froide promenade [pv un michant ou un gentil)

En cette froide journée d'automne, Syerra se promenait, le regard perdue, comme à son habitude. Elle avançait, ne se souciant nullement de l'endroit où elle se dirigeait.

Elle sortit subitement de ses songes pour se rendre compte qu'elle se trouvait devant une clôture de bois. La jeune femme leva son regard de glace vers la lointaine maison qui s'érigeait à l'horizon...La cabane hurlante...Tant de rumeurs criculaientt quant à la terrible histoire reliée à ce sombre monument.

Un vent froid décida de se pointer, ce qui fit frissonner de bonheur Syerra...elle aimait particulièrement le vent d'automne, aussi glacial était-il. C'était un genre de présage, comme elle se plaisait de dire.

Elle longea tranquillement la clôture, gardant son regard brillant fixé sur la maison. Elle renoua correctement son écharpe, puis s'arrêta. Elle posa un de ses pieds, non sans soulever le bas de sa longue robe, sur une des planche qui constituait la clôture de bois, se retourna et s'assied sur la première planche, tourna légèrement sa tête pour avoir une vue sur l'ensemble du paysage qui s'offrait à elle.

Abelina était revenue depuis peu en Angleterre et n'avait pas eu le temps de faire grand chose. Elle avait juste eu le temps de trouver un appartement sur le chemin de traverse et de l'ammenager. Elle subissait seulement le contre coup de son départ precipiter d'Amérique. Elle y avait laissé tant de choses, de personnes que maintenant elle se demandait si cela avait été une bonne idée

* Ah non! Tu ne vas pas encore recommencé, Petite Abelina! On en a assez discuté avant!
- Si tu crois que c'est facil pour moi!
- Je sais bien mais ce n'est pas en te demandant si c'était une bonne idée que de partir que ça ira mieux!
- Et pourquoi?
- Parce que ta décision est prise et que tu ne peux revenir dessus. Tu es en Angleterre, pour de bon, un retour n'est pas envisageable!
- Je sais bien mais ...
- il te manque!
- Voui...*

Heureusement qu'Abelina avait Petite Voix avec elle, sinon, elle n'arriverait pas à s'en sortir! Petite Voix était tout pour elle: son amie, sa confidente, sa conscience, sa tête et son coeur par moment, la pire des s****** qui soit par moment. Mais elle, au moins, ne l'avait jamais abandonné.

Ce qui n'était pas le cas de ces parents qui l'avaient oublié, il n'y avait pas d'autre mot, depuis plusieurs années. Abelina n'avait pas eu de leur nouvelle et n'en cherchait pas non plus. Ils devaient être trop occupés par leur métier respectif pour se souvenir qu'ils avaient une fille. Ils n'avaient pas été mis au courant de son départ pour l'Amérique et ne devait pas l'être non plus de son retour!

Mais maintenant, elle était de retour et elle était bien décidé à faire ce qui devait être fait pour combattre Vous-savez-qui. Il fuadrait peut être qu'elle prenne l'habitude à l'appeler par son nom. Sinon, Petite Voix allait encore crisé! Elle l'entendait déjà: tu ne dois pas avoir peur d'un nom! Sinon tu ne vaux pas mieux que les mangemorts!' Oué ben c'était tout de même plus vite dit que fait!

Abelina était donc enfin installée quand elle avait décidé de sortir faire un tour pour s'aérer. Elle en avait assez de rester enfermer chez elle. Elle voulait revoir tous les lieux qu'elle avait connu, voir ce qui avait changé, évolué...Cela risquait de lui faire mal mais elle devait voir tout ça afin de bien se rendre compte de tout ce qui s'était passé durant son absence.

La jeune femme s'était habillée de manière élégante: une belle robe noire en satin avec une longue cape de la même couleur mais l'intérieur était rouge sang. On eut pu la prendre pour un mangemort acoutré de la sorte. Mais son visage souriant et rieur, sa bonne mine, permettait de savoir qu'elle n'avait rien avoir à faire avec eux.
Certes, il y avait aussi le manquillage: noir à lévres, et le bijou collier de cuir clouté.

Abelina avait décidé de commencer par la cabane hurlante. Elle y avait passé de très bon moment: première frayeur, premier amour, premier défi...Elle était une des rares jeunes filles de Poudlard à ne pas avoir peur de cette maison. Elle la trouvait juste un peu trop delabré...Sinon elle l'aurait bien habité!

