Recherche un emploie [Antonin Dolohov]

Waldrade Théophane était bien décidé à se trouver un emploie. En effet, vivre ainsi au jour le jour, ne sachant que faire. De plus, elle avait envie de gagner un peu d’argent et être quelque chose dans la société. C’est pourquoi, elle se rendit au ministère ce jour là, car de toute évidence, elle n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle allait faire. D’ailleurs, elle se moquait un peu du style de métier qu’on lui proposerait. Le simple fait de penser qu’elle avait une profession constituerait pour elle une grande satisfaction. Malgré tout, elle se demandait si elle avait au moins une chance de décrocher un travail.

Waldrade se retrouva très vite dans l’atrium. Là, une foule de personnes se pressait pour avoir accès aux ascenseurs afin de monter à leur étage respectif. Elle n’était encore jamais rentrée au ministère, ce qui expliquait son visage émerveillé en observant les murs, le plafond, les décorations. Mais ses yeux restèrent fixer pendant un long moment sur une immense sculpture noire, représentant une sorcière et un sorcier assis sur un entassement d’êtres humains. Waldrade pensa immédiatement que ces derniers devaient symboliser les moldus. Au bas de la sculpture, était gravé une phrase en lettre d’argent : LA MAGIE EST PUISSANCE.

Waldrade resta bouche bée. Jamais elle n’avait encore vu de personnes qui détestaient à ce point les moldus. Elle devait avouer qu’elle ne les aimait pas non plus mais pas au points de les réduire en esclavage ou quoi que ce soit d’autre. A vrai dire, elle n’y avait jamais pensé mais maintenant qu’elle venait de voir ça, elle songea que ce serait finalement assez amusant… Un sourire étira son visage rêveur mais il disparut bien vite. Elle n’était pas venue ici pour réfléchir à des plans diaboliques. Le problème, c’est qu’elle ne savait pas à qui s’adresser d’autant plus que la foule masquait un peu la vu. Il était difficile de s’y repérer surtout quand c’était la première fois qu’on mettait les pieds au ministère.

Au loin, elle remarqua une affiche. On y voyait le ministre avec une grosse écriture rouge sang qui indiquait : LE MINISTERE RECRUTE. Waldrade se fraya un chemin vers l'annonce et resta planté devant.

*Et maintenant ? Que faire ? Ou faut-il aller ? * se demandait-elle

Ca y est il avait réussi. Le Ministre allait être ravi. Sa première mission n’avait pas échouée…

Antonin entra dans l’atrium du Ministère, une foule immense comme chaque fois. Il se créa un chemin parmi celle-ci ou du moins essaya. Un passant énorme de chez énorme bloquait l’accès aux ascenseurs. Non mais… Pourquoi ça existe des personnes qui pèsent 500 kg ? Encore heureux qu’il était sorcier car s’il était moldu, il n’aurait pas pu vivre. Dolohov lui sortit sa baguette et lança un bête sortilège pour le faire bouger. QUOI ? L’homme se dégonfla d’un coup, se propulsant, planant à travers tout l’atrium. C’était donc juste une farce… Antonin se dirigea vers lui furieux. Non mais pourquoi il fait ça dans le ministère ? Un terroriste résistant ? Un moldu désemparé ? Antonin allait vite le deviner. Il avança vers l’intrus et arracha de ses propres mains la capuche de celui-ci.

- FLINT !

Oh non un de ses propres employés, aussi débile qu’il est a fait cela. Le Mangemort le regarda, furieux, marmonna un truc comme "Midi … Dans mon bureau !" et lâcha son emprise. Il le regarda encore sous un air de pitié puis partit. Mieux valait ne pas se faire remarquer à cette heure de la journée.

Tiens donc, une femme devant le panneau pour recruter. C’est peut-être son jour de chance… Antonin dériva très vite sa marche pour se retrouver derrière la jeune femme.

- J’ai peut-être du boulot pour vous … si ça vous intéresse …

Waldrade sursauta légèrement au son de la voix de l’inconnu. Elle ne s’attendait pas du tout à ça ce qui la désempara pendant un moment. Pas beaucoup de monde osait lui adresser la parole ce qui explique sa soudaine stupeur. Elle se retourna lentement, le visage étonné.

- Je euh… Si vous avez un travail à me proposer… Oui je suis tout à fais partante ! C’est d’ailleurs ce pourquoi je suis venu. Vous travailler ici ? Comment vous appelle t-on ? Autant se présenter tout de suite. Je suis Waldrade Théophane.

Elle lui tendit une de ses mains pour serrer la sienne. Elle avait remarqué que le baise main était une chose qui ne se faisait plus et que ceci avait été remplacé par une poigné de main comme il appelait ça maintenant. Enfin bref, elle essayait de s’adapter voilà tout ! Waldrade examinait l’homme avec attention. Un beau ténébreux constata Waldrade mais qui voudrait d’une vampire comme petite amie ? De toute façon, ce n’était pas son style ! Elle observa un moment le sol et perçut qu’elle n’avait pas d’ombre malgré la forte lumière qui éclairait l’atrium. Bien sur, Waldrade s’en doutait ! Un vampire n’avait pas d’ombre. Ni de reflet dans un miroir. Mais de toute évidence l’ombre n’était pas la chose à laquelle ont faisait le plus attention chez quelqu’un ! C’est pourquoi elle évita de se soucier de ça. Car, si l’homme en face d’elle se doutait de ce qu’elle était réellement, il y a de forte chance pour qu’il l’expulse sur-le-champ et refuse finalement de lui accorder le poste qu’il pensait pouvoir lui donner. Soudainement, quelqu’un la bouscula. Elle tituba un peu sous le choc mais voyant l’homme continuer son chemin sans s’excuser, cela l’irrita. Immédiatement, elle retint le quidam par le bras et avec une force inattendu, le plaqua contre le mur avant de lui dire d’une voix autoritaire :

- Il me semble que vous m’aviez culbuté à l’instant ! Et il ne me semble pas avoir entendu des excuses…

L’homme voulu protester mais Waldrade l’en empêcha :

- J’attends…

Le visage de Waldrade avait un air si mauvais que le sorcier bredouilla quelque paroles pour demander son pardon. Au bout d’un moment, elle le relâcha.

- Quel manque d’éducation ! Cracha t-elle avant de se retourner vers le premier personnage.