Petite promenade... [PV]

John se leva doucement de son lit en s'étirant le dos, faisant craquer sa colonne vertébrale sous l'effort, lui arrachant un petit gémissement de douleur. Il avait plutôt bien dormi cette nuit, bercé par de tendres rêves où Ambroise Lymphonia, préfète de Serdaigle et meilleure élève de Poudlard , venait de temps à autre le rejoindre, pointant le bout de son nez dans des situations pourtant étranges, mais loin d'être désagréables. Pour finir, il venait de se réveiller environ un quart d'heure plus tôt, et là, il attendit, assis sur ses gros oreillers. Pensif, il porta une main dans un tiroir de sa table de chevet, d'où il sortit un peu de papier et commença à l'enrouler, le bourrant de petites herbes séchées moldus. Raaaah, ça, au réveil, ça fait du bien! Puis sa aide à affronter la journée surtout! Surtout qu'aujourd'hui était un jour important: sa première sortie en dehors de Poudlard avec sa nouvelle petite amie, la séduisante préfète citée plus haut.

Bon, c'était pas tout ça, mais il fallait quand même qu'il se prépare! Après avoir fini sa petite gourmandise du réveil, John se dirigea vers la fenêtre pour l'ouvrir, afin de pouvoir aérer un peu la chambre, histoire que l'odeur si particulière de ses consommations n'imprègne pas les lits de ses camarades. Personne n'était au courant de cette petite habitude, et celà n'aurait de toutes façons rien dit à un sorcier pure souche. Ensuite, il alla prendre une rapide douche, et se vêtit de la façon la plus élégante mais la moins ostentatoire possible. Une fois prêt, il descendit, l'appréhension de l'inconnu començant à lui nouer les entrailles...

Arrivant devant Ambroise, il lui lança un sourire auquel elle répondit, et l'embrassa de façon furtive, pour la faire languir un peu, juste avant de l'entraîner par la main dérrière lui, en direction du portail. Ne soufflant mot, les deux tourtereaux s'avancèrent au dehors, dans les vallons baignés de soleil, sur le chemin de Pré Au Lard...

- Ambroise... Que penserais tu d'aller faire un petit tour du côté de la cabane hurlante? peux etre pourras tu me faire visiter... Je n'y suis jamais allé et on la dit hantée!

~ Dring…Dring ! La sonnerie du réveil me tira brutalement d’un sommeil sans rêve, et mon cœur fit une embardée à droite, avant de poursuivre sa course folle en de battements affolés. Mes paupières lavande se fermèrent une fois, deux fois … Et dans un saut diaboliquement désordonné, je me levais attrapant d’un geste saccadé une petite valise. Très vite, en glissant presque sur le sol, je me rattrapais à la porte des douches, tout en me faufilant à l’intérieur. Le jet était puissant et d’une chaleur bienfaisante. Je me surpris à imaginer que chacune de ces gouttes représentaient un petit morceau de John, et je sentis un rouge cramoisi me monter aux joues. ~

~ Je secouais ma tête d’un geste lent, avant de m’observer dans un miroir. Mon reflet était il assez séduisant, naturel, et surtout était il présentable ? Je décidais que oui, et opta pour ne rien changer avec des artifices de beauté. C’est ainsi qu’en trottinant, j’allais me choisir une tenue : Des gants couleur neige, un bonnet en laine blanc orné d’une petite fleur bordeaux qui faisait ressortir mes boucles rebondies en une jolie cascade sur mes épaules, des bottes à la clarté des nuages superbement bien entretenu, et par dessus tout une cape arborant la couleur blafarde de la lune. En me regardant dans le miroir, un joyeux lutin aurait pu se faire la réflexion : « Ah Tien ! Voilà en voilà une bien mignonne poupée de porcelaine ! » ~

~ J’étais satisfaite. C’est ainsi que le regard troublé, je m’arrêtais en haut des escaliers : Etais ce bien mon premier rendez vous ? Tout cela n’avait pas été que pure frénésie et folie de ma part ? Peut être. Alors dans un mouvement incertain, je rangeais soigneusement ma baguette dans la doublure de ma cape accompagné d’une petite bourse d’un joli cuir. Ainsi, prête le cœur battant à la chamade, je partais vers…L’inconnu ? L’aventure ? Vers les bras de John, tout simplement, non ? En bas, il n’était pas là, et j’eu un soupir de soulagement. Au moins, je n’avais plus qu’à l’attendre. ~

~ Lorsqu’il arriva, je sentis ces lèvres d’homme m’effleuraient comme une douce brise, et toute l’envie que j’avais freiné la soirée dernière se bouscula en moi, se faisant une lutte acharnée. Aaaah ! Qu’il était …Hmmm…Interrompant de petites pensées sagaces, je sentis sa main attraper la mienne avant de me tirer. Je faillis éclater de rire, avant de me retenir et de me laisser guider en toute confiance, sans me poser la moindre question. Il aurait pu m’emmener sur le fleuve de la mort, que je l’aurais suivi, c’était pour dire ! Sur le chemin de Pré au Lard, il engagea la conversation, et toute heureuse de la suivre en marchant dans ses pas sur la neige, je lui répondais d’une voix mélodieuse. ~

-« C’est vrai, tu ne la connais pas ? Hmmm … Une fois je l’ai vu en m’échappant des jupons de mes géniteurs ! Alors je ne la connais pas très bien non plus, mais je connais son histoire. C’est une très vieille maison, et on dit que chaque soir de la pleine Lune des terribles cris s’en échappent ! On ne sait pas qui se trouve à l’intérieur, mais on suspecte fortement un fantôme ! Peut être un serial killer ? Ou un homme torturé qui est mort en ces lieux ? Personne ne sait ! En tout cas, c’est la pire maison d’Angleterre à ce qu’il paraît … Tu n’as pas peur ? Brrrrr Moi si ! »

~ Lui demandais je en levant mes petites billes noisettes ou avaient élu des éclats mordorés et verts, vers le visage de John. ~

-« Allez viens c’est par là ! Suis-moi petit Chevalier ! »

~ Murmurais je en le poussant vers un petit chemin, avant d’enrouler une de mes mains autour de son bassin. Le vent berçait mes cheveux dans une douce étreindre et je sentais ma peau se voilait d’une petite lueur rouge sous le froid. La neige dessinait un immense tableau magique, et j’aurais presque voulu m’arrêter et me rouler dedans. De plus, être avec John en ce moment, me rendait ….Heureuse. ~

John se sentait terriblement bien en ce début de matinée, main dans la main avec sa petite amie. L'air était certes fort frais en cette matinée enneigée, mais John était réchauffé par la seule présence d'Ambroise. C'était tellement nouveau pour lui. Il avait certes déjà eu plusieurs petites amies, et avait déjà été jusqu'au bout d'une relation... physique, mais disons que là, c'était loin d'être la même chose. Premièrement , c'était sa première petite amie depuis deux ans, c'est à dire en fait sa première véritable petite amie, car avant, on pouvait juste qualifier ça comme de la découverte du beau sexe. Mais là, après l'erreur policière qui avait mené à l'interrogatoire de ses parents, son séjour en prison lors de la décadence de l'ancien ministère, et enfin sa libération par un édit du mage noir, il n'avait pas eu le temps d'entretenir de véritables relation. Ambroise avait beau etre plus jeune que lui d'un an, celà ne changeai absolument rien pour John. APrès tout, il avait été privé un an de sa liberté, c'était un peu comme s'il avait l'âge d'Ambroise...