Elle marchait d'un bon pas, ne ressetant pas le froid ambiant. Petite Voix s'était fait discrete, elle sentait que la jeune femme avait besoin d'être seule pour se remémorer certains bons moments de sa jeunesse. Enfin, elle arriva à la cabane et s'assit au pied d'un arbre. Elle ne voulait pas encore y entrer, elle avait besoin de temps pour se remettettre de ces émotions.

Revoir Pré-au-Lard et la cabane....Elle croyait qu'elle ne les verrait plus jamais. C'était si bon d'être de retour chez soi!

"Enfin...chez moi..."

A peine ce fut elle remise qu'elle vit une jeune femme remontée l'allée et se diriger vers la maison. Abelina la laissa faire, se demandant jusqu'où elle irait. Comme tous les autres, elle n'osa pas entrer. Cela fit sourire Abelina. Elle s'avança afin qu'on puisse la voir et salua la nouvelle arrivante

"Bien le bonsoir, jeune dame!"

Abelina s'avança encore un peu et la questionna.

"Etes vous venue visiter la cabane hurlante?"

Toujours perdue dans ses songes, Syerra ne remarqua pas immédiatement la jeune femme qui venait vers l'endroit où elle-même se trouvait. Secouant légèrement la tête, pour dégager ses yeux de mèches récalcitrante, elle porta attention à une certaine personne qui s'avançait à sa rencontre. Longue cape rouge, cheveux foncés, on aurait facilement pu l'associer à des gens tel que Syerra. Mais cette expression qu'elle avait sur le visage prouvait bel et bien qu'elle n'était pas pour le mal.

Même si Syerra faisait parti des adeptes du mal et souhaitant de tout son coeur de pouvoir se retrouver auprès du Seigneur des Ténèbres, elle prit la parole aussi, répondant ainsi à la question de la présente inconnue.

"J'ai déjà visiter à maintes reprises cette cabane...j'y accorde beaucoup d'attention, car j'aime particulièrement l'aura obscure des lieux..."

"Mais aujourd'hui, je préfère l'observer de loin "

La jeune auror observait son interlocutrice,silencieusement, attendant toute réaction. Syerra passa sa main dans sa chevelure, signe très détendu qu'elle exécutait lorsqu'elle se sentait particulièrement aisée.

Abelina connaissait bien cet endroit pour y avoir passé de nombreuses heures, seule ou avec sa meilleure amie. Elle se faisait des 'soirées terreurs' comme elles les appelaien, ne sortant qu'au petit matin après s'être fait les peurs les plus faciles, mais compliquant à chaque fois la chose, en allant de plus en plus loins sans jamais se blesser.
Oh! ce qu'elle avait aimé cet endroit.

Et savoir que d'autres personnes avaient aimé cet endroit lui laisser un gout presque amer. Elle avait toujours pensé qu'elle était une des rares, voir l'unique avec sa meilleure amie à avoir osé passer les portes de cette demeure.
Alors savoir qu'une autre jeune fille avait eu envie d'y passer du temps!

Mais Abelina sentait que ce n'était pas pour les mêmes raisons que la jeune femme avait été atiré.

* Tu ferais mieux de te méfier d'elle, Petite Abelina!
- Ne t'en fais pas! Ce n'est pas la première fois qu'on rencontre une personne qui n'est pas de notre côté.
- Je sais bien, mais prudence est mère de sureté.
- Oula si tu nous sors des proverbes c'est que ça va mal!*

Abelina ne laissa rien paraître suite aux dires de son interlocutrice, à part un petit sourire de conivence. Elle voulait essayer de la faire se découvrir un peu et le meilleur moyen est d'aller dans son sens.

"Vous aussi vous l'avez remarqué!...Je trouve cette maison très... interessante, pleine de mystère et de noirceur...."

Pendant qu'elle parlait, Abelina s'était avancée afin de s'appuyer contre la rembarde et portait à présent son regard vers la maison. Son visage n'était visible que de profil.

"Puis-je savoir pourquoi vous n'allez pas y faire un tour ce soir ou me trouivez vous trop indiscrete?"

