Insomnie [libre]

Syerra entra chez elle, l'air morose et fatiguée, comme d'hab, quoi. Elle laissa tomber son manteau sur le sol, et alla directement se chercher de quoi s'abreuver dans la cuisine. Elle opta pour un simple thé, histoire de se détendre. La jeune femme prépara le tout, se dirigea vers le salon et s'assit doucement sur un des canapés présents dans la large pièce. Non mais quelle journée? Après avoir ''rencontré accidentellement'' le mangemort Torben Badenov et avoir failli à une partie de sa tâche, Syerra devait aller au Ministère, question d'exécuter les ordres de Badenov...Bref, elle n'irait certainement pas ce soir, cette nuit plutôt. De plus, elle n'aurait sans doute pas une audience aussi rapidement. Mieux vallait-il attendre...

L'auror porta sa tasse de thé à ses lèvres et but une petit gorgée. Elle ferma les yeux, rapidement détendue. Elle continua donc à siroter son thé, s'adonnant à son passe-temps favoris: se perdre dans ses pensées.

Après quelques instants, elle rouvrit les yeux pour bien observer la pièce. Il était si bon d'avoir un chez-soi, surtout après des années d'errances. Un point de repère, en fait. Bref, c'était bien un des seuls endroits où elle se sentait en sécurité et bien, surtout. Enfin, il était certain qu'elle y vivait seule, sauf quelque fois: un vieux chat noir, qui semblait errant, venait gratter à sa porte. Fait étrange, elle s'y était attachée, attendant toujours sa venue avec une certaine hâte.

En pensant à lui, elle se leva et alla se poster près de la fenêtre. Peut-être allait-il venir lui rendre une petite visite ce soir? Vue le temps froid qu'il faisait en cette nuit, Syerra eut un pincement au coeur.

-Allons, reprend-toi Syerra, ce n'est qu'un animal...

Qui lui tenait compagnie. Bon, elle s'éloigna de la fenêtre. De toute façon, s'il venait, il gratterait à sa porte, nul besoin d'attendre sa venue, surtout qu'il ne venait jamais au même moment...

Kristin érait dans les rues sombre de pré au lard à la recherche d'une vieille maison, celle des Van Blaken. C'était l'une des rares piste que la vampire avait trouvé dans son vieux journal. Elle ne le lâchait plus, découpant les articles qui l'intéressait. Ne trouvant toujours rien sur son chemin, elle décida de faire demi tour et d'aller jeter un coup d'œil vers l'extrémité du village, elle n'y avait pas encore été. D'ailleurs en y pensant, la jeune femme n'avait pas eu le temps de visiter grand chose depuis son arrivée. Ne pouvant sortir que de nui, son temps d'exploration était compté. Finalement elle traversa plusieurs rue déserte et trouva enfin une maison, elle était très éloigné du village, ça ne pouvait être que là. rassuré d'avoir enfin réussit le début de la mission qu'elle s'était fixé, Kristin s'approcha, se cachant dans l'obscurité. Non loin de la demeure, elle vit un chat noir qui la scruta du regard avant de monter sur le toit.
Légèrement intéressée, elle l'observa quelques instants avant de s'avancer d'un pas franc vers la maison. Elle était venu un peu espionner. elle savait parfaitement que la personne qui habitait là n'était pas du même côté qu'elle. Aussi, elle avait besoin d'en savoir plus avant d'agir.
Elle avança doucement vers la porte et frappa, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien inventé pour entrer.

Attendant une visite de la part de son compagnion nocturne, la jeune femme s'affairait à ranger la vaiselle fraichement lavée, histoire de passer de le temps. Puis elle finit rapidement sa tasse de thé, qu'elle déposa sur le comptoir, près de la table à manger. Elle regarda finalement l'heure...Pourquoi le chat n'était-il toujours pas arrivé? Elle se sentait atrocement seule, surtout que cet animal était un des seuls que Syerra appréciait la compagnie. Apparament, elle devrait sans passer cette nuit.

Peu d'instant après, on vint frapper à sa porte d'entrée. Tiens, qui donc pouvait bien venir la voir? Un itinérant? Un perdu? Un fou? Bah tiens, la vie est parrée d'imprévus. Enfin, la jeune femme s'approcha de la porte, une pointe d'hésitation. Sa baguette, où était sa baguette. Elle chercha vivement du regard l'endroit où se trouvait son manteau. L'auror le répera non-loin de là, fouilla dans les poches puis retira finalement sa baguette, qu'elle cacha derrière son dos, en toute subtilité. Puis elle alla de nouveau vers la porte et l'ouvrit.

Une femme aux apparences jeunes se tenait devant elle. La connaissait-elle? Il lui semblait que non, les traits de ce visage lui était parfaitement inconnue. La nuisant fronça légèrement les sourcils

- Bien le bonsoir

Elle marqua une pause

-À qui ai-je l'honneur?

Demanda-t-elle, hésitante, à la nouvelle venue. Elle tenait bien fermement sa baguette, qu'elle tenait camouflée derrière. Elle observait d'un regard interrogateur l'étrangère. Que pouvait-elle bien faire chez elle, à une heure aussi tardive? De plus, Syerra remarqua le teint anormalement pale de cette femme...Hum, une vampire?

Kristin attendait tranquillement devant la porte, jetant un bref regard derrière elle afin de vérifier que personne ne l'avait suivit. Elle ne connaissait pas du tout la ville et se méfiait beaucoup des autres. Puis son attention fut attiré par des bruits de pas derrière la porte. Visiblement la personne qu'elle cherchait était bien présente, à moins qu'elle ne soit pas seul? ..
Hum peu probable à cette heure tardive. Elle toucha légèrement la peau de son visage, elle était glacée. Se disant qu'une Auror saurait tout de suite reconnaître sa nature, elle devrait trouver une bonne excuse pour justifier sa présence.

La porte s'ouvrit doucement et Kristin pu observer de se syeux bleus cristallins la jeune femme qui se tenait devant elle. Elle la regarda encore quelque instant puis souris.

-Bonsoir. je vous prit de m'excuser de venir frapper à votre porte en cette heure tardive mais j'ia grand besoin d'aide. Je me présente, Kristin Nokotay, je suis nouvelle dans la région, j'ia voyagé beaucoup ces derniers jours et je suis assez fatiguée. Aussi j'aimerais savoir si vous pourriez m'héberger cette nuit ainsi que le lendemain durant la journée. Je ne connais pas très bien la ville et les auberges des alentours ne m'inspire pas confiance.

Kristin trouva son explication assez pertinente, après tout après avoir croisé une autre vampire dans l'auberge du chaudron baveur, elle aimait beaucoup moins cet endroit. Et puis si elle passait un peu de temps chez l'Auror, peut-être récolterait-elle plus d'informations sur ce qui se passait en ville.

Se remettant de cette surprise qu’était une visite inattendue, Syerra alla ouvrir sa porte d’entrée. Derrière celle-ci se trouvait une femme au teint pale, laquelle l’Auror soupçonnait fortement d’être un vampire. C’était toujours étonnant de rencontrer ces personnes sortant de l’ordinaire. Enfin, celle-ci se présentant donc, tout en ayant l’obligeance d’expliquer le motif de cette visite nocturne. Kristin Nokotay, non, ce nom ne lui disait absolument rien, mais la requête de celle-ci, par conte…L’étrangère lui demanda de l’héberger cette nuit et le lendemain, en journée. Certes, elle ne pouvait pas la laisser dehors, avec un froid pareil, ce serait, comment dire, inhumain. Ironiquement, Syerra est une Auror…Bon disons simplement qu’elle se sentait âme charitable, pour une fois.