La jeune femme semblait toute joyeuse aussi à ses côtés, et John sentait qu'un lien très fort commençait à prendre son emprise sur eux, au plus grand bonheur du garçon. Il n'aurait su dire ce que s'était, mais il savait que ce lien exister, même s'il se doutait de sa nature.... Breffons, la préfète des Serdaigle parut étonnée lorsqu'elle apprit que John n'avait jamais mis les pieds dans la cabane hurlante. Rien d'étonnant à celà. Jeune et insouciant, il était resté au château ou dans le parc avec ses amis et n'avait jamais rien fait d'interdit jusqu'alors. Il était passé à côté de la maison la plus hantée de toute la Grane Bretagne sans même le savoir, et sans même s'y intéresser. Mais aujourd'hui, avec Ambroise, il avait envie d'aller y jeter un coup d'oeil. La petite remarque à propos des parents d'Ambroise fit rire John, qui trouvait sa petite amie tellement drôle quand elle parlait de cette façon. Celà lui rappelait leur petit jeu de la veille.

De terribles cris s'en échappaient à la pleine lune? Celà pourrait tout simplement s'agir de goules ou de loups garous, dont les sorties se faisaient plus nombreuses à l'approche de la pleine lune, chaque moi. Serial Killer ou fou furieux? Sans doute. A sa connaissance, a part parler, un fantôme normal ne faisait rien d'autre que flotter dans les airs... Ou parler sans arrêt, comme le fantôme des Gryffondors, un imperturbable fantôme qui adorait raconter de vieilles anecdotes. Sacré Nick, toujours à ramener sa science à quiconque le croisait. Petit chevalier? Petit? Elle le cherchait et vouler vraiment qu'il la rebatte à ce petit jeu... M'nfin, battifoler dans la neige en plein milieu du sentier aurait été plutôt mal avisé, et John se dit qu'elle ne perdait rien pour attendre...

- Je te suis chère amie... Mais avant...

John l'attira vers lui en la tirant par la main, la laissant s'enrouler autour de lui, avant de l'embrasser fougueusement, lui caressant la taille dans le même temps. il y mit toute sa conviction et tous ses sentiments, prolongeant ce moment un long instant, ramenant ses mains dans la douce chevelure blonde de sa petite amie. Finalement, il se décolla et fit quelques pas vers la cabane hurlante.

- Alors Ambroise, tu viens? je t'attends moi! Petite princesse aurait elle peur, même avec son chevalier?

~ Suivant les grandes enjambées de John, j’avais un peu de mal à ne pas tomber par terre. La neige était épaisse et mœlleuse à souhait. En regardant la poudreuse je me rappelais d’une des questions que John m’avait posées la soirée dernière. Étais-je allée dehors pour m’amuser avec d’autres élèves dans la neige ? Et ma réponse s’était soldée par la négative. C’est ainsi qu’une idée germa dans mon esprit de vilaine. J’allais me jeter dans un énorme tas de neige pour lui lancer une énorme boule glaciale, lorsqu’il me parla et m’attrapa par la taille. A ce moment là, je sentis des millions de petits papillons malicieux me montaient dans le ventre pour poursuivre leurs chemins jusqu'à mon cœur, qui se mit à battre bien plus vite qu’a la normal. ~

~ On aurait presque pu croire qu’il allait s’échapper de sa prison d’os, voulant à tout prix sortir pour laisser exploser sa joie par tout. Je sentis mon souffle s’accélérait …Par Merlin, il fallait qu’il arrête tout cela, parce que le peu de contrôle que j’avais sur ma propre personne allait partir en cendre. Je sentis même mes jambes tremblaient sous moi, tandis que je répondais à son baiser, et que je sentais ses mains sur mes hanches. J’eu une envie terrible de me coller à lui, et de ne plus le quitter, rien que m’emmêler dans ses bras et aspirer toute sa joie, jusqu'à ce que je sois complètement saoule de lui. Aaah, il fallait que je me calme, mais John était si … Tentant …~

~ Puis celui ci s’amusa à me taquiner en m’abandonnant et en avançant. Lorsqu’il se retourna pour lancer sa petite phrase narquoise, j’attrapais une boule de neige et la lui lançais dessus en plein le ventre. Très vite, pour éviter une riposte violente de John, je me mis à courir et à le devancer de quelques mètres. Ainsi protégé je lui tirais la langue malicieusement, avant de remettre mon bonnet en ordre, et de me remettre à courir avant de lui crier, des éclats de rire plein la bouche. ~

-« La petite Princesse a le dessus sur le faiblard Chevalier ! Alors il ferait bien de suivre la cadence ! »

~ Oups ! Voilà que je me mettais à défier la fierté d’un homme. J’allais sûrement le regretter, et j’avais qu’une envie : Prendre mes jambes à mon cou, bien qu’avec mes petites jambes et la neige, j’avançais péniblement. J’allais le regretter j’en étais sûr, avant de me retourner une seconde fois. ~

-« Alors ? La Princesse attend là ! Tu devrais être à mes côtés en toute circonstance, surtout lorsque je claque des doigts ! A mon avis, trouillard comme tu es, tu vas me laisser être dévoré par ce fantôme sadique, plutôt ! »

~ J’eus un léger sourire provocateur, avant de trébucher sur un rocher et de me retrouver les fesses sur la neige froide. Très vite je remarquais la masse noire de John qui avançait vers moi, et cela n’augurait rien de bon. J’ouvrais la bouche dans un signe de stupéfaction, avant d’essayer de me relever, ce que je réussis avec grand peine, je ressentis de la chaleur humaine derrière mon dos. D’une petite voix mélodieux, et frêle, je lançais : ~

-« J’ai rien fais …J’ai rien dis non plus, hein …Tu as entendu quelques chose toi ? »

~ Je me recroquevillais attendait une réaction de la part mon petit ami, posant mes mains sur ma tête en signe de faiblesse. ~

Torben sentait le bien etre intérieur que ressentait Ambroise. Jeune et fraîche, cette promenade semblait faire beaucoup de bien à la jeune femme. Elle semblait brûlker intérieurment pour lui, et John lui même se consummait pour la préfète. Il était, pour reprendre sa formule de la veille au soir, tout prêt à se damner pour elle. Soudain, alors qu'il se décollait d'Ambroise, et qu'il prenait quelques mètres d'avance pour la taquiner, il se prit une gorsse boule de neige compacte dans le ventre. Plié sous l'impact, il entendit sa belle qui courrait près de lui pour le devancer à son tour, riant aux éclats. Faiblard chevalier? Vraiment? Décidémment, elle savait comment le faire réagir! L'amour propre de John l'invoquer à ne pas laisser passer pareil affront, et le garçon se baissa donc pour rammasser une boule à son tour. Lorsqu'il se releva, une boule dans la main gauche, une dans la drotie, prêt à les lancer une à une, il remarqua qu'Ambroise n'était plus là.

Elle était plus loin encore, s'approchant de la cabane hurlante, courant sous son ombre inquiétante. Elle se retourna une nouvelle fois vers lui, le brvant une fois de plus. Ah oui, alors comme ça, il se devait de lui obéir en toutes circonstances au doigt et à l'oeil? Et qu'avait il en échange? C'était plutôt à elle de répondre à ses moindres désirs, na! Trouillard comme il était, alors là, elle allait le regretter... Raaaaaaaah s'en était trop! John se mit à sprinter vers l'arrogante jeune femme, qui se tomba les quatre fers en l'air et se retrouva les fesses par terre. La phrase qu'elle sortit lorsqu'il arriva à son niveau fit éclater john de rire, et lâcha volontiers ses deux boules, pour se mettre à genoux à côté de sa belle, prendre son visage entre ses mains, et l'embrasser une fois de plus.

