Une petite bouteille de plus [ Terminé ]

Ivan se rendit à Pré-au-Lard avec prudence, mais se dit en même temps qu'il ne rencontrerait surement pas de détraqueurs dans ce village. Mais bon sa dernière rencontre l'avait un peu refroidit quand il était venu à Pré-au-Lard ou plus précisément à portail de Poudlard. Ivan passa devant plusieurs magasin et arriva presque comme par hasard devant les trois balais, en même temps il faisait soif dans le coin.

Ivan ouvrit la porte du bar et senti une douce chaleur accompagné de vapeur d'alcool, tout cela était bienvenue car dehors il faisait frisqué. Il pénétra à l'intérieur et referma la porte derrière lui, Ivan s'avança et vit qu'ils n'y avait plus énormément de place. Il remarqua alors une jeune femme assise au milieu de la salle qui était seule, Ivan parcourut la distance qui le séparé de la table.

"Bonjour. Est-ce que je peux m'assoir?"

Voyant que la personne en face d elui ne répondait pas il prit une chaise et s'assit en face d'elle. Elle avait l'air pensive et par les temps qui courait cela pouvait être compréhensible pensa Ivan. Il se tourna vers le bar à sa gauche.

"Barman! Deux bouteilles de Vodka avec de la framboise et...
Euh vous voulez quelque chose?" demanda-t-il à la jeune femme en face de lui.

Ivan remarqua que sa commande avait provoqué un sursaut de la part de la demoiselle et l'avait tiré de ses pensées. Ivan examina la jeune femme, elle était plutôt jolie, mais semblait préocupé par quelque chose.

Katia était venue se détendre aux trois balais. Depuis plusieurs jours elle était tourmentée et cela ne cessait de la poursuivre de jour comme de nuit. Arrivé à l'entrée de Pré-au-Lard, comme à son habitude, elle portait sa longue cape noire et avait mis sa capuche. Ses pas l'avaient mené sans même qu'elle réagisse jusqu'à la devanture du bar. Sa main gauche s’était approché de la poignée et l’avait saisi puis elle avait ouvert la porte. En quelques minutes, elle avait repéré sa table habituelle et était allée s’y asseoir.

La jeune fille était assise dans un coin de la salle. Elle n’avait toujours pas commandé de consommation. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas l’étranger s’approché, elle ne l’entendit pas lui parler, elle ne remarqua pas qu’il avait pris une chaise et qu’il s’était assis. La jeune fille ne s’y retrouvait plus.

En effet, depuis plusieurs jours, un souvenir lui revenait sans arrêt en tête sans savoir pourquoi, le visage de ses parents allongés parterre dans son salon omnibulait ses pensées, la voix du mangemort qui était à côté résonnait dans sa tête, les frissons que le mangemort avait provoqué chez elle en effleurant son visage ce jour là parcouraient à nouveau son dos. Elle se souvenait parfaitement de ce qu’il lui avait dit : « Tu es belle alors ne gâche pas ta vie en voulant venger tes parents … ».

D’un coup, la jeune fille remarqua enfin l’homme qui s’était assis devant elle. Elle se souvint de sa vague question mais ce qui l’avait fait sortir de ses pensées était le sursaut qu’avait provoqué chez elle la commande du jeune homme. Celui-ci était plutôt beau, un regard charmeur et une voix sensible. Il se tourna vers Katia lui demandant par la suite si elle voulait quelque chose. Réfléchissant quelques secondes, Katia se disait qu’un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal et que le jeune homme en face d’elle avait l’air sympathique.

- Je veux bien une pression pêche s’il vous plait.

Après une brève pose où le jeune homme finit sa commande auprès du barman, Katia l’interrogea sur son identité.

- Comment vous appelez-vous ?

Le jeune homme avait l’air un tantinet plus vieux mais Katia lui donnait cinq ans au dessus de son propre âge, pas plus. Les cheveux bruns, des yeux marron avec un regard profond. Elle le regardait dans les yeux avec ses yeux presque noirs.

[ j'espère que je suis à la hauteur ! ]

La jeune femme en face de lui, lui répondit après s'être remit de son sursaut. Elle adressa d'allieurs un sourir à Ivan.

"Je veux bien une pression pêche s’il vous plait."

Ivan finit sa commande en demandant au barman une pression pêche. Il se retourna vers la demoiselle et put enfin l'examiner de la tête aux pieds, enfin presque parce que si il voulait observer les pieds de la jeune femme, il lui aurait fallu se baisser et regarder en dessous de la table ce qui ne serait pas subtil de sa part. il examina donc ce qu'il put de la demoiselle et se dit qu'elle était fort jolie, avait des yeux presque noirs, des cheveux d'un noir éblouissant et un corps assez mince à ce qu'il put en juger. Elle lui demanda son nom.

"Je m'apelle Ivan Petrovich Straghov. Et vous, quel est le votre? Vous semblait préoccupé tout va bien j'espère?" Demanda-t-il.

Ivan se dit que de toute façon il lui aurait demandé à un moment ou à un autre et que cela n'allait pas changer grand chose s'il lui posait dans un heure ou maintenant.

[ Il est trop bien ton rp cheers

désolé si je fais pas beaucoup de lignes mais j'ai pas trop trop d'inspiration Sad

]

Katia regarda le nouveau venu dans les yeux et elle se rendit compte qu’elle se faisait examiner par celui-ci. La jeune fille était mal à l’aise. Cela ne lui était jamais arrivé d’être observé de cette manière et elle avait beau être moche, cela ne se faisait pas de regarder les gens ainsi. La jeune fille décida donc d’en faire autant mais le jeune homme en face d’elle était très beau. Ses yeux lui donnaient des frissons dans le dos. La jeune fille regarda ses cheveux qui même sans être coiffé lui donnait un genre à lui, un genre bien particulier. Son visage avait un air angélique, le jeune homme était musclé, il n’y avait pas de doute possible là-dessus. C’était bien la première fois que Katia pensait cela d’un homme. Jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais fait attention au physique des hommes car elle savait très bien qu’avec son physique il ne fallait pas espérer grand-chose.