-Je peux vous héberger ce soir, mais je suis dans l’obligation de ne pas pouvoir vous offrir mon hospitalité demain, j’ai quelques…obligations en ville. Toutefois, il n’y a aucuns problèmes pour cette nuit.

Dit-finalement la jeune femme. Décidemment, jamais elle ne se serait doutée avoir la visite d’un vampire, enfin. Syerra dégagea le passage de l’entrée, pour qu’ainsi Miss Nokotay puisse entrer.

-Je tiens à vous prévenir : je suis insomniaque, donc vous risquez de m’entendre lors de mes déplacements.

La nuisante porta son regard dans le salon. Sans doute Kristin dormirait-elle sur le canapé…Syerra se retourna soudainement vers le vampire. Elle avait oublié de se présenter, stupide oubli de sa part.

-Oh, j’oubliais…Je suis Syerra.

Ajouta-t-elle, un mince sourire aux lèvres. Cette inconnue paraissait trop aimable pour être sous les ordres du Maître des Ténèbres, mais bon, il fallait toutefois savoir se montrer ‘’convenable’’ avec tous. Étrange fait, l’Auror était plutôt d’humeur bonne, pour une des rares fois que cela lui prenait…

Krinstin acquiesça et souris. Même si son haute était du ministère, elle était agréable ce soir là avec une inconnu qui de plus était une créature magique.

-Je vous remercie de votre hospitalité, je serais partit demain matin avant le levée du soleil.

De toute manière elle n'avait pas vraiment le choix si elle tenait à ne pas bruler vivante en à peine dix secondes.

Finalement l'auror recula d'un pas et kristin entra dans le salon. C'était vraiment une maison charmante, elle lui rappelait son ancienne maison qu'elle partageait au temps jadis avec son mari défunt. La vampire avait eu bine raison de venir ici. Ainsi elle pourrait un peu se reposer car le jour elle devait sans cesse éviter le soleil, et de plus elle pourrait en apprendre un peu plus peut-être sur le ministère et ses eennemis. Elle entendit l'auror affirmer qu'elle était insomniaque. Sela ne dérangerais pas la vampire, elle même ne dormait toujours que d'un œil, s'attendant à tout instant à recevoir une attaque à coup de pieux dans le cœur.

-Il n'y a pas de soucis, vous êtes déjà très généreuse de m'avoir ouvert votre porte à cette heure.

Puis son haute se présenta, kristin se retourna vers elle et souris.

-Enchanté de vous rencontrer Syerra, vous avez une très jolie maison.

Kristin ne dit rien du fait qu'elle connaissait déjà le nom de l'auror pour l'avoir vu dans un journal.

Après avoir laissé la jeune femme entrer dans son logis, Syerra referma la porte derrière celle-ci, jetant un œil à l’extérieur : il semblait bien que le chat ne viendrait pas. Dommage. Enfin, elle se retourna vers Kristin, acquiesçant aux paroles du vampire. C’était déjà exceptionnel que l’Auror eut accepté la compagnie d’un inconnu dans sa demeure, il fallait avouer que Syerra avait toujours moins de difficultés à ‘’apprécier’’ ceux que plusieurs qualifiaient de différents, car elle se sentait un peu concerné, se sentant fort souvent éloigner des autres. Bref, elle prit la peine de répondre à Miss Nokotay, qui venait de complimenter sa maison.

-Merci, cette maison est un héritage de ma défunte mère.

Ayant une petite pensée pour cette femme qu’elle ne connaissait que de dires et photographies, Syerra eut encore se sentiment désagréable : une part lui manquait, une part de vérité, de souvenirs. C’était une sensation que la nuisante détestait particulièrement, car, à en croire sa tante, sa mère ne valait pas mieux qu’elle…Cette horrible femme qu’était sa tante paierait cher ces horribles affronts, d’ailleurs, la sorcière s’était réjoui d’apprendre que cette vieille folle pourrissait vivante, trêves de réjouissances, Syerra pensa immédiatement à installer le canapé. Elle prit donc la peine d’aller fouiller dans une armoire présente dans la salle de bain, en sortit une couverture chaude ainsi qu’un oreiller. Elle porta le tout dans le salon.

-Voilà, je dépose le tout ici.

Elle se retournant, pour faire face à son interlocutrice. Syerra posa une question qui lui vint soudainement à l’esprit.

-Errez-vous souvent, comme cela, à la recherche d’un toit où dormir?

S’informa la sombre jeune femme. Il était évident que la vie d’errance n’était pas appréciable, surtout après en avoir vécu l’expérience elle-même.

Kristin acquiesça simplement les paroles de l'Auror. Elle se sentait nu peu mal à l'aise dans une maison qui n'était pas la sienne, mais peu importe. Elle la regarda sortir une couverte ainsi qu'un oreiller puis son haute les installa sur le canapé.

-Merci ...

Cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas dormit sur un canapé. Son vieux lit dans un immeuble délabré ne lui manquait pas tellement en y réfléchissant, mais c'était quand même sa maison. Puis elle pensa à la réponse qu'elle pourrait donner à la question que Syerra venait de poser. Elle décida finalement de dire la vérité.

-Non ce n'est pas du tout mon style. Il y a quelques jours encore j'habitais à mon appartement suis se trouve en amérique. Depuis que je suis arrivé ici je tente quelques auberges mais je n'y suis pas tellement apprécier, il y a de quoi j'imagine, les vampires ont assez mauvaises réputation.

Et c'était peu dire, depuis le scandale au chaudron baveur elle n'osait plus y remettre les pieds.

Après avoir posé une question qui lui vint à l’esprit, l’Auror s’assied sur le deuxième canapé qui se trouvait dans le spacieux salon, croisant ses jambes puis écoutant attentivement la réponse que lui prodigua le vampire. Celle-ci lui avoua que les êtres tels qu’elle n’était pas très apprécier. À l’évidence, cela de devait pas être facile à tous les jours de vivre tels que ces êtres étaient. Dommage que si peu de gens ne soient pas ouvert d’esprit, enfin, Syerra n’était pas trop en mesure de comprendre totalement la situation de Kristin, car la jeune femme n’avait pas à subir de quelconques représailles.

-Cela ne doit pas être une partie de plaisir de devoir supporter tous les regards sur vous…

Évidemment, supporter des regards de dédain était toujours agressant. Surtout venant de la part de personnes en qui l’ont pensaient avoir confiance. L’essentiel dans cela, c’était la vengeance. Bon sang qu’elle s’était vengé dans le passé. D’ailleurs, elle n’hésiterait pas à recommencer. Ô combien était douce cette sensation de mal, transcendant votre esprit, vos gestes…Extase pouvait bien être le synonyme de vengeance, tant l’émotion qu’apportait celle-ci était grandiose. Il y avait bien longtemps que Syerra voulait ressentir encore une fois cette puissance. Enfin, cela ne saurait retarder, patience, très chère, patience. L’Auror se ressaisit, car elle n’était pas seule, ce n’était pas trop le moment de ‘’s’évader’’.

La jeune femme se leva dans le but d’aller se resservir une tasse de thé. Elle prit la peine de se retourner et en demandant

-Voulez-vous du thé?