Observant un cours instant la nouvelle venue, Syerra ne répondit pas immédiatement à la question de son interlocutrice. Elle était absorbé par le visage de l'inconnue...il semblait qu'il y avait..comment dire, une autre présence en elle? C'était étrange...Haussant légèrement les épaules, Syerra se dit qu'il ne valai sans doute pas la peine de s'arrêter à ce détail, car elle n'en saurait propablement jamais plus. Elle prit le temps d'attarder son regard d'émeraude sur la Cabane Hurlante puis se décida, après quelques secondes de silence, à prendre la parole

"Ce lieu n'est qu'interressant à visiter que les jours de pleine lune...c'est le moment propice pour se délecter de la présence des âmes errantes, fantômes du passé, qui ont frôlé cet endroit..."

"La Cabane Hurlante...le nom à lui seul peut faire perdre courage à celui qui se dit le plus brave, ne trouvez-vous pas?"

Replacant d'un geste élégant sa cape, elle resta attentive à toute réponse de la jeune femme, laquelle elle ignorait le prénom.

Syerra descendit de son point d'appui, pour pouvoir appuyer ses bras, qu'elle croisa, sur la première planche de bois qui constituait la rambarde. Elle perdit son regard dans ce paysage froid, laissant le vent froid d'automne lui caresser son visage pâle.

Abelina trouvait la cabane interessante tous les jours du mois, pas seulement les soirs de pleine lune. Mais il faut dire qu'elle était un peu particulière, notre jeune gothique! Si elle était attirée par cette maison, c'était surtout à cause de son histoire, de son côté délabré qui donnait envie de parcours tout doucement chaque centimètre carré de cette baraque de peur que tout s'écroule sur soi.

En parlant d'histoire, il aurait mieux valu peut être dire des histoires. Car elle en avait entendu de toute sorte pour expliquer les causes des hurlements qui retentissaient dans cette maison. Abelina les avait récolté et compulsé au fur et à mesure des années qu'elle passait dans l'école. Une seule avait retenu son attention. Il faudrait qu'elle se la relise un jour.

*Où il est d'ailleurs, ce livre, Petite Abelina?
- Sûrement dans un des nombreux cartons qu'on n'a pas encore défaits!*

Abelina laissa son regard dérivé sur la demeure. Elle la trouvait majesteuse ainsi dressé dans la noirceur de la nuit.

"Tout dépend de celui que se dit brave...Les mots n'ont une force que celui qui veut bien lui en donner. Qu'en dites vous?"

Cette joute verbale amusait follement Abelina. Elle esperait que cela pourrait durer un petit moment.

Pour cette fois, Syerra répondit immédiatement, avec une voix détachée, qui lui était caractéristique. Elle aimait bien ce genre de "petit jeu". Elle n'avait plus tellement le temps de s'adonner à ce genre de divertissement, depuis son entrée au Ministère, elle était souvent prise dans un horaire fou, mais la jeune femme adorait son travail.

"Il suffit juste de trouver le sens approprié à chaque mot, afin de mieux pouvoir les utiliser..mais plusieurs ne savent comment les employer, ils essaient de se les appropriés, en vain...les mots choisissent eux-mêmes les personnes ou même émotions..."

Posant son regard sur la cabane qui se trouvait devant elles...Lentement, le paysage se noicissait: la nuit prenait son envol, tranquillement. L'air devint plus froid, Syerra frissonna de bonheur. L'auror se frictionna vigoureusement les mains, afin de trouver un peu de chaleur, malgré le fait qu'elle appréciait particulièrement les temps froids.

Gardant toujours son regard tourné vers le sombre monument, Syerra se décolla légèrement de la rambarde sur laquelle elle se trouvait appuyer.

Abelina frissonna, le vent commençait à se lever et il s'engouffrait sous sa cape. Elle avait beau essayé de la garder contre elle, rien n'y faisait! Ce que cela pouvait être enervant! Mais pour le moment, elle avait d'autre chat à fouetter que le vent et sa cape.
Toujours en observant la cabane, elle répondit à la jeune femme.

"Cela n'est rien moins que de la manipulation. En trouvant la bonne façon de se servir des mots, on les manipule, et par conséquent, on manipule ceux qui les écoutent....Les mots choisissent peut être les personnes mais je pense que les personnes aussi, choisissent les mots!"

Abelina avait parlé calmement, comme si elle énonçait un fait connu de tous. Elle sentait que là, elle jouait gros car elle en avait peut être trop dit. Mais elle n'était pas revenue pour se reposer, elle était revenue pour tenter de renverser le pouvoir en place. Si elle ne découvrait pas rapidment des informations, à quoi bon d'être là!