Il caressa les doux cheveux de sa petite amie de ses doigts gelés, avant de s'emparer à nouveau de ses lèvres. d'un léger coup de baguette magique suivit d'un "accio" murmuré, l'écharpe de la bleue et blanc tomba au sol, dévoilant le cou et la gorge d'albâtre de sa belle. John se sentit donc porté par une vague de désir pour la jeune femme, une vague de tendresse, et se mit à l'embrasser tendrement dans le cou, caressant le bassin de la bondinette. Bon, là, alerte rouge! Si John continuait, ça allait dégénerer des deux côtés, aussi se força t'il une fois de plus à se décoller de sa jeune condisciple et à se relever, la contemplant de haut.

- Alors princesse, tu comptes dormir ici toute la journée ou à m'accompagner là dedans? A toi de voir, mais moi... J'y vais!

Il éclata de rire en regardant le visage décomposé d'Ambroise, et se tourna vers la vieille habitation en ruine. Le vent soufflait fort ici, en bas du plateau. il s'engouffrait dans les brèches de la toiture ou des murs de la cabane hurlante, et soufflait comme un fantôme. Eclatant de rire, John s'avança dans le petit matin, résolu, ers l'entrée du lieu hanté.

- Alors tu viens ambroise? Ou tu préfères faire la sieste?

~ Assise là par terre, mes grands yeux pétillants s’étaient levés vers lui, tout doucement, comme si je nageais dans une atmosphère de coton, et je sentis de délicieuses brûlures au niveau de mon cou. Un violent frisson s’accapara de mes muscles, et je sentis ma peau se tendre et mes nerfs s’étaient mis à grésiller comme des longs fils électriques. Chaque baiser qu’ils avaient déposé là s’était transformé en de légères décharges, qui venaient faire rougir mes joues arrondies. Que c’était bon. Pourquoi fallait-il qu’il déclare en moi des sentiments et des sensations aussi profondes ? Et pourquoi avais-je peur ? Parce que c’était le premier ? Et des personnages dites normaux, ne sont il pas effrayés par l’inconnu ? Bien sûr que si. ~

~ C’est ainsi que prise d’un désir évident, je le regardais s’échapper, le son de sa voix traversant mes oreilles pour en repartir très vite, avant de faire vibrer mon corps avec le rythme de la musique des tons utilisées par John. J’étais complètement hypnotisée. Oh ma chérie, faudrait peut être te réveiller ! Il t’appelle là ! Tu penses qu’il va rester à t’attendre ? Pourquoi pas, hein ? ~

Il est tellement beau, là, dans le poudroiement des rayons du soleil … Pourquoi ne pourrais-je pas arrêter le temps, juste pour l’observer, et me saouler à son visage et à son corps, hein ? Pourquoi ne pourrais-je pas être une petite coccinelle pour vivre sur le col de sa chemise en permanence ? Ou pourquoi ne serais-je pas son oreiller pour qu’il puisse y déposer délicatement sa frimousse en tout temps ? Hein ? Alors en quoi est ce dérangeant, si là, maintenant, je ne puis plus bouger ? Parce qu’il te regarde, et s’impatiente. Certes. Alors lève tes pieds, lève ton corps, et va le retrouver. Oui. ~

~ C’est ce que je fis, tout en attrapant l’écharpe qu’il avait osé enlever de mon frêle cou en l’enroulant d’une manière maladroite, me donnant un petit air sauvage que je n’avais jamais, étant atteinte d’un syndrome de perfection. Je me remis à courir, faisant voler des petits tas de neiges autour de moi, avant de sauter contre le dos de John, et de l’attraper par le bras. J’observais la cabane hurlante, et je me demandais si j’avais vraiment envie de rentrer dedans. Le vent sifflotait d’étranges sons, et je resserrais la prise sur John. Le considérant bien plus fort que mes paroles avaient pu lui faire croire, je me sentais déjà bien mieux. Je n’étais pas trouillarde, et avait vécu des choses, mais enfin bon …Les Histoires assez glauques n’étaient pas spécialement plaisantes. ~

-« Oui oui, je suis là …Allez allons y, mais ….Tu restes à côté de moi, hein ? »

~ Murmurais je, ma voix baissant de plusieurs octaves. A côté de lui, j’étais vraiment toute petite, ressemblant à une petite fille candide et apeurée entourée d’un halo dorée de boucles de cheveux soyeux. Dans un geste sensée me rassurer, je remettais en place mon bonnet de laine, et avançait sur les escaliers craquant sinistrement de la cabane hurlante. Innocente, je laissais passer en premier John, avant de rajouter. ~

-« Dis John … Comment était ton enfance ? »

~ J’essayais de faire la conversation pour éviter de penser qu’au moindre mouvement je pouvais me faire dévorer par une espèce inconnue. Mais il n’y avait pas que cela. L’enfance des personnes que j’aimais ou appréciais, me rendait heureuse, surtout quand celles ci étaient appréciables. Étais-je jalouse ? Non, je les enviais juste, et je vivais à travers les souvenirs d’autres personnes. Puisque la mienne n’avait été qu’une succession de jours semblables, avec beaucoup de cours particuliers et surtout sans amis. ~

~ C’est ainsi que je lui lançais un tendre sourire pour l’encourager à me parler, posant mon minois encore frais sur son bras. J’avais envie de l’embrasser, non j’avais envie de lui. Et je faisais tout pour mon contrôler d’ailleurs, et j’avais beaucoup du mal. Je sentais déjà mes doigts cherchaient quelques bout de peau de John qui pouvaient être sensibles. ~

John était bien ici. Un vent léger venait ébouriffer les cheveux de John alors qu'il marchait tranquillement vers la cabane hurlante. D'aspect, elle ressemblait vraiment à une espèce de cabane miteuse, mais John se doutait bien qu'il n'y avait pas que ça. Il le sentait dans l'air. L'atmosphère s'alourdissait de tension au fur et a mesure qu'il s'en approchait. John n'avait pas peur. Niveau frissons il avait connu mieux, mais il devait bien avouer qu'il n'était pas totalement rassuré non plus, d'autant qu'il avait abandonné volontairement Ambroise dérrirèe lui, faisant mine de bouder. D'ailleurs, en parlant d'Ambroise, il entendit bien vite des pas crisser dans la neige, signe que sa belle et douce petite amie le rejoignait au pas de course. John éclata de rire lorsqu'il sentit la petite blondinette lui sauter dans le dos, s'accrochant à son bras ensuite, tout en reprenant son souffle.

Heureux de la savoir a nouveau à ses côtés, le jeune anglais lui offrit un chaleureux baiser, lui enlevant la neige de ses cheveux, pour recommencer à reprendre la route de la vieille bâtisse mais il sentit comme une sorte de résistance au niveau d'Ambroise, qui prit la parole trois secondes plus tard. Celle qui lui lançait de petites piques sur son prétendu courage semblait bien diminuée maintenant . La serrant contre lui, il tenait à la rassurer physiquement et mentalement, mais d'abord physoiquement, autant joindre le plaisir à l'agréable. Doucement, il se tourna vers sa petite préfète. Plongeant son ténébreux regard dans celui de la jeune femme, il lui releva le menton et déposa de doux baisers sur ses lèvres si apétissantes. Ce cocktail de saveurs était détonant, et John savait bien qu'il ne devait pas en abuser, sinon, il risquerait de perdre le contrôle de lui même.