Politesse était toujours de mise, au risque de paraître trop aimable. Quel dilemme. Bon, elle était un tantinet de bonne humeur, autant mieux en profiter XD

Krinstin souris de nouveau. L'Auror lui faisait vraiment un bon acceuil et le vampire se sentait un peu coupable de vouloir chercher ici des informations sur les mangemorts du ministère, mais elle savait bien que même sous les apparences, il fallait toujours se méfier du dragon qui dort. Elle regarda un peu autour d'elle afin d'observer les différents objets de familles qui pourrait la renseigner d'une quelconque manière, puis ne trouvant rien qui lui paraisse anormal, elle s'installa doucement sur le bord du canapé. Elle se rappela alors de l'accueil chaleureux qu'elle avait eu de la part de Virginie, elle aussi était nouvelle en ville et même en tant que vampire, elle ne l'avait pas jugé pour cela. Kristin lui donnait à présent une place dans son cœur et elle savait qu'elle pourrait se tourner vers la jeune femme en cas de soucis. Elle répondit ensuite à la question posée.

-Oui et non. Etant se que je suis je sais dors et déjà à quoi m'attendre de la part des autres sorciers. Les moldu eux ne voit rien pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont pas au courent de notre existence, il pense juste que je suis malade lorsqu'il me voit. Pour les sorciers s'est un peu plus compliqué, la plupart des vampires étant voués au mal, on nous regarde de suite de haut et on nous accuse sans aucune raisons. C'est pour cela que je me cache depuis des années, je ne restait en contact qu'avec d'autre vampire ayant choisit la même voix que moi, ou alors de simple moldu que je voit la nuit dans les bars. Mais heureusement il y a des sorciers tel que vous qui savent qu'il ne faut pas juger une personne avant de la connaitre, peu importe sa nature.

Kristin se promis alors d'essayer d'en savoir plus sur l'Auror avant de la juger comme nuisant ou comme une alliée.

-Et vous, que faite vous dans la vie?

C'était une assez bonne approche, la vampire s'en félicita, puis son regard fut attiré par la porte d'entrée, un léger grattement venait de se faire entendre. Kristin se concentra et put sentir la présence d'un petit animal sur le porche.

Syerra écoutait avec attention la réponse de Kristin. Il était certain qu’elle devait avoir quelques alliés, amis. La jeune femme supposa que ce mode de vie n’était pas trop commode, déjà qu’elle-même n’appréciait pas tellement le sien, alors valait mieux ne pas imaginer ce qu’était la vie de tous les jours du vampire. Enfin, il devait avoir des moments meilleurs que d’autres, du moins, une supposition, encore une fois. Bref, l’Auror n’avait pas trop à se plaindre, elle s’en tirait relativement bien, jusqu’à présent. Bon, tout dépendait du point de vue, en fait. Kristin, à la fin de sa réponse, lui demanda ce qu’elle faisait dans la vie…Hum, Syerra se tourne les pouces, elle ne fait pas beaucoup de choses alors qu’elle devrait s’activer et au plus vite, c’est une imbécile de première qui, de plus, fait des erreurs de transplanage alors qu’elle ne devrait pas, puisqu’elle travaille au Ministère. Mais la nuisante se contenta d’une réponse forte simple

-Je suis Auror, depuis peu. Mais disons que j’ai erré plusieurs années avant de reprendre une existence un temps soit peu valable…

La jeune femme prit la peine de servir une tasse de thé à son interlocutrice. Elle prit sa tasse ainsi que celle de Kristin. Elle déposa la sienne sur une petite table, qui se trouvait non-loin du canapé puis tendit l’autre tasse, qui était destinée à Kristin. Alors que l’Auror allait s’asseoir, elle entendit de petits grattements en provenance de la porte d’entrée. La sombre jeune femme s’en approcha donc, l’ouvrit et vit avec une certaine gaieté ‘’son’’ chat, qui venait lui rendre une petite visite. Le gros matou noir vint se coller contre elle, en quête de caresses. Syerra se pencha donc, afin de prodiguer ces caresses que le vieux chat appréciait tant. En flattant le doux félin, l’Auror eut un petit sourire : décidemment, elle aimait bien ce chat. Elle le prit donc dans ses bras et l’emmena dans le salon, puis s’assit. Le matou se roula en boule sur les cuisses de Syerra, ronronnant.

-Je t’attendais toi…

Dit-elle à voix basse, avec ce même sourire aux lèvres, attendrit par son compagnon poilu.

Kristin acquiesça et la remercia pour la tasse de thé d'un simple signe de la tête. Elle écouta attentivement sa réponse, elle était forte intéressante. La première partie, Kristin le savait par avance, si non elle ne se serait pas trouvé là, tant dit que pour la deuxième, le fait que l'Auror eu une vie d'errance quelques temps pouvait toujours servir. Ainsi donc elle aussi avait fuit quelques temps, la vampire se demanda si elle allait oser lui poser la question du 'comment et pourquoi" mais s'arrêta quand son hôte alla ouvrir la porte, avant même de le voir, la créature des nuits savait ce qui allait entrer. Un petit chat apparu derrière la porte et Syerra le prit dans ses bras. Peut-être étais-ce le sien. Elle attendit que la membre du ministère revienne afin de répondre.

-Cela nous fait donc un point commun, nous connaissons tous l'errance un jour dans notre vie. Sans indiscrétion, qu'est ce qui vous a poussé à partir?

Finalement elle s'était décidé à poser sa question, de toute manière au pire elle n'aurait pas eu de réponse et puis c'est tout. La vampire sentit que la nuit allait être longue dans sa quête d'informations.

Ayant finalement eut la visite tant attendu de son compagnon nocturne, Syerra retrouva donc une certaine ‘’paix’’ d’esprit. Enfin, elle alla reprendre place dans le salon, accompagné du sombre matou. Celui-ci s’endormit rapidement, trouvant le confort sous les caresses de l’Auror. Enfin, Kristin lui posa de nouveau une question. Sans indiscrétion, disait-elle? Il lui semblait relativement indiscret de s’immiscer dans ce genre de souvenirs, mauvais souvenirs, soit dit en passant. Disons simplement que la réponse était assez nulle, dénuée de toutes informations : ces années ‘’d’exiles’’ avaient été toutes à fait volontaire, personne ne l’avait poussé à le faire, de toute façon, elle ne l’aurait pas fait, s’il y avait un quelconque personnage derrière cette décision que fut l’errance.

-Il n’y a pas vraiment de raisons, j’ai pris la décision de partir, une idée qui me trottait depuis un moment en tête. Finalement, j’ai simplement écouté ma raison, qui me dictait fortement de quitter tout point fixe de ma vie.

En fait, c’était la stricte vérité. Syerra en avait simplement eut marre de vivre dans ce pensionnat, plein d’imbéciles heureux, ne songeant qu’à leur pitoyable avenir. Que c’était misérable! La jeune femme avait haï ces endroits plein à craqué de jeunes écervelés, se cherchant toujours une raison aussi minime était-elle, d’aller à Poudlard. Dieu qu’elle détestait ce nom…Surtout que Dawson y était allé étudier. L’Auror repoussa immédiatement l’image de cet homme méprisable de son esprit, retournant à ses caresses, qui faisait ronronner de bonheur le vieux chat.