Elle se tourna ensuote vers la jeune femme. Elle aimait bien le froid, mais à condition qu'elle soit chez elle, près d'un bon feu de cheminée!

"Et si nous entrions dans la cabane pour se proteger du vent qui commence à souffler."

*Dis plutôt que tu cherches une excuse depuis le début pour entrer dedans, Petite Abelina!*

(dsl je pensais faire mieux ^^)

L'air de plus en plus froide semblait avoir un peu un effet sur l'interlocutrice, qui, jusqu'à présent, était toujours inconnue à Syerra. D'ailleurs, celle-ci proposa à l'auror de rentrer à l'interieur de la Cabane...Elle était rusée, la petite...elle voulait avoir de l'informations, comme tout ceux qui était contre Le Seigneur des Ténèbres. Enfin, Syerra était peut-être dans l'erreur, la suite des événements allaient permettre d'en savoir sans doute plus sur les intention de la présente inconnue.

La jeune auror soupira finalement, et acquiesca, signe qu'elle acceptait la proposition de son interlocutrice.

"Allons-y"

Elle replaca, pour une seconde fois, son écharpe et s'avança lentement vers le chemin qui menait au lieu convoité. La jeune femme tourna la tête, question de voir si l'inconnue s'approchait. Syerra porta son regard d'émeraude sur la maison délabrée, mais c'était bien cela qui faisait son charme. Elle continuait donc de marcher de sa démarche distinguée.

Abelina suivit la jeune femme qui s'était déjà avancée vers la maison délabrée. Elle tenait fermement sa cape autour d'elle et avança prestement jusqu'à l'entrée. Ce fut à ce moment qu'elle se rendit compte d'une chose: elle ne connaissait toujours pas le nom de son interlocutrice! Et elle ne s'était toujours pas présentée!

*Tu ne vas pas jouer à la jeune femme bien élevée face à une mangemorte, Petite Abelina!
- Et pourquoi pas? Se montrer polie n'a jamais tuer personne, que je saches!
- Oué, ben, je prefere pas tenter le diable!
- Ro,écoutes! Si je connais son nom, on pourra s'en servir par la suite!
- Bon ok, ok, fais comme tu veux, mais je t'aurais prevenu!
- D'acc*

Abelina ouvrit la porte et entra dans la cabane. Tout y était comme avant, à part peut être une ou deux toiles d'araignée en plus!

"Au fait, je ne me suis pas encore presentée: Abelina Noard!"

Abelina se tourna vers la jeune femme et lui tendit sa main.

Syerra entra tranquillement dans la Cabane, prenant bien soin de refermer la porte derrière elle. Elle se retourna, faisant maintenant face à son interlocutrice. D'ailleurs, celle-ci lui demanda son, ce qui ne fut pas une surprise pour l'auror. Elle ne prendrait surement pas le risque de dire son nom au complet...elle n'était pas aussi dupe que cela, allons!

Elle prit donc la parole, à son tour:

-"On m'appelle Syerra"

La jeune femme posa son regard sur la main que lui tendait Abelina...elle hésitait cependant à la serrer: Ce serait comme sympathiser avec le clan adverse...M'enfin, elle ne lui avait rien fait, donc, elle se força donc à tendre sa main à son tour, mais de serra que deux des doigts de son interlocutrice, préférant garder une certaine disance.

Syerra leva les yeux vers l'escalier de travers qui montait à un des étages supérieures de la maison...Il y avait toujours cette ambiance lugubre, des meubles délabrés, des traces de griffures profondes à quelques endroits distincts de la Cabane. Et il y avait cette odeur...hum, comment dire, cette odeur qui était caractéristique à l'endroit.

Abelina aurait du se douter que la mangemorte ne lui aurait pas donné son nom au complet. Mais bon, elle avait déjà son prénom et une bonne description de la jeune femme. Ce qui était déjà d'une grande importance.