Lorsque le jeune homme lui répondit, Katia vit ou plutôt entendit qu’il avait une voix douce. C’était une voix sucrée et mielleuse. Le jeune homme avait un charme comme un champ magnétique qui attirait Katia au fur et à mesure mais Katia faisait tout pour ne pas se faire avoir. La jeune fille l’écouta se présenter. D’après son nom, Katia aurait dit qu’il devait être Russe ou quelque chose comme ça. Bien sûre, chose que Katia avait sentit venir, il lui retourna la question mais là où elle fut surprise, c’est que le jeune homme en ajouta une autre, une sur ses préoccupations dernières. Le jeune homme qu’elle avait rencontré il n’y a même pas cinq minutes avaient déjà remarqué son visage soucieux et avait osé lui posait la question.

En effet, depuis quelques jours, Katia n’arrêtait pas de penser à la mort de ses parents. Elle revoyait leur visage. Le mangemort qui était resté pour lui expliquer la situation avait une chose que Katia comptait bien venger en même temps que la mort de ses parents lorsqu’elle retrouverait cet homme. Ces images lui tournaient dans la tête, le visage du mangemort, sa main qui frôle son bras et la suite … Cette suite si horrible soit-elle hante de nuit comme de jour cette femme. Katia a toujours eut une âme torturée mais là ce n’était plus de la torture, c’était un supplice à tenable. La jeune femme ne l’avait encore jamais dit à personne, elle ne se confiait jamais bien qu’on lui est toujours dit que se confier était un soulagement. Pour elle, se confier signifiait faire porter son poids à un autre.

La jeune femme s’était à nouveau perdue dans ses pensées durant une minute ou deux. Elle avait baissé la tête durant son temps de réflexion et redressant la tête, elle recroisa le regard du jeune homme. Un nouveau frisson parcourut le dos de Katia. Prenant sa bière, elle la porta lentement à sa bouche et but tout doucement. Une fois son verre reposé, elle observa le jeune homme et lui répondit :

- Je m’appelle Katia Moreau. Je suis préoccupée certes, mais ne vous inquiétez pas pour moi. Etant donné votre nom, je présume que vous n’êtes pas d’Angleterre alors d’où venez-vous et à quoi est due votre présence dans ce pays glacial ?

Katia continua de l’observer, son esprit commença à détailler l’homme en face d’elle dans les moindres détails que se soit la vérité ou des hypothèses. La jeune femme ne se reconnaissait plus, elle n’avait encore jamais fait ça auparavant. Ivan la bouleversait. Son être la charmait et son regard l’hypnotisait. La jeune femme essaya de se ressaisir tant bien que mal en espérant qu’Ivan ne l’ait pas vu.

* Mais qu'es-ce qui m'arrive ? Pourquoi je réagis de cette manière là ? *

Katia... Un joli prénom pensa Ivan, il aurait pu convenir à une finlandaise ce qui amena Ivan à se demandait la nationnalité de cette jeune femme. Katia semblait gêner qu'Ivan l'a regardé pour l'examiner, alors qu'il n'y avait pas de quoi elle est très jolie. Elle avait de très jolies yeux noirs et ses cheveux correctement coiffés étaient extrèmement beau eux aussi. Mais malgré tout ça, Ivan préférait la belle Aurore, la demoiselle qui l'avait sauvé lui et son "ami" lorsque Ivan avait combattu le vils Torben avec un inconnu qui l'avait beaucoup aidé aussi. Malheureusement ou plutôt heureusement Ivan subit ce jour là quelques blessures et Aurore avait eu la bonté de les secourir lui et son ami.

Aurore... Un prénom si doux à l'oreille d'Ivan. La jeune femme était sublime, Ivan la comparé à chaque fois qu'il pensait à elle, ce qui veut dire chaque seconde de sa vie, à un ange. Ses cheveux mi-longs d'un blond radieux, son visage parfait comme le reste d'allieurs. Ivan avait dut mal à se rappelait d'elle le soir qu'elle l'avait sauvé à cause de toutes ses blessures. Aurore l'avait sauvé lui et son ami d'une mort, Ivan devait l'admettre, assez certaine.

Ivan resta dans ses pensées pendant quelques secondes de plus, préférant rester à "côté" d'aurore que de revenir dans la réalité ou il y a pleins de mangemorts. Ivan entendit au loin Katia lui répondre et lui demandait la raison de sa présence ici. Il crut entendre "dans ce pays glacial", * Nan mais sa va pas la tête, dans mon pays cette tempèrature c'est quand on est en été et elle, elle se plaint qu'il fasse froid. En ce moment en Finlande il fait -25° au mieux, alors qu'ici ça atteint difficilement le 0°. Et puis pour la raison de ma venue je te le dirais pas pour le moment, demoiselle.* Ivan était assez outré par les propos de Katia mais n'en laissa rien paraitre.

"Je suis natif de Finlande, donc l'angleterre pour moi n'est pas si froid que ça, il y fait même parfois trop chaud pour moi. Quand à ma présence pour l'instant je bois un peu."

Sur ce il finissa sa chope de whisky d'un trait pour se désaltérer et biensur il la reremplit aussitôt. Il remarqua que Katia avait encore l'air troublait et Ivan détestait laisser les gens dans leurs problèmes, c'était dans sa nature il se devait d'aider les gens quand ils ne sont pas au top.

"Vous êtes préoccupé ça se voit mais si vous ne voulez pas en parler, tant pis. Sinon qu'est-ce que vous faites dans la vie?"

Ivan continuait de la regarder ce qui la mettait de plus en plus mal à l’aise. Elle avait envie de lui demander pourquoi mais elle n’osa pas de souhaitant pas agresser ce jeune homme. Ivan commença à rêvasser et Katia le vit tout de suite. Elle ne savait pas vraiment à quoi il pensait mais à priori, c’était quelque chose qui le rendait heureux car le jeune homme avait un sourire discret au coin des lèvres. La tête dans les nuages, le jeune homme s’était égaré loin, très loin de ce bar et de Katia.

Ce moment d’éloignement permit, malgré son envie, de se replonger dans ses souvenirs. La jeune fille n’arrivait malheureusement pas à sortir ce moment crucial de sa vie de sa tête ne serais ce que pour quelques secondes. Le jeune homme revint de ses pensées et lui répondit.