-Et vous, pourquoi avoir décidé d’errer? Était-ce un pur hasard ou un simple appel de votre esprit?

Effectivement, plusieurs s’exilaient de leur vie monotone, sur un simple éclair qui leur était soudainement venu en tête. La plupart trouvait leur compte dans ce mode de vie marginal. La nuisante tendit sa main vers sa tasse de thé, la prit et la porta à ses lèvres. Elle prit quelques petites gorgées de thé, puis déposa la tasse de porcelaine sur la petite table.

Krinstin acquiesça en silence. Elle comprenait ce départ, on avait tous à un moment de sa vie, l'envie irrésistible de tout plaquer, de tout laisser derrière soit et de prendre un nouveau départ. cela ne pouvait commencer que par un long moment de solitude. Elle croisa le regard de l'Auror quand cette dernière lui retourna sa question.

Kristin ne savait pas bien si elle était partit volontairement ou pas, un peu des deux en fait. D'un côté on ne lui avait pas laissé le choix et de l'autre la vampire avait finalement prit sa décision seule.

-Et bien c'est un peu compliqué. Mon départ remonte au jour de ma transformation en vampire. Ce n'était pas volontaire, enfin pas vraiment...
J'aurais pu rejoindre ma famille, mais j'avais peur de ce que j'étais devenue, j'avais peur de leur faire du mal inconsciemment, qu'il ne m'aime plus. Alors je suis partit, je ne les ai jamais revu à part le jour de leur enterrement. Donc oui, en quelque sorte mon exil était volontaire.

Oui c'était la stricte vérité. Elle aurait pu tout aussi bien pu rester, elle ne saurait jamais si son mari l'aurait accepté telle qu'elle était. Maintenant sa vie amoureuse était un désert totale, de toute manière qui aurait pu bien vouloir d'une vampire...
Une ombre de distresse passa sur son visage déjà très pâle. Elle se demandait si un jour elle aurait l'occasion d'être à nouveua heureuse avec quelqu'un. Puis se reprenant elle tourna de nouveua son regard vers Syerra.

-La solitude nous permet toujours de prendre du recul sur nous même. Qu'est ce qui vous a poussez à revenir, ou être vous vraiment revenu réellement de cette période?

Krinstin espérait ne pas aller trop loin dans ses questions, elle progressait lentement mais surement. Avant de poser une question, elle réfléchissait à ce qu'elle dirait à sa place. Jusque là, ça devrait tenir bon.

Écoutant avec attention la réponse tardive de Kristin, Syerra caressait toujours le matou noir qui dormait paisiblement sur les genoux de la sombre jeune femme. L’Auror ne pouvait pas vraiment comprendre la situation du vampire, bien sur le fait d’avoir peur de réaliser une réalité quasiment cauchemardesque n’était certes pas facile, mais bon, à l’usure, on devait s’y faire. Syerra avait, quant à elle, errer quelques petites années, avant d’être totalement attiré par la noirceur. Déjà jeune, elle avait toujours eu un penchant étrange et inquiétant face au mal, le tout se développa rapidement plus elle vieillissait. Ce côté avait toujours été en elle, sa tante elle-même la traitait comme un monstre, enfant, pas seulement parce qu’elle était sorcière, mais pour cette souillure en elle, cette souillure effrayante, redoutable. On pouvait bien comparer ce penchant à une tache ineffaçable.

-Ce qui ma poussé à revenir? Fort simple : le mal. Dans mon exile, j’ai développé ce besoin vital. C’est encastré en moi, cela vit en moi. On ne décide jamais dans quel clan nous sommes, c’est le clan qui vient nous chercher. Nous avons beau nous écarter de toutes réalités, nous n’y pouvons absolument rien. Je vis comme cela, avec cette attirance de la noirceur depuis que je suis toute petite. Il faut croire que la vie m’a tout bonnement offert cette existence, ni plus ni moins. Alors je n’ai fais que prendre ce qu’elle me tendait, voyez-vous…

Elle avait dit cela avec une simplicité, c’en était dérangeant. À croire qu’être ce qu’elle était pouvait être normal, de touts points de vue, c’en était inacceptable d'en venir à accepter une telle nature : être un monstre. En fait, lorsque la personne concernée parle de ce qu’elle ait, celle-ci ne voit pas le problème, c’est normal d’être comme cela. En laissant dériver ses pensées, elle continuait de caresser le chat endormi. Lorsque l’on observait bien Syerra, on pouvait bien croire qu’elle était une femme inoffensive, pff grave erreur.

Kristin l'écouta avec grand soin, notant chaque informations dans un coin de son esprit, cela pourrait peut-être un jour lui resservir. Elle était très doué pour la torture psychologique, qu'elle trouvait encore pire que celle physique. Car la mémoire elle, ne guérissait jamais d'une blessure comparé au corps. La vampire avait un certain "don" pour ce qui était d'affaiblir les autres mentalement, elle leur ressortait leur pire souvenir, l'utilisant de nouveua contre eux, pas besoin d'attaquer directement, la désarmé de tout ses moyens émotionnelles était parfait.

-Oui je comprend bien cela. On a beau essayer de fuir ce que nous sommes, notre nature revient toujours au galop. Il suffit juste de s'accepter soi même, ce que vous avez fait.

Kristin, elle, était tout l'inverse de l'Auror. Elle devait devenir selon son éducation, une prêcheuse des ténèbre, mais la jeune fille avait préféré une autre voix. Même en temps que vampire, ce qui aurait du l'inciter au mal, elle était toujours à luter pour le bien de tous. Paradoxal peut-être, mais c'était ce qu'elle était réellement, peu importe son apparence. Une autre pensée lui vint alors à l'esprit. Elle réfléchit quelques instants avant de demander.

-Qu'est ce qui vous attire tant chez le mal, son pouvoir?

Et c'était repartit pour une nouvelle question, la vampire en apprenait beaucoup ce soir là. Ne lui resterait plus vers la fin de sa nuit qu'à trouver des informations sur le ministère lui même. Elle y viendrait doucement, si elle le pouvait. Pour le moment elle n'était pas encore vu comme une ennemi, et faisait bien attention à ce que cela n'arrive pas, contre une Auror elle aurait eu du fil à retordre, même si elle ne doutait pas de sa puissance vampirique.

Mais c’est qu’elle était curieuse la petiote! Syerra n’aimait pas trop la façon dont son invité nocturne s’immisçait dans sa vie, ses pensées qui lui étaient si précieuses. Non, elle n’appréciait pas du tout même. Faisant tout de même fi de toutes allusions déplacées, elle se contenterait seulement de ‘’détourner’’ ses réponses, comme elle aimait tant le faire, histoire de s’amuser, tout bonnement. Enfin, le mal, ce qui lui apportait? Fort simple, mes enfants, fort simple…

-Il m’offre de l’amusement, du divertissement. Je ne me suis jamais autant amusé de toute ma vie, sachez-le…

Elle avait répondu avec une voix mielleuse. Pour ça oui, elle s’amusait de voir la souffrance, de pouvoir l’utiliser contre autrui. L’Auror aimait ce pouvoir, ce pouvoir si exaltant qu’était le mal, cette capacité puissante que rien ne pouvait surpasser. Le mal était le Roi, le Roi était le mal, tout comme on enlève une sucette à un petit : c’est si facile. Toutes les questions étaient à présent inutiles et totalement dépourvues de sens, dans cette grandeur qu’est la noirceur, une seule petite chose compte : subsister suffisamment longtemps pour en profiter et croyez-y, Syerra comptait en profiter, le manipuler amplement, pour qu’elle en ait satisfaction à la fin.