*Je te l'avais dit que c'était dangereux de demander son nom à un partisan, Petite Abelina!
- Qu'est-ce que tu me chantes? Il ne sait rien passer encore!
- Oué ben je veux pas être là quand il se passera quelque chose.
- Tu n'auras pas le choix, je te signale.
- Oh que si!
- Oh que non!
- Oh que si!
- Oh que non!
...*

Cela aurait pu durer encore longtemps si Syerra n'avait pas pris deux doigts à Abelina.
C'était très étrange de sentir uniquement deux doigts de sa main être serré. Syerra avait essayé mais n'était pas parvenue à aller jusqu'au bout de son geste. Dommage!
Abelina poussa donc le bouchon encore plus loin! Elle aimait 'taquiner les gens'!

*Tu veux notre mort! Ne fais pas ça, s'il te plait!
- Si je vais le faire! RIen que pour voir sa réaction!*

"Enchanté de faire votre connaissance Syerra."

Peu d'instant après avoir dit son prénom, Syerra eu déjà un pincement à l'âme...il n'aurait pas fallu qu'elle dise quoi que ce soit à cette Abelina. Mais ce qui lui fit l'impression d'une douche froide, c'est lorsqu'elle lui serra la main en entier. Et de voir l'expression du visage de son interlocutrice la dégouta qu'encore plus: celle-ci semblait aimer jouer avec le feu, dommage pour elle, Syerra n'était pas comme cela.

L'auror dégagea sa main de celle d'Abelina, et ne prit pas la peine de répondre verbalement à la déclaration de la jeune fille en question: elle se contenta d'esquisser un mince sourire, qui ne semblait pas tellement sincère. Après quoi, elle croisa les bras sous sa poitrine, préférant observer autre part que la personne qui lui "tenait" compagnie...

Elle s'avança, sans hésitation, dans un des couloirs sinueux des lieux, effleurant d'une de ses mains les murs aux poutres poussiéreuses. Peu de lumière entrait par les quelques endroits ouverts de la Cabane.

*Et bien, et bien, pas facile de faire la causette à une mangemorette, Hein Petite Abelina?
- Voué t'as raison, je suis sûre qu'une porte de prison doit être plus agréable!*

Abelina avait pensé, à tort, que Syerra se serait montrée un tant soit peu aimable! Mais là, rien, que dalle, niet, nada, même pas un chti chouilla de riquiqui de quelque chose!
Déjà qu'elle avait eu bien dû mal à lui serrer la main alors aller plus loin...

Mais passons! Abelina n'était de toute manière pas là pour connaître le degré de froideur d'un mangemort mais pour se souvenir de ces jeunes années. Et quel meilleur moyen que d'être là! A l'endroit même où sa meilleur amie et elle s'était jurée fidélitée.

*Oula, tu deviens sentimentale, Petite Abelina.
- Oui, cet endroit fait remonter tellement de chose.
- Je sais, j'étais là je te signale.
- Cela fait bizarre de se retrouver là, après tant d'année et surtout dans ces circonstances...
- Tu aurais voulu venir ici avec...
- Ne prononce pas son nom, s'il te plait.
- D'accord. Ne t'enerve pas!*

Abelina suivit Syerra dans le couloir, l'odeur animal, sauvage, était toujours aussi présente, malgré les années.

Syerra tourna légèrement sa tête en direction d'Abelina, qui semblait absorbé par ses pensées...C'était étrange, l'auror sentait une ''présence'', mais elle ne savait dire ce qu'était cette présence. Mystère.

La jeune femme continuait d'avancer lentement, mais surement, dans les couloirs sombres. Elle releva un peu les pans de sa robe, pour ainsi éviter de trop les salir. Arriver au bout d'un des sinueux corridors, Syerra arrêta sa marche. Elle leva la tête pour mieux observer l'environnement dans lequel elle se trouvait. Oui, vraiment, c'était mieux de venir à cet endroit les jours de pleines lune, c'était un peu plus effrayant, quoi que, une fois accoutumer à l'aura noire de la Cabane, on s'y sent comme chez soi, c'était exactement ce qu'elle avait penser quelques années auparavant, lorsqu'elle avait abouti par inadvertance ici. Immédiatement, elle avait apprécié l'endroit.

Elle se retourna vers Abelina et lui demanda, tout bonnement

''Venez-vous ici souvent?''

Syerra s'appuya sur un des mobiliers encore en un morceau, observant toujours chaque coin de la pièce.

Abelina avait suivi Syerra dans le couloir, regardant autour d'elle, s'impregnant de l'atmosphère de l'endroit, se remmemorant les excursions qu'elle avait faite dans la maison...C'était tellement bon de se souvenir de toute ces choses.
La jeune femme n'avait pas besoin de photo, de lettre pour se souvenir, une odeur, un endroit, une impression lui était amplement suffisant. Son imagination faisait le reste!