- Bien sûr que je resterais avec toi! Crois tu pouvoir te débarasser de moi si facilement? Allez, viens, entrons... Tu ne craisn rien, je suis là avec toi...

Soudain, alors que les deux jeunes gens commençaient à rentrer dans la cabane, Ambroise reprit la parole, lui demandant comment était son enfance... John ne sut trop que répondre, il n'avait après tout qu'à dire la vérité, mais il ne voulait pas qu'elle sache maitnenant ce qu'il lui était arrivé ces dernières années...

- Et bien, j'ai grandit dans un petit quartier, avec des amis moldus..; je suis allé dans leur école jusqu'à ce que je reçoive ma lettre et puis, finalement, la guerre est arrivée. Mon enfance était une période plein d'insouciance que j'ai vécue à fond.. Et toi Ambroise?

John ne savait pas trop quoi dire sur son enfance. En même temps, vu qu'il ne s'était rien passé de particuleir... Sa vie avait cependant prit un nouveau tournant un peu plus tragique, mais il n'avait pas trop envie de partager tout celà. Pas parce qu'il n'appréciait pas sa petite amie ou qu'il n'avait pas confiance, mais il préférait qu'elle ne sache rien, pour pas qu'elle se fasse de soucis... Justre à ce moment là, un sinistre craquement se fit entendre à l'étage...

- Tu as entendu?

~ Dans les bras de John, je pouvais sentir son cœur battre doucement comme un tambour au loin. Tam tam tam …Le bruit était rassurant et parfaitement régulier. Son corps se soulevait dans un rythme doucereux, laissant la peau d’homme se soulevait puis revenir à sa position initiale, dans un éternel mouvement de tranquillité. Tam tam tam …Je pouvais également sentir sa chaleur s’abandonner contre ma peau de marbre, s’insinuant adorablement dans mes veines, parcourant son chemin jusqu'à mes joues arrondis qui se colorèrent d’une agréable couleur rouge coquelicot. Je me sentais enflammée, et lorsque celui ci attrapa mon menton de ses doigts nonchalants, je sentis mes sens s’agitaient fiévreusement. Tam tam tam …~

~ Et dans les secondes qui s’étiraient paresseusement, je levais mes billes truffés de chocolat pour les planter dans ceux de mon admirable petit ami. Ces yeux noisettes étaient allumés d’un flamboiement époustouflant, et je crus un instant que le temps avait cédé devant lui tellement il était impressionnant. Tam tam tam … J’eus même envie de m’approcher, de le frôler, de l’effleurer, de le toucher, de me presser contre son corps ardent et de me fondre en lui tellement la chaleur rassurante et la tranquille assurance qu’il dégageait était enivrante. Tam tam tam …. Sa bouche véhémente s’approcha de mes lèvres frémissantes, et silencieusement il déposa de légers baisers qui firent palpiter mon audace. Je répondis avec hardiesse mêlant mon énergie brûlante contre les ourlets que formaient ses lèvres. ~

~ Puis, aussi doux et vif que le maître du vent la gourmandise s’échappa vers d’autres horizons, et la voix grave de John s’incrusta en moi. Tam tam tam … Cette voix était redoutable. A chaque troublante note qu’il utilisait, il arrivait à détruire chaque barrière qui entourait mon cœur et mon âme. Chaque pierre s’effritait et tombait par terre mettant mes défenses à nues. Les murailles succombaient à la morsure du timbre musical de John sans pouvoir s’armer de courage. Non, elles capitulaient sans résister ni se révolter. Tam tam tam…L’onde caverneuse de son organe vital continuait à vibrer dans une mélodie plaisante, celle ci alourdissant mon corps et emplissant mes oreilles de sa complainte. Tam tam tam...~

-« Parce que si je te disais que j’étais une monstrueuse bête et que toi, tu n’es qu’une proie facile à mes prunelles, ne t’enfuirais tu pas ? »

~ Ma voix s’était faite coquine tandis qu’on approchait du milieu de la cabane. Tout était sombre et le bois semblait dévoré par quelques petites bêtes désagréables et repoussantes. Je réprimais un hoquet de terreur quand un drôle de cafard vint traverser mon champ de vision. Je n’allais quand même pas paraître plus absurde que je ne l’étais, n’est ce pas ? C’est ainsi que je me composais un masque inexpressif, celui que j’avais tant l’habitude d’utiliser pour sceller mon véritable moi. Tout en me dérobant, j’écoutais la réponse de John. Je calais mon minois dans le creux de son bras en respirant doucement. Ma bouche se refermait et s’ouvrait laissant quelques volutes de fumées nacrés s’échappaient de mon bouton de rose. J’étais envahie d’une étrange sensation, j’étais paisible. ~

~ Puis, me narrant en quelques mots son enfance, il me retourna la question. Je mis quelques instants avant de lui répondre, histoire d’utiliser les bons mots et également d’être maître de ma voix, et de ne rien montrer. Que lui dire ? J’allais paraître ridicule devant lui, ou alors il allait croire que je me plaignais. Mais …En même temps, je n’avais aucune envie de lui mentir. C’est ainsi que d’une voix douce aux tons neutres et presque évasive, je répliquais. ~

-« Oh … Et bien, j’ai vécu dans l’illustre manoir des Lymphonia en compagnie des livres et de ma merveilleuse bibliothèque, ainsi qu’avec quelques précepteurs … Enfin, j’ai eu une enfance … Heu … Inintéressante. Je n’avais pas d’amie, et je ne sortais pas … Oh, et puis j’ai une petite sœur aussi … Elle mettait un peu d’ambiance dans ce manoir ! »

~ Je lui offrais une vaine tentative de sourire. Ma sœur était une Serpentarde en herbe comme mes parents. Ils n’étaient pas comme moi, il fallait l’admettre. Mes idéaux et leurs manières d’aristocrates étaient différentes des miennes, même si tout en moi respirait, enfin je le supposais, la noblesse. Puis bientôt, un bruit attira toute mon attention, et le corps figé de John me fit stopper brutalement à ses côtés. Je tendis l’oreille, et imperceptiblement je me rapprochais à mon petit ami, mon souffle caressant sa nuque. Je me haussais sur la pointe des pieds, avec un équilibre précaire, avant de déclarer d’une voix peu assurée et surtout très faible comme un chuchotement ~

-« Oui … J’ai entendu …Es tu sûr de vouloir rester …Imagine …Si il y’a quelques chose de …Enfin tu vois …De terrifiant … »

John se sentait terriblement bien avec Ambroise dans ses bras. Son coeur battait constamment la chamade, et il sentait son coeur faire des cabrioles à chaque fois que leur peau rentrait en contact l'une contre l'autre. De petits frissons électriques lui traversaient la colonne vertébrale, et il tremblait à chaque fois, tendit que les poils sur sa nique se hérissaient. Il aurait pu tout abandonner pour la femme qui se tenait dans ses bras. Elle n'avait qu'un mot à dire, et il la suivrait où qu'elle aille. Etait il amoureux? John n'aurait su le dire, bien qu'il commençait à avoir de gros doutes. Celà faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas aimé quelqu'un d'un amour véritable qu'il doutait que ça soit arrivé un jour. C'était dommage, car il savait avoir manqué beaucoup de choses, choses qu'il comptait bien rattraper avec l'aide d'Ambroise Lymphonia, sa petite amie et préfète de sa maison. La sentir, frêle et fragile dans ses bras, faisait littéralement craquer John.