Comme ça, celui-ci venait de Finlande. Pas étonnant qu’il fasse trop chaud pour lui à certains moments de l’année. La jeune espérait ne pas l’avoir blesser dans ses propos mais c’est vrai que pour elle, une température autour de 0 degré était une température froide mais elle n’était pas habituée au pays froid comme à la Finlande.

Katia continuait de l’écouter tout en prenant son verre et en le portant à ses lèvres. Le jeune homme finissait son verre de Whisky en moins de deux et s’en resservit un autre. Puis il lui fit remarquer que ses préoccupations se lisaient sur son visage. Il enchaîna sur ses occupations de la vie de tous les jours. La jeune fille but le reste de son verre avant de lui répondre.

- Vous pouvez me tutoyer vous savez ! J’ai des préoccupations certes, comme tous les gens qui peuvent nous entourer. De ma vie je ne fais rien de particulier. Et vous ?

Ses préoccupations … elle n’en pouvait plus, elle voulait que ça s’arrête, ses images qui tournaient dans sa tête tel un film qui passe et repasse sans arrêt. La jeune fille posa doucement sa tête dans ses mains, regardant la table, elle ferma les yeux. S’était comme un doux poison qui s’emparait de son corps petit à petit et qui la détruisait le plus lentement possible.

Flash Back

Vendredi soir, il est déjà 21h. Katia rentre seulement de son travail, retenu par une réunion très importante qui n’avait pas du tout intéressait Katia. Vu l’heure, elle sortit ses clés pour ne pas faire trop de bruit et ouvrit la porte qui correspondait à la porte d’entrée de la maison de ses parents car jusqu’à présent, elle avait toujours vécu chez eux.
Elle dut attendre d’avoir refermé la porte pour se rendre compte qu’il n’y avait ni lumière, ni bruit. La jeune femme s’avança légèrement arrivant face au séjour et là, une vision d’horreur frappa ses yeux. Ses parents étaient couchés parterre, morts. La jeune fille était sur le point de s’approcher de ses parents en courant, en pleurant, en hurlant sa peine lorsqu’un homme dans une cape noir l’intercepta dans ses bras et la retint. La jeune fille leva la tête. Cet homme lui était étranger et elle se demandait bien ce qu’il venait faire ici. Plongeant ses yeux dans son regard noir, la jeune fille ne s’avait pas comment réagir. Elle s’écarta de son étreinte et tout en continuant de la fixer, elle entama la conversation :

- Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? Si c’est vous qui avez tué mes parents, vous allez le payer !

Katia prit immédiatement sa baguette en main mais celle-ci tremblait tellement qu’elle était loin d’être convaincante. Sa haine la faisait trembler des pieds à la tête.

- Je ne vous donnerais pas mon nom étant donné que cela ne vous avancera à rien mais je peux vous dire que oui, j’ai tué vos parents et je tiens ici un rôle de messager par la même occasion. Quand à mon identité, je pense que ceci devrait vous suffire.

Le jeune homme présenta son bras devant lui et remonta sa manche laissant ainsi se dessiner sur son avant-bras la marque des mangemorts. La jeune fille allait réagir au quart de tour mais l’homme s’était déjà glissé devant elle, avec sa main gauche, il lui avait pris la main avec laquelle elle tenait sa baguette. Le jeune homme se rapprocha encore un peu plus et la jeune fille ressentit un frisson dans le dos. Il approcha ses lèvres d’une oreille de la jeune fille et il murmura :

- Ne gâche pas ta vie pour ses misérables qui n’ont pas su montrer leur dévouement au ministre. Tu es jeune et belle, tu peux encore faire quelque chose de ta vie.

Lui caressant le bras de son autre main, sa voix se faisait douce. Avec sa main gauche, il lui attrapa le bras et l’attira vers lui. Puis après lui avoir fait plusieurs compliments, l’homme déposa ses lèvres sur celle de la jeune fille. Katia était comme paralysée. Elle sentit un léger liquide passé des lèvres du mangemort au sienne puis elle le repoussa en le giflant violemment.

Fin du Flash Back

Katia revint à elle. Elle avait des frissons dans tout le corps et la jeune fille ne se sentait pas très bien. Ces images étaient un supplice pour elle qu’elle vivait depuis plusieurs mois déjà et cela durant chaque seconde de ces derniers mois.

Katia lui répondit qu'elle avait des préocupations comme tout le monde, mais Ivan n'était pas à la table de tout le monde. La jeune femme devant Ivan semblait avoir revécut quelque chose, elle s'était un peu raidit sur sa chaise et au fil du temps elle tremblait de plus en plus. Ivan perçut même une larme sur le coin de l'oeil de Katia et son teint était devenu pâle. Quoi que ce fut, Ivan se dit qu'elle venait de se remémorer un souvenir particulièrement douleureux, peut-être même tragique se demanda Ivan puisqu'une larme était coulé.

Mais tout ceci c'était passé quelques secondes après la réponse de Katia, qui lui dit qu'il pouvait la tutoyer, mais elle même ne le tutoyer pas encore remarqua-t-il. Ivan perçut un mensonge dans la voie de la demoiselle, elle lui avait dit qu'elle n'avait rien fait de particulier dans sa vie, ce qui était obligatoirement faux, tout le monde a quelques faits plus ou moins particulier qui se sont déroulé dans sa vie. La pensée d'Ivan se confirma par la suite quand Katia subit le retour d'un de ses souvenirs, il s'était passé quelque chose d'horrible dans sa vie mais elle ne voulait pas en parler. Ivan se dit que lui non plus n'en avait parler à pratiquement personne pour l'instant.

Ivan se dit que si il lui disait qu'il avait subit un drame, il y a de cela quelques années, cela délirait peut-être la langue de Katia. Mais Ivan ne se sentait pas encore prêt à révéler son passé, surtout à quelqu'un qu'il ne connaissait que depuis cinq minutes. Non, il lui dirait qu'il vout une haine envers toute personne qui utilise la magie noir et qu'Ivan les poursuivait pour les tuer. Même si ce dernier point ne s'était pas encore passé comme il l'avait prévu.

"Tu peux me tutoyer aussi. Pour ma part, je ne fais que pourchasser et tuer tout les mages noirs que je peux trouver pour l'instant. Je leur voue une haine depuis un certains temps maintenant... Vous allez bien?"

Ivan se dit qu'il serait impoli de ne pas le lui demandait, vu les signes évidents qu'il avait perçut.