Le matou noir ouvrit des yeux fatigués, observant d’une part l’être étrange qui se trouvait devant lui, puis levant la tête vers la jeune femme sur qui il se trouvait. Il poussa un miaulement, étirant ses pattes, ronronnant. Il frotta sa petite tête noire sur le ventre la sorcière, en quête de caresses, caresses que la jeune femme lui prodigua aussitôt. Après quelques secondes, celui-ci sauta sur le plancher de bois, trottant, sans un bruit, dans la cuisine, où Syerra avait eu l’obligeance de déposer les restes d’un repas précédant, du poisson, dans une petite assiette. Le vieux félin se lécha les babines avec délices et entama son copieux repas…

La nuisante observait d’un œil distrait les agissements du félin, puis reporta son attention sur Kristin. Plus les minutes avançaient, plus l’Auror regrettait d’avoir accueilli cette créature trop curieuse…tôt ou tard, elle finirait par vouloir en savoir plus sur des choses de plus grandes ‘’envergures’’…. Hum, Syerra s’assura de toujours avoir sa baguette dans la poche de sa robe noire, elle la sentait contre elle et se sentit immédiatement soulager. À croire que s’en était une obsession, ça l’était probablement.

Krinstin observait l'Auror sans la lâcher du regard. La vampire n'avait jamais été très doué en ce qui concernait la légimencie, mais elle savait détecter le malaise de quelqu'un à l'expression de son regard simplement. A première vu, elle n'impressionnait pas du tout son hôte. Et ses questions à répétitions devait sans doute l'agacer un peu. Aussi Kristin préféra entamer un autre sujet de discutions, elle reviendrais un peu plus tard sur ce qui l'intéressait vraiment. Elle préférait passer pour quelqu'un de niai, voire de stupide plutôt que l'on sache qu'elle n'était là que pour une quête d'information privés.
Elle eu un simple sourire puis répondit.

-Nous avons tous nos moyens de distractions. Moi je préfère rester avec des amis, ou lire un peu. Il n'y a que ça qui me détende réellement.

Le dernier mot "sachez le" eu un effet étrange sur la jeune femme. Etais-ce une menace? Kristin le prit comme tel. A prmeière vue elle n'était plus la bienvenue dans cette maison. Mais peut importe tant qu'elle n'avait pas tout ce qui lui fallait, elle ne partirais pas de là, sauf si un duel s'engageait. La vampire attendit une autre réponse ou juste une phrase de la part de Syerra, mais elle ne vint jamais. Elle ne lui facilitait pas la tâche, mais ne n'était rien, Kristin avait l'habitude de ce genre de situation. Elle remarque un geste de l'Auror en direction de sa poche. Il ne pouvait y avoir qu'une baguette, c'était évident. Aussi, elle détourna le regard, ne chercha pas du tout à la provoquer. Elle s'intéressa quelques instants au chat qui était partit dans la cuisine puis reposa son regard sur la jeune femme en face d'elle.
Comme elle se l'était promit, Kristin changea un peu de sujet, mais resta toujours sur sa même lancée.

-En tout cas cette maison est vraiment magnifique, vous vivez seule ici?

Et voila une jolie question bien placé. Mais elle devait bien dire quelque chose de toute manière. Syerra n'avait pas l'air très bavarde par elle même comparé à la vampire. Alors le seul moyen de faire parler quelqu'un, c'était de l'interroger. Au cas où, kristin posa la main sur sa cuisse, elle pu y sentir le bout de sa baguette. On n'était jaamis assez prudent.

Il semblait que le vampire avait compris le message : arrêter de trop s’intéresser à sa vie privée…surtout que Syerra n’était pas bavarde de nature. Il était assez rare qu’elle retournait les questions, préférant toujours que les autres entretiennent la conversation, enfin, si on pouvait qualifier cet échange de paroles une ‘’conversation’’. Bref, l’Auror savait que la créature reviendrait tôt ou tard sur ce qu’elle voulait savoir. Qu’elle s’y attende ou non, la sorcière ne lui dirait rien que l’on pourrait qualifier de valable. Allons, elle n’était pas née de la dernière pluie, ce serait une offense de la prendre pour une sotte. Tout de même, la sombre jeune femme avait plus d’un tour dans son sac…

-Un ami a cohabité avec moi pendant quelques mois, sans plus. La plupart du temps, je profite de ma solitude et quelques fois de la visite de vieilles connaissances.

‘’Amis’’ comme l’employait Syerra, jamais elle n’était bien contente de les accueillir ici, car ses ‘’amis’’ ne venait chez elle que pour profiter, quémander de l’argent et du logis gratuit de la jeune femme. Syerra se remémora un jour lorsqu’un certain Jimmy était venu lui emprunter de l’argent. Avant même qu’il réussisse à formuler cette demande pour le moins dérangeante, la nuisante lui avait lancé un de ces sorts favoris : le ‘’Bloclang’’. Bon sang qu’il avait eu l’air imbécile. Ce jour, la seule chose qu’il eut ce fut les éclats de rire moqueurs de Syerra. C’était ce que l’on pouvait appeler une journée bien.

Ayant été rassurée de sentir sa baguette, elle posa son regard froid sur le visage de Kristin. Elle avait bien hâte à l’aube, son ‘’invité’’ quitterait enfin son chez-soi, oui, vivement l’aube. Syerra reporta finalement son regard vers le félin qui venait de terminer son dîner. Il revint prendre place aux côtés de la jeune femme. Elle sourit de nouveau, déposant deux doigts sur la petite tête touffue du matou, pour recommencer ses caresses. Bon, le silence s’était de nouveau installer entre elles, pour le plus grand plaisir de l’Auror.

Krinstin toujours dans ses pensée, entendit à peine la réponse de son interlocutrice. Krinstin doutait un peu du fait qu'elle puisse avoir de véritable amis. L'Auror étant au ministère, les amis qu'elle devait avoir ne devait lui parler que pour la protection que la jeune femme était en mesure de leur fournir. Mais la solitude était tout aussi bien, comme disait les moldu et certains sorciers: "il vaut mieux être seul que mal accompagné".

-Oui, j'imagine bien que revoir des personnes qui vous sont proches doit vous être agréable. Votre maison est aussi très reculé, peu de personne doivent arriver à la trouver, c'est un plus.....

Pour la vampire c'était plutôt un moins. Elle détestait être seul à présent, cela lui rappelait trop les moments de souffrances qu'elle avait vécus en amérique. Il n'y avait que les vampire qui venait la voir de temps à autre, mais la plupart n'étaient pas beaucoup apprécié de Kristin. Seul un avait su faire la différence par sa manière de voir les choses. Peut-être lui écrirait-elle la semaine suivante afin de prendre de ses nouvelles. Elle serait bien aller le voir mais le voyage était trop long à faire et la vampire n'aimait guère le transplanage qui lui nouait l'estomac.

Sa vie d'avant lui manquait beaucoup, son mari, sa fille. Elle n'avait que 150 et plus, mais pour elle le temps avait été très court. Elle se perdit à nouveau dans ses souvenirs. le regard dans le vague, elle eu de nouveua la vision des rires et des chants de son ancienne maison, de son ancienne vie. Elle ne savait pas si elle trouverais à nouveua un homme tel que Xavier, un homme qui saurait l'aimer pour ce qu'elle était, une gentille vampire.