Elle était légèrement plus petite que lui, mais sa crinière blonde entourait joliment son délicat visage, et ses yeux noisettes fondaient dans son regard. John avait bien envie de se noyer dans les yeux de la jeune femme, de ne jamais en sortir, et d'y rester tout le temps. Les lèvres vermeille de la jeune femme l'invitait à lo'embrasser et c'est précisément ce qu'il fit un isntant plus tard. Les baisers qu'elle déposait sur ses lèvres étaient terriblement envoûtants, et John avait une terrible envie, un désir presque animal, qui montait au fond de son être. S'il se serait écouté et laissé dominé par l'instinct, il aurait sans doute essayé d'aller plus loin cette après midi avec Ambroise. Mais il n'était pas comme ça et elle non plus. De plus, le lieu n'était absolument pas approprié à la coquinouterie et celà ne faisait au final que peu de temps qu'ils se connaissaient, la morale lui disait de ne rien faire. Foutue morale.

Il se serait bien roulé un petit remontant, mais il ne voulait pas faire ça avec Ambroise dans les parages, et de toutes façons, il avait besoin d'avoir l'esprit clair. D'ailleurs, alors qu'ils étaient enlacés, sa belle prit la parole, malicieuse. Ainsi, elle s'imaginait être une bête monstrueuse, telles celles qui étaient sensées habitaient la cabane hurlante, et lui sa proie. Si c'était effectivement la vérité, John se serait bien laissé dévorer tout cru sans opposer la moindre résistance. Ambroise était tellement séduisante que si c'était elle qui devrait le dévorer, John serait proprement incapable de résister.

- Bien sûr que non. Je te résisterais bien entendu, du mieux que je pourrais, mais comme je te l'ai dit lors de notre rencontre, je serais tout prêt à me laisser damner pour toi, et s'il s'agit de me laisser dévorer par la bête monstrueuse que tu serais, celà serait un plaisir...

Lentement, le couple de jeunes Serdaigles s'était engouffré à l'intérieur de la vieille habitation, le bois vieilli et rongé par les termites craquant sour leur poids, aussi léger était il. C'était un lieu étrange. Il y avait comme des traces de lutte un peu partout, des meubles é&taient brisés, et John avait juré voir quelques traces sanguinolentes sur le sol ou les vieux rideaux. Des choses terribles avaient l'air de s'être déroulées dans ce lieu funeste, et John eut du mal à réprimer un frisson d'angoisse. Il avait vu pire qu'une cabane abandonnée dans sa vie, et ne voulait montrer aucun signe de faiblesse devant qui que ce soit, et encore moins devant Ambroise. Que penserait elle de lui, s'il se mettait à avoir peur de quelque chose d'aussi futile?

C'est alors que sa jeune petite amie commença à lui raconter son enfance. John était soulagé qu'elle ne lui posait pas plus de questions sur son passé. Ce n'était pas qu'il n'avait pas envie de réveler son histoire à Ambroise, la seule personne qui comptait vraiment pour lui depuis pas mal de temps, mais simplement car il n'aimait pas ressasser les choses qui avaient pu se dérouler ses dernières années. La torture de ses parents, la prison, Azkaban, les détraqueurs... Toutes ces choses qu'il aurait bien aimé effacer de sa mémoire, mais qu'il ne pouvait pas. Alors, à défaut d'oublier, il essayait de chasser ces sombres pensées dans le recoin le plus ténu de son esprit.

Lorsqu'Ambroise parlait de son passé, c'était d'une voix totalement transformée, qui avait perdu toute sa chaleur, toute sa passion. Ce n'était pas pour autant qu'elle fut triste, non, c'était autre chose. Elle parlait d'une voix terne et monocorde, cachant visiblement ses sentiments véritables sur son passé. John ne pouvait pas la brimer pour celà, vu que lui même avait évité quelques détails sur son passé. D'après ce qu'il entendit, Ambroise devait être issue de sorciers plutôt aisés, étant donné que son enfance se déroulait dans un manoir du même nom que son nom de famille, et entourée de précepteurs encore... Au moins, si elle n'avait pas été heureuse, avait elle vécue à l'abris du besoin.

- Tu as une soeur? Elle s'appelle comment? Et tes parents, ils font quoi dans la vie?

Ambroise semblait avoir également entendu le bruit qui provenait sans doute de l'étage, et les deux jeunes gens s'étaient totalement figés dans leur élan. Sans un bruit, ils s'étaient imperceptiblement rapprochés l'un de 'lautre, alors qu'Ambrois se hissait au niveau de John. Sa remarque le fit sourire, et il raffermit son étreinte, déposant un baiser sur son front.

- Ne t'inquiètes pas, je vais aller voir si tu veux. Attends moi ici deux minutes.

John déposa un baiser sur le front d'Ambroise, et s'éloigna d'elle, se dirigeant vers l'étage. Lentement, il gravit l'escalier, dont chaque marche grinçait... Celà le transporta dans des souvenirs vieux de deux ans, et son regard se perdit dans le vague. Il entendait à nouveau les cris et les bruits sourds. il revivait le même cauchemar.

~ Toujours dans les bras de mon Serdaigle, je m’amusais à écouter son cœur battre, éternelle mélodie …. Et doucement, je laissais voguer mes oreilles vers le moindre de ses mots, analysant la situation. Ainsi, les premiers termes qu’il avait dits étaient sincères ? Se damner pour moi ? Se condamner pour ma simple petite frimousse blonde ? Comment pouvait-il le croire ? Personne n’avait le droit de faire quelque chose d’irraisonné pour ma personne … C’est ainsi qu’avec une mine mi fâché mi amusé, je bondissais devant lui, mon minois se penchant vers son visage. Je levais sérieuse un de mes doigts blanc avant de le secouer négativement, et d’ajouter d’un ton grave. ~

-« Ne dis pas de bêtise voyons ! Cela serait une mauvaise idée de se damner pour moi, je n’en vaux pas la peine ! Je ne suis qu’un grain de poussière parmi d’autres … »

~ Malgré mon amusement, j’espérais qu’il n’arriverait jamais à de tel extrémité. C’est ainsi que je levais les yeux vers la cabane. Elle était froide, et réellement hostile. A côté de cette atmosphère j’aurais pu faire office de lumière, et ma chaleur corporelle descendit en flèche. Je n’appréciais pas du tout cet endroit. Je remarquais même du sang dans les interstices du sol, et un de mes sourcils ne put que s’arquer. Je n’avais pas spécialement peur, mais l’endroit était … malsain. Puis, il me posa quelques questions assez futiles, mais je devais l’avouer : Je préférais parler que de rester dans un silence complet dans cette maison …. ~

-« Ma sœur ? Hmmm, elle s’appelle Héloïse…C’est une petite blonde aux yeux bleus … A Serpentard … Quant à mes parents ma mère est violoniste et mon père … Sûrement un homme d’affaire très important, je ne sais pas trop … D’ailleurs, tu ne le sais peut être pas, mais je joue également beaucoup d’instruments de musique ! »