*Oué, mais se laisser aller alors que l'autre est là, Petite Abelina, ce n'est peut être pas une très bonne idée!
- L'autre, comme tu dis, a un nom, alors sers t'en!
- parce que tu crois qu'elle se géne elle.
- Je n'en ai rien à faire de ce quelle fait, je ne suis pas comme elle alors s'il te plait, utilise son prénom!
- Très bien, alors tu crois qu'il est prudent de se laisser aller alors que Syerra est là?
- Oui, que veux-tu qu'elle me fasse? Je n'ai rien dit, rien fait, qui puisse l'ammener à me faire du mal.
- Fais quand même gaffe!
- Ok*

Enfin le bout du couloir arriva et Abelina entra dans la pièce. Il n'y avait plus qu'un ou deux meubles encore debout. Tous les autres avaient été taillés en pièce. La goth huma l'air: poussière, moisi, et toujours cette flagrance animale.

"Il y a un temps, j'y venais régulièrement oui,...mais je n'ai plus eu trop le temps ces dernières années. Et vous?"

Abelina n'allait pas lui dire qu'elle n'avait pas pu venir ici car elle était sur un autre continent! Syerra ne se dévoilait pas, elle fairait de même^^

La réponse de Syerra fut dite avec ce même ton nonchalent. Ce qui était caractéristique avec elle, c'était qu'elle semblait toujours très à l'aise, peu importe l'endroit où elle se trouvait, aussi étrange et effrayant qu'était les lieux.

''de même pour moi''

fut sa brève réponse. Continuant toujours d'observer cet endroit, qu'elle avait visité tant et tant de fois auparavant. Dès sa première visite, Syerra avait aimé l'air familier du pensionnat qu'elle avait fréquenté, maintes années plus tôt... que de bons souvenirs elle avait, tant d'expériences elle avait tenté avec ses traîtres d'amis. Ce souvenir lui fit froncé les sourcils: elle avait tellement hai ses camarades. Tout bonnement, ils l'avaient abandonnés, pour Poudlard. Elle détestait le directeur du temps, un dit Dumbledore. Mais ce monument avait rapidement remonté dans son estime, depuis que les partisans du Mal en avait prit possession. Ce fut donc un réel plaisir pour elle, d'entrer en ces lieux, qui furent souillés par le bien, pour finalement se métamorphoser en endoit de culte pour les futurs mangemorts...

Abelina ne savait pas à quoi penser Syerra mais vu la tête qu'elle faisait cela ne devait pas être de très bon augure pour elle ou alors de très bon souvenir pour la mangemorte.
La jeune goth, quand à elle, arbirait un doux sourire à cause de tous les souvenirs qui remontaient.

La toute première fois qu'elle était venue ici, c'était toute seule, lors d'une sortie à Pré-au-Lard. Elle avait vu cette étrange demeure et elle était très curieuse de savoir ce qui pouvait se cacher à l'interieur pour faire autant de foin dans le coin.

En entrant, elle n'avait découvert qu'un gros tas de bois, sûrement des meubles cassés par elle ne savait quelle bête, des toiles d'araignées et de la poussière. Abelina s'était donc interessée à l'histoire de la maison.

"Avez vous tout visité?"

Tiens, étrange! Petite Voix se tenait sage pour une fois. Habituellement, elle venait toujours l'embetait quand elle se plongeait dans ces souvenirs! Mais là, rien, étrange!

Depuis déjà quelques minutes, les deux jeunes femmes, qui jusqu'à ce jour, étaient totalement méconnues l'une de l'autre, les voilà qui marchaient tranquillement dans ce sombre endroit. Abelina, qui arborait depuis leurs premiers pas dans l'endroit, un grand sourire. La Cabane devait sans doutes lui rappeler de beaux souvenirs...Quant à Syerra, elle n'attachait pas tellement d'importance aux lieux...quoi que, ce fut ici qu'elle trouvait refuge lors de ses "colères". Il l'appaisait, étrangement. Pour la plupart, c'était maudit. Maudit...quelle blague. Quoi de plus beau comme endroit, pour méditer sur des cauchemars. Enfin, son interlocutrice lui posa une question, qu'elle répondit avec cette même voix à la fois cristalline, mais au combien glaciale...