Le silence s'était de nouveau installé, rendant la vampire encore plus nostalgique. Un petit éclat de lumière brillait dans ses yeux, comme un espoir en ces périodes si sombres. Elle jeta un bref coup d'oeul à Syerra qui était occupé à regarder son chat. A croire qu'elle aimait bien rester ainsi seule, peut-être le fait-elle souvent, pendant des heures... Elle était vraiment tout l'inverse de la vampire. Kristin malgré son éducation très stricte aimait beaucoup bavarder bouger. Généralement au premier coup d'œil elle savait quel type de discours et de langage il fallait tenir dans une discussion. Elle pouvait passer du langage familier au soutenu en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. ici la situation était plutôt simple, il n'y avait pas vraiment à réfléchir et marcher plutôt à l'instinct. D'un côté elle aurait bien aimé rencontrer des personnes beaucoup plus âgé qu'elle qui avait connu une toute autre vie. C'était le cas de "l'autre vampire femelle" qu'elle avait rencontré, si seulement elle n'était pas devenu ennemi en 10 secondes Kristin aurait pu beaucoup apprendre de cette ancienne époque.

Se rendant compte de son impolitesse à rester ainsi silencieuse, elle tourna de nouveau son regard vers Syerra, lui souris légèrement et reprit la parole. Le timbre de sa voix avait perdu quelque décibels, comme si les quelques minutes de silence avait finit par la tuer définitivement.

-En tout cas on ne peut pas vraiment dire que les personnes de cette ville soit très agréables. Je doit vous avouer que je suis un peu étonnée que vous m'ayez laissé entrer dans votre demeure.

Et voila un nouveua sujet lancé, par la suite si tout se passait bien, elle reprendrait ses question. Mais elle devait gagner du temps. Elle en profitait ainsi pour repérer les lieux et en apprendre plus sur la vie de Syerra, sans que cette dernière n'ai besoin d'en parler. Chaque détails étaient très important, la position d'un objet pouvait en révéler beaucoup sur une personne. kristin très jeune avait voulu devenir psychologue avant de changer de voix pour devenir Auror. Elle lisait beaucoup de manuel ce qui lui était très utile à ces instants.

Kristin espérait intérieurement que quelqu'un d'autre déciderait de faire son entré dans la maison ce soir là. cela serait le moyen ultime de voir quels types de relations son interlocutrice entretenait avec les autres. Comme elle se plaisait à la dire, on en apprenait plus sur une personne en étudiant ses amis, qu'en s'occupant de ses pensées.

Silence est synonyme de paix, la sainte paix, oui! Tel était la façon de vivre de Syerra. Ayant maintenu une courte discussion qui se posait fondamentalement de souvenirs dont il valait mieux de pas se remémorer, l’Auror avait soudain eut quelques regrets, jamais elle n’aurait dû accepter d’héberger Kristin pour cette nuit. Enfin, cela lui servirait de leçon, c’est-à-dire se contenter de claquer la porte au nez, comme elle avait l’habitude de faire. Bref, jamais la jeune femme n’avait autant espérer le départ de quelqu’un, elle sentait mal cette atmosphère lourde, à croire qu’elle se sentait tel une étrangère dans son propre chez-soi, stupide me direz-vous? Effectivement, ça l’est. Enfin, la présence du vampire n’avait rien pour arranger la situation. Sans doute était-elle, comment ils disent, gentille? Même si elle était sympathique, aimable, tout mots qui se résumait à ce que Syerra détestait le plus, Kristin n’était pas la bienvenu. Immédiatement ses questions avaient légèrement agacé la sorcière, mais en plus, c’est qu’elle paraissait coriace la petite. Petite, façon de parler, évidemment. S’il se trouvait, elle devait avoir une centaine d’années, à tout casser, quoi! Disons simplement qu’elle semblait jeune d’apparence, d’apparence seulement, mentionnons-le.

Puis coupant court à ce silence bienfaiteur, le vampire commenta le fait que les gens d’ici n’étaient pas très agréables. Ceci-dit, il était tout à fait vrai que la population des environnements n’était pas le genre sociable et souriante, enfin, le genre de personnalité de Syerra. De même que l’emplacement de la maison de la jeune femme. Elle avait béni sa mère de s’être établi dans un coin aussi reclus et loin des regards, bon sang que c’était merveilleux comme endroit. C’était calme, tout le contraire de la grande ville, tout ce bruit énervant qui faisait perdre totalement patience à l’Auror.

-Ce n’est pas dans mes habitudes d’accueillir tous inconnus que ce soit, normalement. Il faut croire que je me sentais âme charitable…

Quelle blague oui! Âme charitable mon œil…Bon, la sombre jeune femme leva son regard vers la grande horloge qui se trouvait près de l’entrée : les aiguilles indiquaient 23h45, merdouille que le temps passait lentement. C’en était quasiment écœurant. Tout ceci lui rappelait un soir où ce cher Dawson (être exécrable, notons-le) s’était décidé de venir rendre une petite visite surprise à Syerra. Et Dieu seul sait ô combien elle détestait les surprises. Hum, d’un autre point de vue, celui de Dawson, par exemple, il savait parfaitement comment la faire sortir de ses gons, l’imbécile. Trêves de pensées dérivées, surtout si elles dérivaient trop vers lui. Toutefois, elle ne put se résigner à se questionner : Où était-il à présent? Et que faisait-il? Haaa, là voilà à présent ‘’inquiète’’ du sort de ce, de ce…de ce, CRÉTIN, c’était le mot désigné. Syerra rit de l’ironie du moment, tôt ou tard elle recevrait une missive lui indiquant ses soudaines intentions de revenir au bercail, mais qu’il le sache, elle ne l’accueillerait pas à bras ouverts, que non, que non!!

Kristin était toujours perdu dans son inspection de la maison, ou plutôt des quelques pièces qu'elle pouvait apercevoir du salon. La tâche aurait-été plus simple si elle avait pu visiter, mais vu l'ambiance mortuaire qui commençait à s'installer, elle se voyait mal demander "Me feriez vous l'honneur de me faire visiter votre maison afin que j'espionne un peu dans votre vie privée gente dame?". En fait, en réfléchissant bien, un cimetière aurait sans doute été plus gaie que cette maison, et c'était peu dire.
Le silence s'installait de nouveau, énervant de plus en plus la vampire, mais il fallait à tout prix qu'elle conserve son calme si elle voulait en savoir plus. Puis intérieurement elle sourit. Syerra venait de lui tendre une perche sans s'en rendre compte. la vampire n'allait surement pas la laisser passer. Aussi d'un ton qu'elle voulu neutre elle répondit:

-Dans ce cas j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur vous cette nuit. Mais j'imagine qu'en temps qu'Auror, vous venez en aide à beaucoup de personnes,non?

En vérité ce n'était pas vraiment une chance d'être venu ici, Kristin savait exactement ce qu'elle faisait et où elle allait. Mais elle devait avouer que Syerra avait un fort caractère et connaissait son travail sur le bout des doigts. L'enquête de la vampire se révèlerait dangereuse, mais au fond elle avait toujours aimé se mettre dans ce genre de situation. La dernière fois qu'elle avait tenter une expérience dangereuse remontait environ à 6 mois auparavant.