~ Je lui répondais ces quelques mots en faisant la grimace. Mon père était sûrement un homme du Ministère ou quelques choses dans le genre. Mais de toute façon, tout cela n’avait aucune importante. L’argent coulait à flot depuis des lustres et ils n’avaient pas besoin de travailler pour vivre dans la luxure. Néanmoins, il fallait l’avouer, ma mère à l’allure froide était une artiste exemplaire, touchant à tout … C’était peut être ce que je préférais chez elle …~

-« Tu as vécu chez des moldus alors ? Comment c’est là bas ? La vie est elle si différente de chez nous ? Il y’a t’il des merveilles à voir ? »

~ Je lui offrais un de mes plus beaux sourires, avant de sentir un simple contact de lèvres chaud sur mon front. Ainsi mon cœur décidait promptement de s’envoler délicieusement vers un sommet inconnu. Pourtant une terreur profonde était là, tapie au fond de moi. Une peur terrible s’engouffra dans mes entrailles, entortillant mon âme dans un entrelace de fils. Mes mains devinrent moites et mes prunelles d’un marron intense suivirent les pas sonores de John. ~

~ Il partait… Tout seul ? Hein ? Non, il en était hors de question. M’armant de courage sous mon bonnet d’une blancheur exquise, j’accélérais montant les marches quatre à quatre …John était là, tel un une statue d’un apollon dans l’antiquité, immobile et semblant attendre quelques choses. Que lui arrivait-il ? Ce qu’il voyait était il si affreux ? C’est ainsi que ma voix aux notes délicieuses et claires semblèrent allumèrent l’endroit d’un havre féerique. ~

-« John ? Il y’a un problème ? »

~ Ma baguette était déjà sortit et sur mon visage était peint une détermination sans faille. D’un peu plus bas, je lui lançais un regard interrogatif et pointait ma main vers son dos. Il fallait savoir réagir en conséquence. Pourquoi ressemblait-il à une statue de marbre ? ~

Ce qu'Ambroise ne savait pas, c'était que John était terriblement sérieux quand il lui avait dit et redit qu'il était prêt à se damner pour elle, dans tous les sens du terme et dans tout ce que ça pouvait impliquer. Elle ne semblait pas vraiment accepter son point de vue, mais de toutes façons, elle n'avait pas le choix, même si elle ne le savait pas encore, John ne revenait pas sur ce qu'il disait, en tous cas s'il pouvait l'éviter! Bien entendu, même s'il ne la connaissait pas depuis si longtemps que ça, John pouvait deviner ce qu'avait la petite blonde à l'esprit et là, elle avait envie de le taquiner mais voulait surement passer pour être totalement sérieuse. Elle bondit juste devant le jeune Serdaigle en penchant son visage vers lui. Son beau visage. Un de ses longs doigts diaphanes le leva et elle le secoua négativement, pour lui montrer son désaccord, ce qui le fit sourire. Sans pouvoir s'en empêcher, il l'embrassa tendrement. Un grain de poussière? peut être, mais le sien, à lui.

- C'est tout réfléchit et quoi que tu puisses dire ou faire c'est ainsi! Mais tu n'es pas un grain de poussière, tu es une des filles les plus populaires et intelligentes de l'école et tu es très belle.

Quasiement par instinct, John avait faillit rajouter quelque chose, mais c'était raviser juste à temps. il n'avait pas pour habitude de dire ce qu'il ressentait aussi facilement, et d'autant plus quand ce pouvait être aussi important que maintenant! Dire ses sentiments dans des temps aussi troublés ne pouvait rien apporter de bon et de toutes façons, il n'était ni sûr ni préssé de le faire. On lui avait toujours appris à prendre son temps.Sentant la tension terriblement palpable qui commençait à s'accumuler dans l'air tant l'endroit était chargé de lours secrets du passé, John s'était décidé à parler et avait évoqué le sujet de la famille d'Ambroise, sujet qui ne devait guère être joyeux pour elle vut le ton qu'elle employa pour lui répondre. Bonde aux yeux bleux? Portrait tout craché d'Ambroise quoi, mais il ne l'avait jamais vue dans Poudlard, cette fameuse Héloïse. Avoir une mère violoniste et un père dans les affaires était bien différent que ce que faisait les propres parents de John.

- Tu joues de quels instruments? Et je ne savais pas que ton père travaillait pour le Ministère...

John avait parfaitement perçu la grimace qu'avait faite Ambroise en lui parlant de son père. Visiblement, elle n'avait pas l'air d'apprécier extrémement ce que faisait son père, mais elle devait s'être fait une raison. John quant à lui ne pouvait pas se permettre de juger le père de sa petite amie sans même le connaître, mais il savait très bien qu'il ne pouvait pas cacher qu'il n'aimait pas énormément le gouvernement de Lord Voldemort et les gens qui y collaboraient. La petite blondinette lui demanda ensuite comment était la vie chez les moldus, ce qui ramena John dans les souvenirs de son enfance.

- Nous ne sommes pas si différents que. Ce que la Magie leur empêche de faire ils ont inventer des outils pour le faire à sa place. Ils connaissent leurs propres problèmes, mais j'avoues que la vie semblait plus faciles avec eux. Eux au moins ne connaissent pas la guerre. Les merveilles, ce sont toutes ces choses qu'ils ont inventés, et leurs merveilles d'architecture. Ils ont aussi une Histoire extrémement riche.

Mais alors que John était dans les escaliers pour voir ce qui se passer à l'étage et le pourquoi du comment du bruit qu'il avait entendu, il se revoyait transporté chez lui, la nuit où ses parents avaient été "interrogés" par les aurors de Scrimgeour. Il se revoyait encore, fou de panique en sachant très bien ce qui l'attendrait en haut des marches, et pourtant il ne pouvait s'empêcher de monter, toujours plus haut. Jusqu'en heut. Mais soudain, la petite voix d'Ambroise le tira de sa torpeur.

- Ne t'inquietes pas, il n'y a rien, juste un petit étourdissement passager... Il n'y a rien en haut, juste un vieux lit à baldaquin. Je vais m'assoir un instant je pense...

Alliant le geste à la parole, le jeune Serdagile se dirigea vers le lit et s'assit sur le rebord, tout en regardant la mine inquiète de sa jeune petite amie

~ L’air frais qui s’engouffrait dans les interstices des volets était froid et vivifiant. Doucement, comme un son lourd et mou, cet élément vint ébouriffer mes cheveux de pailles avec une tendresse infinie, tandis que je finissais de gravir les escaliers. Du haut de mon perchoir, mes yeux chocolatés se posèrent sur un John pâle et assis délicieusement sur ce lit. Sentant une douce chaleur étreindre mon cœur, je m’approchais de lui en dodelinant doucement du visage, avant de lui envoyer un très joli sourire. Me penchant vers lui, je capturais ses lèvres, mes longues mains se posant dans ses cheveux, avant de lui souffler suavement. ~

-« Je ne suis pas une des filles les plus populaires John … Ceci est un mensonge et tu le sais … Ne suis je pas la blondinette qu’on fuit et méprise ? Celle hautaine et qui sait tout ? On ne se damne pas pour des gens comme cela …Et n’oublie pas, si tu damnes, j’irais me brûler les ailes avec toi …»