"je crois, oui...vous-même?"

La jeune femme se retourna vers la gothique, mais garda toutefois son regard fixé vers le haut d'un escalier de travers, observant la porte entre-ouverte...Il lui semblait que quelqu'un avait peut-être visité les lieux peu de temps avant elles. Bref, elle se s'en soucierait pas plus pour le moment. Syerra attendrait de se retrouver seule, en quête de nouveaux secrets.

Abelina s'assit sur le seul meuble qui tenait encore debout, une grosse commode de style ancien. Bien évidemment, elle s'étais assise après l'avoir netoyé, elle n'allait pas se mettre plein de poussière sur sa belle cape!

*Belle, belle, faut le dire vite! Je la trouve plutôt quelconque moi, ta cape, Petite Abelina!
- Tiens, te voilà toi! T'étais où?
- J'étais là, mais je ne voulais pas te déranger, tu avais l'air d'avoir besoin de te souvenir.
- Oulé! Pour une fois que tu me laisses aller dans mes souvenirs sans m'interrompre. Cette journée est à marquer d'une pierre blanche!*

Abelina s'installa confortablement sur son siège improvisé en attendant la réponse de Syerra.
Et bien dis donc, elle était avare de mot cette mangemorte^^ Mais bon, cela devait être normale étant donné ce qu'elle était. La goth se demanda ce que cela devait faire de ne pouvoir faire confiance en personne..Cela ne devait pas être évident.

"Et bien, j'ai fait tout le rez de chaussée ainsi que le premier étage mais je n'ai pas fait la cave ni le grenier...Pourtant ce n'est pas l'envie qui m'a manqué!"

Non, c'était juste le temps qui avait joué en sa defaveur.

Syerra acquiesça suite à la réponse de son interlocutrice. Celle-ci, peu de temps auparavant, avait prit place sur le seul meuble qui semblait encore en état…si on pouvait le qualifier ainsi. Quant à l’auror, elle s’appuya sur la chambranle d’une porte inexistante, observant d’un regard perdu le haut du sinueux escalier.

Gardant le silence depuis quelques instants, Syerra dégagea d’une geste de la main quelques mèches de cheveux foncés du col de son long manteau noir, puis se décolla légèrement de l’encadrement sur lequel elle était appuyée. Elle mit les mains dans ses poches, sentant le contact du bois dure de sa baguette à l’intérieure de celles-ci, sentant un certain réconfort en la touchant. Elle s’avança le long du mur, qui longeait ce même couloir par lequel elles étaient parvenues ici. Syerra tourna sa tête en direction d’Abelina, et se détourna un moment, arrêtant sa marche, sentant toujours cette odeur, à la fois tellement intrigante et terrifiante. Le sang avait coulé, en ces lieux, l’auror reconnaitrait jusqu’à la fin de ces jours, cette odeur qui en faisait frissonner, de peur ou de bonheur, plusieurs.

Gardant toujours ses mains dans les poches de son manteau, elle semblait fixer quelque chose…mais il n’y avait rien.

Syerra n'ajouta rien après la tirade de la gothique. Et oui, on pouvait appeler tirade les quelques phrases qu'avaient prononcé la jeune femme surtout en comparaison de ce que disait Syerra^^

Le silence s'installa unqiuement dérangé par le bruit des respirations des deux jeunes femmes. Abelina continuait d'observait la pièce alors qu'elle la connaissait par coeur...Mais quelle importance car à chaque fois qu'elle portait son regard quelque part, elle découvrait un nouveaut détail: une griffe sur un mur, un petit bande de tapisserie qui manquait, un mouton de possière qui se baladait...

Puis Abelina sentit un changement dans l'atmosphère...Un bruit se fit entendre...Une cavalcade dans les escaliers....Une porte qui grince puis deux personnes entrent dans la pièce...L'une porte une jupe noire à volant et un pull noir avec un petit démon ruge sur l'épaule, l'autre porte une cape bien fermée, on ne peut donc voir ce qu'elle porte...Par contre, ce que l'on remarque tout de suite, c'est que ce sont des jeunes filles pleines de vie et de joie...Elles discutent de quelque chose qui les fait bien rire....Puis elles s'assoient à terre...en plein milieu de la salle...