Début de Flash Back

Krinstin venait de sortir de son travail dans la boite de nuit branché de Los Angeles, il était au alentour de 3 heures du matin mais elle avait encore quelques heures devant elle avant le levée du soleil. Elle avait donc prit la direction du cimetière afin d'aller voir ses quelques amis vampires. En arrivant devant la grille elle se trouva confronté à un cadenas. Mais le problème fut rapidement réglée, elle grimpa en s'agripant au barreaux et enjamba avec souplesse la grille métallique qui lui bloquait le passage.

Très vite elle arrive près de son mosolet préféré, à cet endroit elle passait beaucoup de temps à parler avec John, son meilleur ami du moment. Mais son attention avait très vite été attiré par un hurlement près de l'autre entrée situé plus loin vers l'est. Intrigué, elle sauta du muret et couru jusqu'à l'endroit d'où provenait la voix. C'est alors qu'elle pu apercevoir un vampire qui tentait tant bien que mal de boire le sang de sa victime. Dans la nuit, la vampire pu distinguer la jeune fille âgée, d'environ 16 ans qui se débattrait en vain contre son agresseur.

Krinstin, se sentant l'âme un peu téméraire décida donc d'intervenir. Mais grand bien lui en fasse, trois autres vampire étaient arrivés en silence derrière elle. Kristin n'aurait pas eu peur si elle n'avait pas su que sa réputation de "gentille petit monstre" avai déjà fait le tour de la ville. La premier vampire qu'elle avait vu lâcha sa proi et sa victime en profita pour s'enfuir sans tourner un regard vers la jeune femme. c'est fou ce que les gens pouvait être charitable à cette heure de la nuit. Quoi qu'il en soit, la vampire était en bien mauvaise posture, surtout contre trois agresseurs en même temps. heureusement la mémoire lui revint subitement, elle n'était pas qu'une créature des ténèbre, elle tait aussi une sorcière. Cette pensée le fit rire, laissa sans voix les trois autres. D'un coup de pied elle envoya la prmeière créature s'écraser contre un arbre puis elle lança un sortilège d'immobilisation sur les deux suivant.

Assez fier d'elle, elle couru de nouveau vers la grille et sauta par dessus. Et dire qu'elle ne voulait pas se battre, c'était raté, ainsi que pour son rendez-vous avec John. T'en pis, elle reviendrait surement le lendemain soir.Sans demander son reste elle quitta le cimetière. décidément elle ne pouvait pas faire sans s'attirer des ennuis...

Fin du Flash Back

Entendant le chat ronronner, la vampire sortit de son souvenir et revint à la réalité. Elle espérait sincèrement qu'elle n'aurait pas de nouveua à se battre cette nuit là, surtout contre quelqu'un du ministère qui l'avait accueillit chez elle.
La jeune femme souris en pensant qu'elle devait bien être l'une des rares vampire à se battre encore à main nu alors que la magie existait. mais Kristin avait toujours adoré les combat de corps à corps, c'était très stimulant, l'adrénaline montait doucement dans les veines, enivrant la personne comme le ferait un vulgaire alcool fort. Elle se rappela alors la question qu'elle venait de poser à Syerra, ne sachant pas si l'Auror comptait lui répondre, elle lui tendit elle aussi une petite perche.

-Après tout le rôle d'un Auror n'est-il pas d'assurer la sécurité tout un peuple contre le mal incarné?

Oui c'était exactement le rôle des Aurors autrefois, mais maintenant ils avaient tous étés corrompus un par un. Devenant les patin d'un maitre ténébreux qui ne pensait qu'à tout détruire sur son passage. Si les choses continuaient à évoluer encore dans ce sens, alors le monde des sorciers et des moldus serait à jamais perdus dans les ténèbres.

De toute évidence, ce vampire n’était certainement pas abouti ici par un pur et simple hasard. Non, c’était impossible. Elle semblait beaucoup trop certaine de ses questions pour n’être venu que pour un toit où dormir. La question de la créature fit soudainement sourire l’Auror. Aider les gens? Que le diable l’emporte si elle se prenait à aider qui que ce soit. Mais ma p’tite, ne viens-tu pas d’aider, en un sens, ce vampire qui cherchait un logis pour la nuit? Effectivement, cette foutue conscience avait encore une fois raison. Passons. Aider les gens était le mandat des Aurors d’avant. Maintenant c’était plutôt détruire toutes nuisances qui ce dressaient contre le Maître des Ténèbres. S’en était d’autant plus amusant et utile. Ce monde de maintenant différait tellement de celui d’auparavant. D’ailleurs, tous les êtres ‘’à part’’ n’avaient pas de place dans cet ancien monde. Écœurant, même pas le droit de faire du mal lorsque l’envi nous en prenait. Heureusement que le tout avait changé du jour au lendemain, depuis que le Maître s’était proclamé ministre, quelle joie fut ce jour, ce jour où enfin le mal triomphait, pour une fois que tout bien était écraser! Fantastique, cette minute venait de récompenser la sorcière, enfin le mal était craint, enfin il détenait le pouvoir et, espérons-le, le garderait pour l’éternité.

-Le seul rôle d’un Auror à présent est d’exterminer toutes vermines qui se dressent sur le chemin du grand Maître. Auparavant, les Aurors avaient un boulot bien minable ‘’aider les gens’’, comme vous dites. C’est horrible, très horrible d’attribuer un tel rôle à des personnes comme nous. Décidemment, les temps ont largement changé, et pour le mieux croyez-moi. Le mal n’était pas craint, comme il se le devait, on se contentait de mentionner son nom comme une faiblesse. Une faiblesse? Que c’est pitoyable. Le mal est présent dans la vie de tous, ça me réjoui tellement. Enfin il est reconnut, il prend de l’ampleur tous les jours. La terreur se répand rapidement, toutes personnes vivent dans la crainte de croiser un mangemort, ou des partisans du Maître, tel que moi.

Elle avait dit ceci, une pointe d’excitation dans la voix. Décidemment, elle adorait cette vie. Finalement, elle pouvait vivre pleinement, profitant de son existence en tant qu’adorateur de la noirceur. Bien sûr, le mal resterait à jamais au pouvoir, il était impensable qu’il retourne un jour dans l’oublie, sachant que le bien, encore et toujours, aurait triomphé. À cette pensée, le sourire mauvais qu’avait sur le visage la sombre Syerra avait disparut. Non, le mal resterait, que oui il resterait au règne de ce monde qui avant aujourd’hui était si misérable. La nuisante gardait cette éclair dans les yeux, les ténèbres avaient depuis bien longtemps ravagé toute pointe de bien, enfin, jamais il n’avait eut la chance de s’épanouir.

La jeune femme caressait encore le vieux matou, qui venait d’ouvrir un œil vitreux lorsque celle-ci avait prit la parole. Il le referma, recommença ses inépuisables ronronnements. Syerra, quant à elle, l’observait, attendrit par les ronrons de son compagnon nocture…

Krinstin l'écouta parler. Elle failli s'étouffer de surprise. Non pas parce que l'Auror était du côté de Voldy, ça elle le savait déjà, mais la longueur de sa réponse était stupéfiante. Depuis son arrivé, elle n'avait eu le droit qu'à quelques phrase par ci par là. Sa réponse était un roman dès qu'elle parlait de ce qu'elle aimait.
Kristin nota cette informations, peut-être que pour Syerra le seigneur des ténèbres la sortait de sa solitude habituelle.
Puis secouant la tête elle répondit presque du tac au tac.