Katia regarda Ivan dans les yeux. Le jeune homme avait à priori perçu son souvenir. La jeune femme s'était raidit. Elle avait réussi à retenir ses larmes mais ses yeux étaient devenus brillants. Les frissons dans son dos étaient devenus plus intense. La jeune femme prit sa tête entre ses mains, elle ne pouvait pas se confier à un étranger. Et pourtant, pour la première fois, elle ressentait le besoin d'en parler. La jeune femme revoyait ses images qui tournaient en elle tel un tourbillon infernale empli de sentiments, de geste et de paroles. Elle ne savait plus quoi faire. Se levant brutalement, elle partit en courant dans la petite ruelle derrière le pub pour pouvoir essayer de calmer ses pensées. Adossée à un mur, elle avait toujours sa tête entre ses mains, elle se laissa tomber parterre. Une chance pour elle, le sol était encore sec. La jeune femme avait dû mal à respirer. Son souvenir, dans son intégralité, refaisait surface.

Flash Back

Katia venait de gifler le mangemort en face d'elle. Elle ne savait pas comment elle avait pu le laisser faire et coment lui avait oser l'embrasser. Le jeune homme en face d'elle posa sa main sur sa joue rouge. Il n'avait pas l'air énervé chose que Katia ne comprenait pas. Il avait un sourire aux lèvres. Le jeune homme se rapprocha à nouveau de Katia. Celle-ci allait lui redonner une claque quand elle se rendit compte qu'elle en pouvait plus bouger. Elle sentait le liquide en elle qui s'était propagé l'empêchant ainsi de bouger.

Le jeune homme s'approcha à nouveau d'elle frôlant son bras avec sa main pour aller caresser sa chevelure. La jeune femme tremblait de tout son être et de tout son corps. Le jeune mangemort releva sa tête par le menton avec son autre main et la regardant dans les yeux, il dit :

- Tu veux encore me gifler ? Cela risque d'être dur ... Je t'ai dit, tu es belle alors ne le gâche pas pour tes parents ! Après tout, je préfère en profiter avant ...

Sa main l'a saisit à la taille la rapprochant de lui sans qu'elle ne puisse rien faire. Il l'a porta comme un mari porte sa femme pour entrer dans leur nouvelle demeure et il l'emmena dans sa chambre, l'allongeant sur le lit. Katia commença à parler utilisant une grande partie de ses forces à ce but.

- Que m'as-tu fait ? Que vas-tu me faire ?

Katia n'alla pas plus loin car l'homme avait posé un doigt sur ses lèvres pour la faire taire. S'allongeant à ses côtés, il posa son autre main sur son ventre et lui répondit tout en jouant avec ses cheveux :

- Le liquide que tu as sentit tout à l'heure, et tu l'as sentit, je le sais, est une potion paralysante. Si on te fait bouger, tu seras molle mais si toi tu veux bouger, tu ne le pourras pas. Quand à ce que je vais te faire, tu le seras bien assez tôt ...

Le jeune homme s'approcha encore d'elle collant leur deux corps et il déposa à nouveau un baiser sur ses lèvres. Katia ne pouvait rien faire. L'homme avait sa main dans son dos et il descendit encore un peu provoquant chez elle des frissons interminables.

Fin du Flash Back

Katia sortit de ses souvenirs ramenés par une main qui s'était posé sur son épaule. Elle ouvrit les yeux et vit Ivan. Elle regarda doucement autour d'elle, elle était revenue dans cette allée lugubre qui se situait derrière le pub. Elle se releva. Aucune larme n'avait coulé, aucune blessure extérieure, aucun signe qu'il y avait quelque chose, elle ne tremblait plus, elle ne ressentait plus de frissons insupportables. Ses souvenirs allaient la laisser tranquille un petit moment. Elle regarda Ivan et elle n'eut qu'une chose à lui dire :

- Désolée ...

Ivan remarqua que l'état de la jeune femme empirait, elle tramblait de plus en plus et son visage se crispait le temps d'une seconde parfois. Katia avait l'air de plus en plus désorienté, sa bouche s'ouvrit plusieurs fois mais aucun mot n'en sortit comme si son corps voulait révéler quelque chose et son âme tentait de retenir le flot de paroles. En pleine confusion le demoiselle se leva brusquement et partit en courant endehors du pub.

Prit de court, Ivan se resaisit quelques secondes plus tard, il se leva en finissant sa chope et prit les quelques bouteille en face de lui, le finlandais en aurait besoin, il le savait. Traversant la porte du bar, le froid le saissit d'un coup, Ivan dut plisser les yeux à cause d'un coup de vent, mais malgré tout le jeune homme aprécia d'être dehors par cette douce nuit. Ivan commença à chercher la jeune femme sans pour autant se dépécher pour ne pas casser les bouteilles. Car s'il en lachait une, qu'elle se casse sur son pied et qu'il trébuche et s'éclate la tête sur le rebord d'un objet cela le tuerait sur le coup, Ivan aurait l'air malin. Il prit donc son temps pour en laisser à la demoiselle par la même occasion, Ivan savait par expérience que lorsque un évènement tragique arrivait, il fallait mieux être tout seul un moment.

Pour son cas, après la mort de ses parents, Ivan était partit chassé pendant deux mois sans pause, sans revenir chez lui. Il avait, pendant ces deux mois, fait preuve d'une cruauté envers les créatures maléfiques qu'il avait chassé, inégalé jusque là. Ivan avait réussi à mettre en pièce les loups-garous qui avaient tué nombre des siens un par un, qu'ils soient en forme humaine à se moment ou non. Avec sa hache et son épée, Ivan leurs coupaient leurs membres en petit morceaux, ensuite le finlandais leurs faisait subir multiples sorts pour les faires souffrir. Mais à aucun moment, Ivan n'avait utilisé de magie noire, il était tombé bian bas mais pas assez pour la magie noire.

Ressortant de ses pensées, Ivan remarqua que Katia était par terre. Il marcha jusqu'a elle et s'accroupit en lui posant une main sur l'épaule. Un bout d'un petit moment la jeune femme se releva et se tourna vers lui pour s'excuser. Le finlandais se demanda pourquoi elle s'excusait, Katia ne pouvait rien faire pour effacer son passé, la demoiselle ne pouvait qu'apprendre à vivre avec.