*Petite Abelina!*

La jeune femme eut un sursaut quand elle entendit Petite Voix hurlait dans ses oreilles. Elle serra ses bras contre sa poitrine...Elle venait encore d'avoir une abscence, devant une mangemorte en plus...Ce n'était pas bon...pas bon du tout...

Le silence s'était installer entre les deux jeunes femmes. Abelina était assise silencieusement sur un meuble et Syerra jetait un oeil aux alentours. Momentanément, elle tourna la tête vers la gothique, et fronça les sourcils en l'observant: elle eut un sursaut, alors que rien n'aurait pu lui en faire un, à la limite. Mais ce qui porta attention à l'auror fut ce mouvement qu'Abelina fit, elle serra ses bras autour de sa poitrine...et il y avait toujours cette chose indescriptible que Syerra sentait à proximité d'Abelina.

Elle se retourna d'une trait, gardant toujours un oeil froid vers Abelina. Que lui arrivait-il? Certes non, elle n'allait pas lui demander...mais elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine curiosité face à cela.

Syerra croisa ses bras sous sa poitrine, comme elle avait l'habitude de le faire, muette comme une tombe. Elle finit par laisser tomber une simple interrogation.

''Malaise?''

Tournant légèrement la tête vers la gauche, de façon à ce que l'obscurité de l'emplacement où elle se trouvait cache son visage. Elle détourna de même son regard, mais resta à l'écoute de tout bruits, craquements, grincements de la Cabane.

Abelina avait, comment dire...quelques désordres internes. Pour faire simple, elle était dingo! Il faut dire que lorsque l'on discute avec une voix qui se trouve uniquement dans sa tête, faut pas être bien fin pour comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche dans la caboche!
Mais en plus de ces voix, Abelina pouvait aussi avoir ce qu'elle appelait des abscences. Durant quelques minutes ou quelques heures, elle pouvait se rememorer des instants passés. il faudrait même plutôt dire revivre.

Il y avait tant de détail, dans de précision que ce n'était pas que des souvenirs qui remontaient à la surface. Elle revoyait tout ce qui s'était passé au milimètre près. Ce n'était pas perturbant pour elle, ni genant, depuis le temps, elle avait appris à vivre avec.
Mais cela pouvait s'averer embetant lors de mission ou devant certaine personne, comme ce soir, face à Syerra.

Heureusement, la mangemorte lui donna une porte de sortie et Abelina sauta immédiatement sur cette idée. Effectivement, un malaise pouvait très bien provoqué ce genre de réaction.

"Hum...oui..."

A présent, la jeune femme ne savait pas si elle devait descendre de son siége improvisé et sortir, ou si elle devait rester là et attendre de voir la réaction de Syerra.
Et comme Petite Voix avait décidé de se taire pour le moment, Abelina décida de rester encore un peu...Juste pour voir

L’auror se doutait bien que ce n’était pas un simple petit malaise. Bref, c’était le problème d’Abelina : avoir de ces petits ‘’malaises’’ en présence de personnes, comment dire…peu recommandables pourrait bien lui être fatal. Syerra retint un sourire : la gothique devrait reprendre le dessus sur elle car un accident est si rapidement arriver…

Reportant son attention sur autre chose, Syerra se mouvait plus loin. Elle appuya sa main sur un des murs. Fait étrange, les lieux vibraient toujours d’une sorte d’énergie. Des ondes négatives s’en échappaient. C’était captivant de pouvoir sentir cette énergie sous ses doigts, cela la rendait simplement ‘’bien’’. La jeune femme reporta son attention sur Abelina, qui semblait attendre quelque chose. Quoi donc? Elle n’en savait absolument rien.

-Et ça vous arrive souvent ce genre de ‘’malaises’’?

L’auror appuya bien sa voix sur le dernier mot. L’ironie de la chose, c’était qu’Abelina et Syerra n’en dévoilaient pas plus sur l’une que sur l’autre…allons, cette petite était du clan opposé, on ne pouvait strictement pas lui accorder une confiance. Qui plus est, elle devait être à la recherche d’informations quelconques. Les pensées de Syerra se détournèrent vers le Ministère : elle avait un poste d’auror, mais elle n’avait pas mis les pieds, ne serait-ce que quelques petites heures, dans la salle de Réunion et tout et tout…Il serait sans doute temps qu’elle s’active un peu, avant de perdre ce poste si précieux pour elle.

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