-Il est évident que les choses on changé ici. Mais je doit avouer que je préférait le temps ou le ministère avait encore garder toute sa raison, même si il n'agissait pas beaucoup au moins il ne faisait rien de mal. Et oui le ministère ne fait que du mal ces temps ci, à croire que ça l'amuse. Il ferait mieux de penser aux pauvres innocents qui souffrent pour rien en ce moment, ça le rendrait déjà un peu moins brutal dans ses actions. Et puis de toute manière, je ne veux pas vous offusquer mais votre maître est loin d'être immortel, même les vampire tel que moi ne pouvont l'affirmer pour nous car nous pouvont très bien nous faire tuer. Il en est de même pour lui, tôt ou tard ce jour arrivera, et j'espère bien être encore là pour voir les jours rennaître après cette période aussi sombre.

C'était une petit pic lancé à l'Auror, elle tenait à voir sa réaction face à une insulte diriger contre son maitre. de sa réponse, la vampire aurait une marque de son dévouement vers lui, mais aussi de la manière de gérer une tel situation. Intérieurement la jeune femme souriait de son travail jusqu'à présent. La finesse n'était certes pas là, mais le principal c'est qu'elle avait ce qu'elle était venu chercher. L'Auror n'ayant pas encore répondu, il faut dire, que Kristin venait à peine de finir sa phrase, elle ajouta de nouveau.

-Je ne dit pas bien sur, que les résistants ai tout à fait raison d'agir eux aussi, après tout il participent également à cette guerre, et toute guerre provoque destruction dans les deux camps. mais au moins il ont le mérite de défendre les faibles et les opprimés, dans ce cas faut mieux peut-être agir à leur côté. C'est aussi stimulant et impressionnant que chez copain Voldy, cela ne vous tenterai donc t-il pas?

Elle espérait en pas aller trop loin dans sa provocation, elle croisa une jambe au dessus de l'autre. Elle ne quitta pas Syerra des yeux, à présent tout pouvait basculer d'un instant à l'autre, et le vampire restait donc sur ses gardes. La nuit continuait à avancer progressivement. Elle gardait toujours un œil sur le cadran afin de ne pas se faire rattraper par la lumière du jour. La cabane hurlante était encore loin de là. Kristin avait vu quelques agents immobiliers moldus, et elle était sur le point de s'acheter son nouvel appartement en ville. Mais en attendant, elle devait continuer à se cacher.

Il était à présent environ minuit passé, il lui restait 5 heure devant elle avant de devoir se cacher. le jour se levait plus tôt ces temps ci, dommage que l'hiver ne soit déjà terminée, elle adorait cette période de l'année, c'était là ou le jour était le plus cours.
Le chat continuait de ronronner tranquillement, mais la vampire sentait son regard la guetter avec nervosité. Un animal savait-il reconnaître les vampire, ou les loup-garou? C'était possible, elle ne s'était jamais posé la question auparavant. il faudrait qu'elle consulte quelques livres, un détail comme celui là pouvait être crucial pour quelqu'un comme elle.

Cela faisait déjà un temps considérable que Waldrade Théophane épiait les deux jeunes femmes, buvant chacune de leur parole, enregistrant chaque information. Tout pouvait avoir une utilité. Mais au fait ! Comment était-elle arrivé là ? Et bien, comme chaque soir, quand la nuit vient d’envelopper le jour de son rideau de ténèbres, la vampire s’était réveiller tranquillement et s’était volatilisé dehors sans plus tarder. Et oui, la marquise restait très peu dans son château. D’ailleurs ces dernier temps, elle ne voyait quasiment pas sa famille, qui, pourtant était loger au même endroit. « Le devoir m’appelle » qu’elle disait à chaque fois comme excuse. Mais peut-être ne fallait-il pas pousser le bouchon trop loin…

Bref retournons au activité de notre chère vampire. Donc, une fois sortit, vêtu d’une de ses magnifique houppelande de couleur rouge et noir, elle s’était immédiatement rendu à Pré au Lard. C’était l’endroit où elle se rendait le plus souvent en ce moment. D’habitude, elle allait dans un bar mais ce soir là, elle avait décidé de faire une promenade seule, au clair de lune. Cependant, un événement des plus incroyable s’était produit. En effet, elle avait sentit une présence bien familière dans le coin. Encore cette gueuse de Kristin Nokotay ! Oui ! Elle se trouvait dans le coin ! Et c’est au détour d’une ruelle que la présence de cette autre vampire se fit plus forte, plus intense… Instinctivement, Waldrade s’arrêta devant une petite bâtisse de pierre, visiblement assez ancienne. Elle était là dedans, elle en était certaine ! Silencieusement, elle se dirigea vers la porte d’entrée et entra discrètement dans la demeure. Là, elle entendit les voix de deux jeune femmes. L’une qu’elle connaissait que trop bien, l’autre inconnu.

C’était bien l’une des rares fois que Waldrade entrait ainsi, par effraction. Mais la tentation était trop forte. Elle voulait la prendre par surprise… mais avant, il fallait être sur de son coup ! Si l’autre personne se révélait être une amie de Kristin, c’était loupé pour l’intervention. Mais au fur et à mesure que la conversation évoluait, Waldrade sentait bien qu’il y avait une tentions entre les deux personnes. Et c’est à l’instant précis où elle entendit la sorcière inconnue expliquer clairement son point de vue que Waldrade n’eu plus aucun hésitation. Et les répliques de Kristin donnèrent encore plus l’envie d’agir à la vampire. D’un geste vif, elle écarta la porte qui séparait les deux salles et entra dans la pièce, les mains sur les hanches, la têtes hautes, dévisageant l’allure de la scène avant de se présenter à la sorcière dont elle ne connaissait pas encore l’identité.

- Je vous prierais d’avance de m’excuser pour cette intrusion qui, certes, doit vous déplaire car il est vrai que je ne devrais pas me trouver ici sans y avoir été invité. J’aurais été à votre place, cela m’aurait fort déplu. Mais voyez-vous, j’ai sentit dans votre maison une pourriture. Or, une si jolie maison ne devrait pas s’encombrer de souillure… Vous ne croyez pas ? Je me présente sans plus tarder. Je me nomme Waldrade. Waldrade Théophane. Au service du Lord depuis peu… Donc, si l’on en suit la logique, nous sommes camarades. Ceci étant dit, je pense que vous seriez d’accord pour que l’on extirpe la tâche qui se trouve en notre présence ? N’est ce pas ?

Puis, une fois ses quelques paroles prononcer, Waldrade se tourna vers Kristin, un sourire sadique sur ses lèvres rouge sang, les yeux perle reflétant une cruauté sans limite.

- Alors ? Comment va notre adorable petite poupée vampire si gentille ? Elle doit se sentir seule maintenant… La pauvre… Misérable petite peste ! Tu va répondre de ton insolence ! Traiter de la sorte le grand maître ! Soit maudite ! Fille indigne ! Voldy ? Tu oses le nommer ainsi ! Ah ! Pauvre naïve ! On voit bien que tu n’y connais rien à ce pays ! On voit la petite idiote qui vient de débarqué d’Amérique !

Waldrade lâcha un rire cruel. Elle était coincée…

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