"Ne t'excuse pas, tu as dut subir un évènement tragique dans ta vie et le renier serait comme t'arracher un bout de ton âme. Tu ne peux pas changer ton passé, mais frabique toi un avenir sans qu'une pareille chose se reproduise."

Katia observa le jeune homme. Celui-ci avait prit plusieurs bouteilles d’alcool chose que Katia ne comprit pas. Lorsqu’elle el regarda dans les yeux, le jeune homme avait l’air d’avoir pas mal de question en tête.

Katia, elle, se sentait beaucoup mieux, une fois de plus, elle avait réussit à emprisonner, comme elle appelle, son souvenir dans un coin de sa tête, comme si elle l’avait jeté aux oubliettes pour un temps indéterminé. Katia faisait toujours ça, elle cherchait à oublier. Depuis quelques minutes, elle savait qu’elle avait un souvenir de ce genre mais elle ne savait plus les détails ce qui faisait qu’elle n’était plus blessée au fond d’elle. C’était la seule chose qu’elle avait trouvé pour arrêter de souffrir. Depuis le jour où cet évènement s’était produit, elle avait fait cela instinctivement et son souvenir n’avait jamais refait surface mais depuis qu’elle faisait partie de la Renaissance, il revenait systématiquement. Au début c’était une fois ou deux par moi ou tous les deux mois puis cela était devenu plus fréquent de jour en jour. A présent, c’était trois ou quatre fois par semaine ce qui était beaucoup trop. Katia ne connaissait pas la cause de ce changement brutal.

Regardant Ivan dans les yeux, elle écouta ce qu’il lui disait. Il lui disait qu’il fallait qu’elle accepte son passé mais c’était hors de question. Elle ne comptait pas laisser son souvenir la détruire c’est pour cela qu’elle l’oubliait. Ce souvenir l’avait bien trop blessé pour le laisser continuer ainsi sans rien pouvoir faire, en restant impuissante face à la destruction de son âme.

- Je ne peux pas changer mon passé mais il faut que je construise mon futur avec un souvenir pareil, c’est hors de question, je préfère mourir que garder ce souvenir. La seule solution c’est de l’oublier. Mais, pourquoi as-tu toutes ces bouteilles avec toi, tu as peur de mourir de soif ?

Katia continua d’observer Ivan en espérant qu’il allait changer de sujet comme elle. Elle ne voulait pas parler de son passé, elle voulait tout simplement oublier. Elle ne voulait plus penser à cette terrible nuit où ses parents étaient morts ni à cet homme qu’elle espérait ne jamais revoir même si jamais était devenu très court …

Quand Ivan s'agenouilla auprès de Katia, elle parut surpris, en regardant l'intérieur de la veste du jeune finlandais, que des bouteilles d'alcools. Bah quoi! il fait soif dans le coin et puis faut bien un moyen pour oublier le passé. Ne voyant pas la demoiselle se relever, Ivan s'asseya à côté et débala de sa veste les bouteilles. Voyant le regard interrogateur de Katia et la question qu'elle posa, le jeune homme dut se résoudre à lui expliquer.

"Vois-tu, il fait un peu froid, même pour moi qui suis finlandais et donc j'ai chopé quelques bouteilles pour pas qu'on tombe en hypotermie."

Ivan put observer la réaction de Katia et chose qu'il le surprit un peu, elle émit un petit rire et souriait un peu plus maintenant. Ceci fit plaisir à Ivan, puisqu'il détestait voir des personnes malheureux. Par contre ce qui réjouit moins Ivan, c'est que la jeune fille lui dit qu'elle préférait oublié ou mourrir que vivre avec son souvenir. Le finlandais pensa à une autre solution, tuer le personnage qui avait causé se souvenir douloureux. Oublié un de ses souvenirs, pour Ivan, était impensable cela serait comme perdre une partie de lui même et il perderait aussi une partie de ce qui l'avait "aidé" à se construire. Même si ce souvenir était horrible, Katia aurait-elle parcourue le même chemin? Ivan en doutait grandement.

"Oublier tes souvenirs pourrait d'aider à aller mieux, mais aurais-tu fais tout ce que tu as fait depuis ce souvenir, si tu ne l'avais vécut? Mais parlons d'autres choses si cela ne te déplait pas."

Ivan n'aurait pas voulut perdre ses souvenirs, tout simplement parce que cela n'arait rien changer, ses parents seraient toujours morts et lui il errerait sans but chez lui ou ici. Le jeune finandais se dit aussi qu'il aurait peut-être été moins absolu sur la question du bien et du mal si ses parents ne seraient pas morts. Et il n'aurait pas pourchasser Torben si il avait oublier la mort de ses parents, Ivan n'aurait donc pas rencontré Aurore...

Katia rigola face à la réponse d’Ivan. Il avait pensé à tout y compris à l’éventualité peu probable que l’un des deux fasse une crise d’hypothermie. Le jeune homme avait effectivement prévu un bon nombre de bouteille. Katia lui en piqua une, elle la dévissa et commença à boire. C’était de la vodka, de ce fait, elle ne but que trois gorgées. Le liquide passa dans sa gorge puis descendit dans sa trachée réchauffant l’intérieur de son corps. Le fond de sa bouche s’était enflammé suite au passage du liquide transparent. Katia était gelée mais elle ne frissonnait pas et n’avait pas l’impression d’avoir froid. Elle reboucha la bouteille et la posa devant elle. Observant la nuit froide et nuageuse, Katia était pensive.

Puis lorsque Ivan lui répondit pour la deuxième fois, Katia ne fut pas d’accord avec Ivan, peut-être avait-il raison, peut-être que c’était elle ou bien peut-être que aucun des deux n’avait raison ou encore tous les deux, peu lui importait. Katia ne comptait pas changer d’avis pour le moment et c’était ainsi. Personne n’avait assez d’influence sur elle pour la raisonner sur n’importe quel sujet.

- Merci pour tout Ivan, on se connaît à peine mais tu prends le temps de m’aider, c’est vraiment gentil. Si jamais une femme partage ta vie ou qu’un jour une femme la partage, elle aura de la chance ! (Dédicace Aurore)

Katia ne répondit rien de plus, le sujet était clos. La jeune femme leva la tête et observa les étoiles. La nuit était calme malgré quelques nuages qui encombraient le ciel.

