il écrivait depuis un long moment déjà. Pourtant, Stan ne travaillait pas sur un des devoirs des cours proposés à Poudlard, non il écrivait une lettre. Et malheureusement, cette lettre était destinée à être aussitôt jetée aux orties vu qu'il s'agissait de trouver un travail... Il en était obligé, son père l'avait depuis longtemps renié, sa mère n'était plus là pour le couver, et n'ayant ni oncle, ni tante, Stan ne pourrait compter que sur lui même pour se sauver. Mais à son jeune âge qui voudrait l'embaucher ? Que devait-il mettre comme expérience et motivation ? En plus, il ne pourrait travailler que durant l'été, étant à Poudlard il ne pouvait pas s'absenter en plein milieu d'une journée et revenir tard le soir ! Il n'avait ni permis de transplanage, ni argent, ni famille... Comment se sortir d'une situation aussi chaotique ? Il devait réfléchir...
*Je pourrais m'engager aussi à faire le ménage et le nécessaire pour abreuver les animaux et les plantes des gens lorsqu'ils pensent partir en vacances ? Oui, mais et le logement ? Je ne vais pas rester 24h/24 dans un hôtel ! Je veux pouvoir trouver un appartement ou un studio à moi seul ! Bon faut déjà que je consulte le journal des sorciers...*
Tout en se faisant cette remarque, il aperçut une Gazette des Sorciers traînant à une table...
*Tout juste ce qu'il me fallait ! Bon vérifions qu'il n'est plus à personne...*
Le jaune et noir observa longtemps les alentours, cherchant un petit indice sur le propriétaire du fameux journal, et il finit par se dire qu'il pourrait jeter un tout petit coup d'oeil et écrire sur papier ce qu'il trouverait d'intéressant... C'est sur cette alléchante intention qui se saisit du journal tant convoité, il n'hésita plus et ouvrit ce dernier à la page des annonces/emplois. Pourtant, il ne lui semblait pas avoir vu une personne s'approcher, et ce n'est que lorsqu'il s'appliqua à griffonner dans son carnet une nouvelle offre possible qu'il tomba sur une silhouette. Il leva les yeux et sut que la personne postée devant le bureau n'était autre que le propriétaire de la Gazette qu'il avait malhonnêtement chaparder...
*Oups...*
Seul fut la pensée la plus cohérente en cet instant de honte. Il sentit ses joues s'embraser d'embarras et il balbutia quelques mots qui, il espérait fortement, allait adoucir la pensée de son camarade...
"-Je te demande de m'accorder le pardon, j'ai fais l'erreur de t'emprunter ton journal, mais je pensais bien te le rendre... je sais que ça n'excuse pas mon manque de politesse, mais je suis désolé !"
*Elle ne m'en voudra pas au point de m'en enlever la vie n'est ce pas ?!*
Se dit-il sous le silence inquiétant de son interlocuteur, mais il pensait qu'il méritait le mécontentement de cette personne vu son emprunt inconcevable dans un pays civilisé... Et c'est les joues aussi rouges que le sang, la peau pâle d'appréhension et la main tendu portant le bien de son camarade qu'il espérait ne pas s'enfoncer encore plus dans sa mauvaise action...
Accueil 
Dernières images 
Dim 17 Fév - 12:08
