec quelques autres camarades de sa promotion, mais ceci n’empêchait pas la flemme qui restait et restera toujours en lui. Peu travailleur, il venait tout de même un minimum travailler dans la bibliothèque lorsqu’il devait se fournir de grimoires ou vieux livres anciens irremplaçables.

Sa plume s’arrêta. Il la posa et leva, par la même occasion, ses yeux bleus azur qui brillaient de froideur et méchanceté. Il ne croisa que les habituels Serdaigles & Poufsouffles qui pouvaient et devaient très certainement passer des heures et des heures dans cette pièce peuplée de livres. Son attention se posa sur un jeune élève, blond très clair avec un air frêle et rêveur. Léo arqua un sourcil en le voyant naviguer entre les rayons tout en se faisant bousculer par-ci et par-là.

-Pas très aimé celui-là….

Il le suivit des yeux lorsque le jeune homme, apparemment de Serdaigle s’il en croyait le blaireau cousu comme blason sur sa cape noir qu’il avait sur ses épaules, qui cherchait apparemment une place pour se poser. Léo tira alors rapidement la chaise au maximum vers la table, pour pouvoir poser ses pieds sur cette dernière pour empêcher quiconque de s’installer à la même table que lui. Il continua alors d’écrire, feuilletant de nouveau son livre. Il sentit une ombre s’approcher de plus en plus, pour enfin voir une silhouette devant lui qui ne levait même pas la tête vers le blond.

-La politesse tu connais ?

Léo dut donc retirer ses pieds de cette chaise, étant donné que le garçon la prit pour poser ses fesses dessus. Le Serpentard le regarda un instant en lui lançant un regard qui en disait long sur l’envie qu’il avait à partager cette table en ce moment. Il n’eut cependant pas le choix. Il le fixait toujours, se demandant de quel droit cet individu arrivait paisiblement, prenait la chaise sur laquelle ses pieds étaient posés, ne disait pas l’ombre d’un mot et puis par-dessus tout : ne le regardait même pas ?! Non mais la moindre des choses était de dire « bonjour » ou « salut » ou alors « puis-je prendre cette chaise pour que je puisse poser mon arrière-train en toute délicatesse afin d’être en face de toi Ô Léo tout puissant et magnifique ? »…Bon d’accord, cette dernière possibilité n’existera que dans les rêves du Vert et Argent.

-Qui te dis que je désir avoir de la compagnie… ? Crois-tu que mes pieds étaient là pour être aérés ?

Le jeune homme devint sarcastique, oui tout à fait. Il n’était pas du genre à se laisser faire et exigeait maintenant des explications. Ses yeux bleus gris étaient donc toujours posés sur le jeune garçon. Son air n’inspirait que du mépris et il n’y avait pas l’ombre d’un sourire dans ce visage qui le rendait pourtant assez séduisant.

-A qui ai-je malheureusement à faire d’ailleurs ? Que je me souvienne du nom du pauvre petit qui n’arrive pas à marcher un mètre sans se faire bousculer…

Cette fois-ci, un sourire sadique et goguenard apparut sur le coin de ses fines lèvres, tout en ayant son habituel regard glacial de Serpentard. Léo regardait donc toujours ce jeune garçon, ne disant à présent plus un mot. Sa plume était posée auprès du parchemin. Ses bras étaient croisés sur son torse et toute son attention était destinée à la personne située en face de lui.