Ce cher Sigmund (comprenez Freud) parlait du conscient et de l'inconscient, mon Dieu, euh non attendez, je n'ai pas de Dieu. On recommence.
Ce cher Sigmund parlait du conscient et de l'inconscient, ben mon vieux, s'il m'avait rencontré il ne ferait aucun doute que je l'aurais intrigué. Laissez-moi vous expliquez un peu ce qui m'arrivait, the story of my life dirait les Social Distorsion. Vous l'aurez noté, je ne suis plus le même qu'au commencement et tous les changements qui avaient eu lieu à mon niveau, était entièrement dépendant et cause d'une seule et même personne, moi. Je n'en avais pas honte, comprenez-moi bien, je n'étais plus moi qu'à 50% je dirais même à 25%. Depuis récemment, il y avait au fond de moi cette petite voix dans ma tête, qui me disait d'agir comme un être plus irresponsable que je ne le suis sans l'entendre. Elle me disait de devenir un autre moi, de devenir une genre d'avatar de la liberté d'opinion mais aussi de la libre pensée et de la libre opinion. C'est ainsi qu'il était né, ce je ne sais quoi qui vit en moi, sort d'anté-moi qui habite mon corps et qui par moment surgit comme un démon pour me contrôler. Cas de schizophrénie. Sauf que mon mauvais moi détruisait ma vie, et que je pouvais que de plus en plus difficilement réprimé ses agissements.
J'essayais de m'arranger de cette situation, mais ce n'est pas facile, il m'avait fallu du temps pour me rendre compte que je devenais schizophrène, je n'avais pas envie de l'accepter et je tentais d'avoir une vie sociale normale. L'abandon, je ne connaissais pas, mais il m'arrivait de me dire que ce serait une bonne idée de le laisser agir qu'il disparaisse après. Non, ce n'était pas une solution et je me rendais compte que je contrôlais ce corps plus souvent que je ne le pensais, je devais utiliser ses moments pour être plus fort dans ma lutte contre cette autre moi. Ce n'était pas gagné, j'avais crée cette "personne", elle était mes désirs les plus profonds, pas vraiment sex, drug and Rock'n'roll, il aurait fallu rajouter fire. Cette "personne" faisait ce que je me réprime de faire, ce que je ne fais pas, elle le fait, elle est mes désirs, elle est ma vie.
Et moi j'étais dans une rue à réfléchir à cela comme un sombre crétin, je poussais au hasard la porte d'un bar et j'y entrais, vêtu de vêtements moldu comme à mon habitude, une veste en cuir brun, un T-Shirt vert sous une chemise à carreau blanche et bleu, un jean bleu. Je n'étais peut-être pas la bête de sexe qu'était mon autre, mais je n'avais rien contre une soirée avec une femme. Sauf que dans ce bar, la "femme" que j'allais rencontrer dans quelque seconde n'était pas vraiment en âge d'avoir ce genre de relation. Je faisais un pas en jetant un oeil vers le contenu du bar en terme de personnes et ce fut le drame, au moment où je signalais au barman de me faire une pression. Enfin le drame, dramatisation inutile, d'autant que la demoiselle avec qui nous nous étions percutés, s'était de suite excusée en fille très bien. Je souris en lui disant que ces excuses étaient acceptées. Dans le même temps, je l'avais invité à s'asseoir à la table où elle était récupérant les boissons préparées par le barman. M'asseyant face à elle, je posais son verre devant elle, et ma pinte devant moi:
- Ne vous inquiétez pas pour tout à l'heure, j'ai connu autrement plus douloureux qu'une demoiselle qui me percute. Je comptais vous demander si ça vous dérangeait si je m'assois face à vous, mais comme vous êtes une élève en aucun cas supposée être ici, je passerais cette question sous silence, dites-moi plutôt comment vous appelez-vous?