Ivan avait bien vu que Katia n'était pas vraiment de son avis, il l'aurait facilement convaincue en lui racontant son "histoire", mais le finlandais ne voulait pas le lui raconter, du moins pour le moment. La jeune fille avait bu quelques gorgées de vodka et eut des toussements juste après, elle ne devait pas avoir l'habitude de boire un alcool aussi fort. Ivan pour sa part pris de la bière et en but quelques gorgées aussi, ce qui lui réchauffa quelque peu son estomac.

Ensuite Katia remercia Ivan pour son aide et lui dit aussi une chose qui le surprit, si le jeune homme partageait sa vie avec une femme, elle avait bien de la chance. A ses mots Ivan repensa immédiatement à Aurore qu'il n'avait pas revut depuis quelques temps maintenant. Son amour était dans la résistance et elle devait y faire son travail, chose qu'Ivan comprenait plainement, même si un soupir ponctua cette pensée. Aurore lui manquait terriblement et c'était en grande partie pour cela qu'Ivan buvait autant, le finlandais aurait tant voulut être auprès d'elle ces derniers temps ou même juste la voir.

Revenant à la réalité, Ivan regarda Katia qui avait levé la tête vers le ciel. Ivan leva sa tête à son tour et regarda le ciel étoilé, il remarqua que les étoiles brillait moins ici qu'en finlande et il faisait plus noir ici. En Finlande, la nuit était clair et cela était surement dut à la réfléchissance de la neige par rapport à la lumière des étoiles. Rebaissant sa tête, Ivan recommença a parler.

"C'est normal d'aider les gens dans le besoin, tu ne penses pas? Sinon tu fais quoi dans la vie?"

Katia ne connaissait pas le passé d’Ivan et peut-être que lui aussi avait un passé lourdement chargé malheureusement, étant donné qu’il ne parlait pas de lui, elle ne risquait pas de parler d’elle. Depuis ce souvenir, Katia était passée de la jeune fille encore heureuse, tout le temps en train de sourire à la jeune femme qui pouvait être très froide et qui était renfermée sur elle-même. Son cœur était devenu noir, elle avait des amis mais pas des amis proches, elle ne pouvait pas. Elle savait qu’elle avait besoin d’affection mais elle se le refusait, elle fuyait l’amour comme la peste et pourtant, cela lui aurait fait tant de bien de trouver des bras pour la consoler, de trouver un être pour l’écouter …

Lorsque Katia était encore à l’école, elle avait été à Gryffondor dans la même année qu’Harry. Elle ne lui avait jamais beaucoup parlé comme à la plupart des Gryffys. Katia était vraiment devenue une jeune femme solitaire à la recherche de vengeance. La jeune femme qui pouvait être très douce pouvait aussi devenir très agressive et pleine de haine. Son cœur n’abritait plus que la photo de ses deux parents, lorsqu’elle y pensait, elle avait l’âme déchirée c’est pour cela que petit à petit, elle ne pensa plus à eux que dans le but de la vengeance.

Katia n’était allée qu’une seule fois au QG de la Renaissance, c’était pour rendre service au professeur Rogue, elle avait dû accueillir deux jeunes filles chez les Phénix. Katia n’avait encore croisé que très peu de membre de la Renaissance du Phénix. Elle connaissait à la va-vite Fred qui était son professeur de DCFM et Rogue, le chef de la rébellion. Elle n’avait encore rencontré personne d’autre. Mais cela ne manquait pas trop à Katia, depuis toutes ces années, elle s’était habituée à la solitude de sa maison. Car oui, Katia vivait toujours dans la maison de ses parents, c’était une chose à laquelle elle n’avait pu se détacher. Sa demeure familiale était la dernière chose qu’elle voudrait quitter. Elle avait trop de bon souvenir en ce lieu et malgré les mauvais souvenirs elle était restée y vivre.

Elle écouta Ivan. La normalité, mais qu’es-ce que c’était, seulement l’image que chacun a de cette norme. Effectivement, pour Ivan c’était normal d’aider les gens mais pour d’autre, c’était normal de les massacrer. La norme des choses de la vie change en fonction de qui la prononce. La jeune fille était d’accord avec Ivan mais certains eux, ne l’était pas et ne le serait peut-être jamais.

- Je suis d’accord avec toi. Dans la vie, je travaille pour le compte d’une organisation de sorcier. C’est un boulot qui me plait bien mais personne n’en entend parler. Et toi, que fais-tu dans la vie ?

Katia continuait d’observer les étoiles dessinant certaines constellations qu’elle connaissait et admirant ainsi ce ciel plein de beauté.

[ Enfin, l'inspiration revient ! lol ]

Katia touvait aussi normal le fait d'aider les gens, mais en ce moment c'était elle qui avait besoin d'aide. La jeune demoiselle lui avait dit aussi qu'elle travaillait pour le compte d'une organisation de sorcier qui était assez discrète, car toute organisation ne peut exister si personne ne la connait. Katia prononça un mot que retint Ivan plus particulièrement que les autres, "mais", il semblait que la jeune fille à côté d'Ivan soit en manque de personne à qui parler, elle se sentait seul. Et regrettait aussi, à moindre degrès pensait Ivan, que son organisation ne soit pas très connu. A ce moment le filandais se rapprocha un peu de Katia et lui passa le bras autour des épaules pour la réconforter un peu.

Notre finlandais se demandait pour quelle organisation Katia travaillait, surement pas pour le mnistère puisqu'elle l'aurait dit comme toutes les personnes du ministère font un complexe de supétiorité. La résistance, Ivan en avait entendu parler, mais n'en savait presque rien et il paraitrait qu'elle recrute en ce moment. C'était donc très plausible que Katia en fasse partit, surtout si son douloureux souvenir fut provoqué par un mage noir. Le jeune finlandais continuait de réfléchir quand à la possibilité d'une autre organisation, mais il n'en trouva point, car en ce moment tout le monde devait se rallier à un de ces deux camps sinon leur durée de vie ne serait pas longue. Le jeune homme vit une conclusion se profiler aux frontières de son esprit, elle était très certainement de la résistance, mais allait-il le lui demandait comme ça? Il fallait bien qu'il le lui soumette son hypothèse à un moment ou à un autre.