~ Mon sourire avait quelques chose de félin, et mes paroles n’étaient soumis à aucun regret ni même à de la haine. Je me fichais des avis des autres, car pour l’instant j’avais autre chose en tête. Néanmoins aux paroles de John, je ronronnais de plaisir et mes pommettes s’étaient faites rouge de plaisir, tandis que mon doux minois se nichait dans le creux de mon petit ami, avant de lui adresser une myriade de petit baiser chaud et langoureux. Il faisait froid, très froid même. Mais le corps du jeune homme en face de moi ressemblait à un brasier vivant. Puis, avec plus de légèreté qu’une fée, je le poussais légèrement contre le lit, avant de marmonner une mélodie d’une chanson très apaisante. ~

~ Les sons s’envolaient dans l’air, formant une formidable farandole de tons plaisants, laissant les notes se suspendre au plafond. Je le sentais, John pensait à quelque chose d’autre. Et ces pensées étaient mauvaises, l’expression de son visage était assez claire. C’est ainsi, au dessus de lui, je lui jetais un regard moqueur, avant de lui murmurer tout bas. ~

-« Je sais jouer avec un violon, un piano, mais aussi de la flûte traversière et de la harpe principalement….Mais enfin, je ne dis pas que je suis douée …»

~ Je parlais très doucement et avec beaucoup de chaleur. Comment pouvait-on enlever cette expression de tristesse, de froideur, et hagard de son visage ? Et …à quoi pouvait il penser ? Lui avais je fais du mal ? Son passé n’était il pas si idyllique qu’il le laissait paraître ? C’est ainsi qu’une de mes mains se posa sur le torse de John. Je m’amusais à lui titiller la peau, tout en descendant plus bas. Taquine comme une panthère, je lui sautais littéralement dessus et m’amusais à dessiner les contours des lèvres de John avec la pointe de ma langue, tout en lui susurrant avide. ~

-« Alors un jour tu m’emmèneras voir le monde Moldu, d’accord ? Et on connaîtra ainsi la richesse de leur culture et la guerre sera loin …Après tout, le gouvernement n’en a pas après ni la famille Lymphonia ni Pirkins, si ? »

~ Puis, au dessus de lui, j’attrapais les poignets de mon petit ami aussi rapide qu’une anguille avant de les soulever au dessus de sa tête. Avec une facilité concertante, je traçais une ligne de baisers de son ventre à ses lèvres à travers le tissu, approfondissant ce contact avec beaucoup de plaisir. John avait compris que mon père travaillait au Ministère et une pointe de tristesse m’envahit. J’espère qu’il ne pensait pas que je faisais partie de la même pourriture, après tout j’étais une Godric. Mes idées étaient les miennes. C’est ainsi qu’en fendant l’air je plaçais mon visage à quelques millimètres de John, sans oser le toucher. J’essayais de le tenter ? Ah … Peut être, oui. Pourtant, j’arrivais à me tenter moi même. J’avais envie de sentir sa peau contre la mienne, son cœur battre en même temps que le mien, j’avais envie de sentir son souffle contre mon épiderme, son odeur imprégner mon odorat, sa voix remplir mes oreilles … Il était le fruit du pêché, et je le savais, c’est ainsi que tout aussi malicieuse sous mon bonnet, je m’exclamais rieuse. ~

-« Es-tu toujours étourdis ? »

John commençait vraiment à se sentir mieux, alors qu'il sentait la présence d'Ambroise, toute proche de lui. Cette fille était tellement importante à ses yeux. Qui aurait pu croire que lui, simple petit serdaigle timide et renfermé sur lui même, sociopathe et solitaire pouvait s'être à ce point rapproché d'une jeune fille telle qu'Ambroise? Celà relevait quasiment du miracle, mais plus il y réfléchissait, plus John pensait que c'était quelque chose d'inévitable. Même s'il ne l'aurait jamais approchée de lui même, trop fier et timide pour celà, il n'aurait pu s'empêcher d'admirer et quelque part de désirer la jeune femme, si parfaite à ses yeux. Non pas qu'il se faisait de fausses idées sur elle, car le jeune serdaigle se forçait à avoir un regard aussi objectif que possible sur les gens qui l'entourait. Oui, sa jeune petite amie était vraiment quelqu'un de bien... Super jolie et séduisante, elle était la meilleure élève de l'école durant l'ensemble des premiers trimestres, et était très populaire, étant préfète de surcroit... Ses baisers étaient source de désir, tandis que ses étreintes étaient brûlantes...

- Arrete Ambre, tu sais très bien que tout ceci est faux. Tout le monde ou presque t'apprécie dans cette école, que ce soient les profs, les élèves et mêmes les fantômes! Personne ne te fuit ou te méprise, et tu es ma blondinette... Alors viens te brler, jeune fille...

John finit ses paroles en embrassant de façon torride la jeune Ambroise, qui l'embrassait ensuite dans le cou, ce qui était fort peu prudent si les deux jeunes gens voulaient rester sérieux, car pour John, c'était terriblement dangereux de venir le provoquer sur le terrain du plaisir, étant donné qu'il ne pouvait que très difficilement résister à une femme... D'autant plus difficile lorsque celel ci était à tomber, que ce soit au niveau physiue ou avec toutes ses expressions... Le coeur de John fit une terrible embarbée lorsqu'il se sentit reculer malgré lui vers le lit, lorsque les douces mains d'Ambroise le poussait devant le lit. Qu'avait elle dérrière la tête? QUand même pas le faire ici et maintenant? Enfin, c'est pas que John en avait pas envie, disons juste qu'il y avait mieux pour une première fois dans un couple!

- AH, tout ça? Ben euh... Moi je ne joue de rien du tout, un vrai manchot! Enfin, j'ai fait un peu de guitare...

John, malgré toutes les sombres pensées qui encombraient son esprit, ne pouvait s'empêcher de se sentir irrémédiablement attiré par la petite blondinentte, tel deux corps aimantés. La main d'Ambroise ne ffaisait que rendre à chaque seconde qui passait un peu plus perplexe le jeune homme, qui avait de plus en plus de mal à se retenir, ne s'étant pas du tout attendu à ce que ce soit sa petite amie qui commence les hostilités sur ce terrain de jeu... Surtout qu'Ambroise continua de l'étonner, allant jusqu'à lui sauter dessus, et lui lécher le contour de ses lèvres avec la langue... Hummmm, contact succulent!

- Oui, je t'emmenrais voir les moldus, et tout ce que tu veux Ambroise, après tout, comme tu le dis, le Ministère n'a rien cotnre nos familles et nous serions loin de cette foutue guerre...

Ambroise était vraiment espiègle, féline, en plus d'être séduisante, ce qui induisait que John, qui aurait sans doute préféré le faire ailleurs et avait été de toutes façons pris au dépourvu par tant de rapprochements physiques, aurait bien du mal à résister aux assauts de la donzelle. D'ailleurs, il n'eut pas le temps de dire ouf qu'il se retrouvait les poignets bloqués au dessus de sa tete tandis que les lèvres de sa petite amie entreprenaient de lui embrasser le corps. Bien entendu, John ne pouvait pas rester de marbre et préparait la riposte, alors qu'Ambroise vint coller son visage au sien et lui murmurer de tendres paroles...

- 2tourdis par toi, par ta beauté....

John se laissa totalement aller, et poussa avec ses bras et ses genoux, inversant les positions des deux tourtereaux. il captura avec désir els lèvres de sa petite amie, l'embrassant passionément tandis qu'il se retrouvait au dessus, caressant chacune de ses formes. Après plusieurs instants de longs baisers, John se mit à embrasser Ambroise dans le cou, tout en passant ses mains sous le corps à al jeune femme, caressant son doux fessier...