Mais Ivan décida qu'il allait d'abord répondre à la question de Katia, que faisait-il dans la vie? Il commença à formuler sa réponse dans son esprit tout en sachant que ça réponse en entrainerait inévitablement une autre.

"Je suis noble de naissance, donc je possède des terres en Finlande et je gagne donc ma vie par mes rentes."

Laissant passer un moment après lui avoir dit ses mots, il se dit que si Katia faisait partie de la résistance tout irait bien, mais si elle faisait partie du ministère Ivan se devrait de la tuer, le jeune homme se jetta donc à l'eau.

"Cette organisation de sorcier que dont vous m'avez parlé, est la résistance face à l'opression du ministère occupé par l'autoproclamé 'plus grand mage noir de tout les temps", n'est-ce pas?"

Cette question surprit Katia qui tourna ça tête d'un coup vers Ivan, elle s'était instinctivement reculait, mais son regard permit à Ivan de confirmer son hypothèse.

"Ne vous inquiètez pas, je ne dirait rien de votre appartenance à se groupe à personne."

Lorsqu’Ivan passa son bras autour de ses épaules, Katia se sentit comme protéger. C’était la première fois que quelqu’un adopter une telle attitude avec elle. Cela la mettait un peu mal à l’aise, sa solitude et sa froideur habituelle repoussaient tous ceux qui souhaitent l’aider. Jusqu’à maintenant elle avait réussit à faire s’éloigner tout le monde jusqu’à Ivan. Elle n’arrivait pas être froide avec lui. Le regard du jeune Finlandais la déstabilisait au point de perdre son envie de solitude chose qui ne lui était jamais arrivée depuis son « accident ».

Alors comme ça, le jeune Finlandais avait des terres qui lui rapportaient. Katia avait toujours trouvé que les héritages de familles étaient une chose très précieuse. Tout l’héritage de Katia était dans sa maison qu’elle avait gardé suite à la mort de ses parents, ou plutôt au meurtre de ses parents. Dans sa maison, Katia conservait une tonne de souvenirs comme des photos, des vêtements, des objets de valeurs ou non. Katia n’avait rien touché dans la maison depuis la mort de ses parents, elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas. Tout ce qui touchait de près ou de loin à ses parents lui était sacré.

La suite provoqua un choc chez la jeune femme. Ivan connaissait la Résistance. Elle devait le tuer s’il n’en faisait pas partie ou alors l’intégrer. Katia décida de tenter la deuxième solution plutôt que la première. Ivan venait de la rassurer. A priori, il avait plus un penchant pour la Renaissance que pour le ministère. Katia se releva lentement et observant Ivan au fond de ses yeux si troublant soit-il, elle lui répondit :

- Je vois que tu connais et je dirais qu’à ta façon de me dire ça, tu n’apprécies pas vraiment le ministère je me trompe ? Tu me dis de te faire confiance mais on se connaît depuis à peu près une heure et je ne pense pas que cela soit suffisant.

Puis après une petite pause qui laissa ses paroles en suspend, Katia continua en regardant Ivan droit dans les yeux :

- Je risque d’être un peu directe mais veux-tu te joindre à nous ? Après tout, tu devras faire le choix entre le ministère et nous tôt ou tard alors autant que tu le fasses en sûreté maintenant.

Katia continua de regarder Ivan, elle était à présent debout. Elle détaillait le jeune homme de la tête au pied. Plutôt grand, il était musclé et en même temps il avait l’air d’avoir l’âme d’un romantique. Ce dont Katia n’arrivait pas à échapper était ses yeux. Aussi troublant soient-ils, Katia laissait sans arrêt son regard planté au fond du sien comme hypnotiser.

Katia s'était relevé assez lentement et à présent se toruvait en face d'Ivan, elle avait porté une de ses mains à sa poche, cette dernière devait contenir sa baguette. Mais la jeune fille ne la sortit pas, elle avait donc jugé que le finlandais avait un penchant pour la résistance et ses dernières actions envers la jeune fille n'avaient pas été celle d'un méchant, non plus. Elle parraissait quand même troublé par les propos du jeune homme, ce qui était normal, il venait de découvrir l'organisation "secrète" de la demoiselle et cela peut ne pas jouer en faveur du jeune finlandais. Tout en se relevant, la jeune femme lui avait dit exactement ce qu'il pensait, elle avait tiré les bonnes conclusions et heureusement pour lui, sinon il n'allait pas tarder à la combattre, ce qu'il ne désirait pas.

Suite à ses paroles Katia lui proposa une chose qui surprit Ivan, rejoindre la résistance. Le finlandais réfléchit vite, en se disant qu'il lui faudrait rejoindre un jour la résistance si il voulait être plus éfficace en matière de massacre de mage noir. Il pourrait avoir plus de renseignement et être plus actif que maintenant, vu que le jeune homme disposerait d'information plus fiable. Ensuite Katia lui demanda si elle pouvait faire lui faire confiance, vu qu'elle ne le connaissait que depuis une heure, mais n'était-ce pas une preuve de confiance que de proposer à Ivan d'entrée dans la résistance?

"Tu doutes sur le fait de me faire confiance, mais tu viens de me proposer de rentré dans la résistance, n'est-ce pas une marque de confiance? Et tu as raison, je ne porte pas le ministère dans mon coeur, loin de là même, surtout l'un de ses membres en fait."

Ivan se releva doucement et se remit à parler promptement.

"Je pense devoir vous rejoindre en effet. Je ne possède pas assez d'information pour traquer et tuer chaque mangemort du ministère et puis il se pourrait que je puisse vous aider, et vice versa."

Katia regardait Ivan depuis un moment avant que se dernier s'aperçoive qu'elle le détaillait, elle ne cessait pas de le regardait dans les yeux sans ciller pendant quelques secondes, elle ne bougeait presque pas, Ivan ne sut quoi faire à ce moment, il était un peu destabilisé par cette situation. Des gens l'avait déjà fixé de la sorte, mais pratiquement personne aussi longtemps et avec un regard assez soutenu.