~ Se sentir bien, toucher le bonheur du bout des doigts, et avoir des petites paillettes de gaieté dans les yeux. Voilà ce que rêve toute personne existante sur terre. Voilà ce que l’on cherche, et ce que parfois on ne trouve jamais ou alors qu’on fait qu’effleurer. Il faut néanmoins savoir que tout n’est qu’illusion, tout est dans la tête. Si à cet instant, je m’exclamais tout fort : Oh John je suis très heureuse d’être avec toi ! Je le croirais. ~

~ Oui, vraiment. Il suffisait juste de forcer le passage. Et entre les mains de John, entre ses caresses, l’odeur sucré de ses lèvres et toutes ces douceurs, j’aurais pu m’enivrer et croire vraiment au bonheur. Et tout cela pourquoi ? Parce qu’il arrivait à réveiller je ne sais quoi, et que mon corps et mon cœur appréciait grandement. Je n’arrivais pas vraiment à lui donner un nom, mais entre ses bras une grande sérénité me serrait le cœur et des étincelles de plaisir me réchauffaient le corps. ~

~ Très vite je me retrouvai en dessous de John, et j’hoquetais de surprise avant de sourire tendrement et d’attraper malicieusement ses lèvres, les mordillant quelques instants. Puis, aussi agile qu’un serpent je me tortillais vers le mur m’échappant de ses délicieuses caresses et approchai mon visage vers lui, nous séparant de quelques millimètres moqueurs. Je lui soufflais sur le bout de nez, avant de l’attraper par le cou et de me coller contre son corps lui offrant un baiser aussi brûlant qu’un terrible brasier, mes gestes se faisant plus langoureux. Puis je susurrais. ~

- « La folie, bien que flatteuse, est un péché vilain cavalier … »

~ Et c’est lorsque je voulus déboutonner la chemise de John pour pouvoir lui prodiguer de plus amples plaisirs qu’un bruit effrayant me fit bondir sur le lit. Je me recroquevillais sur moi même, posant mes douces boucles blondes sur le torse de John. Je levais fébrilement mes yeux chocolat vers lui, avant de lui souffler un petit : ~

-« C’était quoi ? »

~ Je n’étais pas vraiment terrorisé non, mais cet endroit avait réussi à refroidir mes ardeurs, pour mon plus grand malheur ! Une sonnerie d’alarme imaginaire vrillait mon cerveau, elle semblait être une mélodie d’alarme. Des énormes panneaux clignotaient un message continu : S’enfuir ! S’enfuir. S’enfuir. Et, ces messages subliminaux avaient eu raison de moi : Je voulais partir. J’attrapais la manche de John, avant de m’exclamer d’une voix légèrement moins chantante que d’habitude. ~

-« Dis …mon Serdaigle préféré, ne voudrais-tu pas partir ? Rentrer à Poudlard ? »

~ J’étais assez déçue. Oui, j’avais brisé un moment magique, un moment que j’avais désiré, et que j’avais commencé de plus. Je ne voulais pas repousser John, surtout pas ! Un goût amer emplissait ma bouche, j’étais plutôt frustrée et vexée. Tellement, que je poussais un soupir résigné, avant de me lever du vieux lit et d’approcher de la porte, ma main tenant fermement ma baguette. Dans un geste entendu je prononçais un « Lumos » d’une puissance un peu plus élevé. ~

~ Toute la pièce et une partie des escaliers s’allumèrent d’une lumière éblouissante. Une clarté surnaturelle, magnifique, presque romantique. La lumière allumait des éclats ambrés dans mes prunelles et dans un mouvement gracieux et auréolé de la lumière blanche je me retournais vers John. ~

- « Tu viens alors ? Je crois que le soleil est en train de décliner ! On n’a pas vu l’heure passé, c’est étonnant …Il faut vite rentrer ! Une préféte doit être rentré à l’heure ! Sinon ça va être la catastrophe...

»

Expliquais-je presque affolée maintenant.

LOrsque John inversa la position dans laquelle il se trouvait avec Ambroise, celle ci laissa échappa un petit bruit surpris. Sans doute ne s'attendait elle pas à ce que lui prenne les devants, ce qui était effectivement surprenant, mais il ne fallait pas se leurrer: il désirait Ambroise, tout comme elle le désirait, enfin, c'était en tous cas ce que pensait le jeune Britannique. Certes, il était tôt, certes, ils étaient actuellement en pleine période de crise également, et ils n'avaient pas la tête à ça, mais après tout, ils étaient jeunes, et sans aller trop loin, ils pouvaient tout de même s'amuser un peu et laisser s'exprimer un peu plus leurs sentiments. Bon, ils étaient jeunes aussi, mais les doutes de John s'envolèrent immédiatement après le tendre sourire que lui fit Ambroise, et le fait qu'elle prit possession de ses lèvres à son tour ne pouvait que marquer son approbation.

D'ailleurs, sa petite préfète l'étonna en se torillant sous lui, pour mieux venir coller son frêle corps contre le sien. Les deux tourtereaux commençaient à s'échanger des baisers aussi brûlants que le désert. La folie est un péché? Alors, John était un pecheur, un immonde pecheur qui s'enfonçait chaque seconde un peu plus vers la damnation éternelle, sans aucun espoir de rédemption, car il était totalement fou d'Ambroise. Il se perdait totalement, se jetait corps et âme vers les bras de la sorcière qui l'avait ensorcelé. John n'aurait trop su dire à quel instant il avait basculé, mais il savait que ça n'avait que peu d'importance, il était amoureux... Ambroise se mit alors à lui déboutonner la chemise, ce qui fit totalement chavirer les sens du jeune Pirkins, incapable d'avoir une seule pensée cohérente. Mais tout aussi soudainement, un craquement se fit entendre, arretant totalement la jeune femme dans sa besogne!

~~Oh non t'arretes pas~~

- Je ne sais pas du tout, mais je m'en fiche un peu. Ne t'inquiètes pas, s'il arriverait quelque chose, je te protégerais.

C'était plus que des simples mots, c'était une véritable promesse. Mais c'était une promesse que John se savait bien incapable de tenir, pour la simple raison qu'il avait juré la même chose à ses parents, et que le destin en avait décidé autrement. Néanmoins, sans être une assurance, John savait qu'il venait de se promettre à lui même qu'il ferait tout son possible pour protéger celle qu'il savait avec certitude qu'il aimait. Mais avant celà, se fut une Ambroise un peu paniquée qui lui répondit et lui demandait de partir. John était déçu, mais n'insista pas: il restait le doute suivant: s'ils auraient été jursqu'au bout, ne l'aurait elle pas regretté? John ne savait pas trop quoi en penser, mais savait qu'il en aurait le loisir plus tard. Ambroise n'avait plus la tête à ça et désirait rentrer au chateau. Elle avait raison après tout, ils risquaient de gros ennuis et elle sa place de préfète, et ça John ne pouvait le risquer.

- Pas de soucis je comprends, allez, on rentre!

John s'approcha de sa petite amie, lui déposa un baiser sur le front avant de prendre sa main dans la sienne, puis commença à sortir de la cabane hurlante, direction le chateau....

» Petite promenade...[libre =p]
» froide promenade [pv un michant ou un gentil)
» une petite sign
» Petite ballade [Emy]