Katia continua d’observer le jeune homme tout en l’écoutant. Ivan avait remarqué la subtilité des propos de Katia. Effectivement, elle s’était contredit mais volontairement car si ça avait été un mangemort, il aurait directement répondu que c’était bon qu’il était d’accord sans réfléchir au fait qu’elle avait dit deux choses contraires. Un sourire naquît sur les lèvres de la jeune femme. C’était Rogue qui allait être content qu’elle lui ramène un nouveau membre.

La jeune femme s’approcha d’Ivan et lui glissa n papier dans la main, un papier que seul ceux qui était vraiment pour la Renaissance du Phénix pourrait lire. Elle s’écarta de nouveau pour regarder le jeune homme. Katia avait tiré les bonnes conclusions et elle en était contente car un membre actif de plus au sain de la Renaissance n’était pas de trop.

Le jeune homme venait de remarquer son regard dans le sien. Elle vit que cela le mettait légèrement mal à l’aise et donc arrêta. Regardant la nuit et ses merveilles, elle lui dit :

- Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais, prends ce papier et garde le précieusement, tu en auras besoin ! Quel est ce mangemort que tu hais tant ?

Après un petit temps de pause où Katia observa ce ciel si merveilleux, ses pensées divaguaient, son souvenir était parti, elle allait être tranquille c’est d’ailleurs pour ça que Katia souriait s’en arrêt.

- En effet, si tu traques déjà les mangemorts, les informations que nous avons pourront t’être utiles et tu rendras service par la même occasion. Une fois que tu seras là-bas, il faudra que tu rencontres un membre où mieux les dirigeants pour tout leur expliquer !

Katia le regarda dans les yeux. Le jeune homme lui avait rendu le sourire en la consolant et en intégrant la Renaissance.

Torben était encore en train de trainer les rues. il ne faisait que ça de ses journées depuis plus d'un mois maintenant. il faisait cela dans l'espoir fou que Krystel soit dans les parages. Inutile de préciser que toutes ses recherches avaient été infructueuses jusqu'ici. Bon, aujourd'hui il l'avouait volontiers, il ne cherchait pas Krystel. >En tous cas pas activement. il faisait une sorte de break, pour se reposer et se reconcentrer, repartir sur de bonnes bases dans son enquête. Mais en fait, on pouvait appeler cela une tournée des bars. Comme à son habitude, il trainait dans les pubs les plus miteux de tout Londres et avalait pinte sur pinte. Jusqu'à trop-plein. Trop plein d'ailleurs déjà atteint plusieurs fois dans la journée. Bon, vous allez me dire, Torben n'en avait pas grand chose à fiche, mais son corps commençait à avoir un peu de mal à suivre.

Breffons, Torben était tout simplement arrivé sur le chemin de traverse, et plus précisément aux Trois Balais, une taverne très réputée pour son barman sympa et sa soupe aux pois carnivores. Une fois entré, il se dirigea vers le bar et commanda une pinte de Brune bien fraîche, histoire de se désaltérer un peu après sa lonnnngue marche, qui a duré toute la journée. Ben oui, c'est épuisant de marché d'un bar au suivant . Soudain, il entendit le mot "mangemort" dérrière lui, soufflé d'une voix volontairement faible par une voie de femme. Oh mais tiens, mais c'est cette chère Katia Moreau , une vieille victime qui avait pris du bon temps avec lui. Oh, Torben ne serait vraiment pas gentlemen d'aller lui dire un petit bonjour, d'autant que son interlocuteur n'était autre que l'inconnu de l'autre soir, a qui il avait éclater une bouteille sur le front de celui-ci, qui portait encore les marques. D'un pas qui se voulait conquérant, Torben s'avança vers eux.

- Bonjour Monsieur, je suis heureux de vous revoir ici.... Katia.....
salua t'il

- Alors Katia, la dernière fois fut plutôt torride, vous en êtes vous remise?

Torben afficha un sourire horrible et éclata de rire devant la mine de la jeune femme. Au fond de lui cependant, il était toujours hanté par le souvenir toujours aussi vivace de ce qu'il avait fait cette nuit là. SOuvenir qui le henterait jusqu'à la fin de ses jours...

Katia avait dut remarquait que son regard soutenu m'était un peu mal à l'aise Ivan, car elle arrêta de le fixer au bout d'un petit moment. Le finlandais semblait avoir bien répondut, car le regard de la jeune femme avait changé, elle ne le regardait plus avec des soupçons et des doutes. La demoiselle approcha lentement d'Ivan et lui donna un papier, il tenta de le lire, mais bizarrement il n'y avait rien dessus, en tout cas pour l'instant. Le jeune homme devrait peut-être aller voir un des chefs de la résistance ou être accepté officielement avant de pouvoir le lire. Après lui avoir donné le papier Katia recula peu à peu, avec un sourire aux lèvres. Elle avait tiré les mêmes conclusions que lui sur ce que la résistance pourrait lui apporter et ce qu'il apporterait à l'organisation. Mais la jeune femme était un peu trop curieuse, demander à Ivan quel mangemort avait tué ses parents était indiscret, mais le finlandais ne pouvait lui en vouloir vu qu'elle ne savait pas cela.

"Je garderai ce papier plus précieusement que ma vie, ne t'inquiète pas pour ça. Par contre pour savoir quel mangemort je hais, tu devras patienter un peu, sauf si un évènement inattendu ce passait dans un proche avenir et que tu aurais besoin de cet élément."

Ivan remarqua que Katia avait toujours un sourire accroché à ses lèvres, ce qui fit plaisir au finlandais, vu qu'il détestait voir les gens malheureux. Mais les dernières paroles de la jeune femme semblait comme un testament, pourquoi ce n'était pas elle qui l'accompagner à un des domaines de la résistance? Il eut alors des bruits dans l'allée qui vinrent perturber le calme de cette conversation et vu le bruit que la personne faisait elle ne devait plus être très en forme. Le jeune finlandais n'y prêta pas plus d'attention jusqu'à ce qu'il vit une tête dépasser d'un des coins de la sombre allée que Katia et lui occupait depuis un petit bout de temps déjà.

Au début il ne vit qu'une tête assez moche d'allieurs puis le reste du corps apparu et un sentiment de colère, de haine venait de prendre le contrôle d'Ivan instentanément. Torben... Il aller payer pour tout ce qu'il lui avait fait, ce soir! Ivan chopa sa baguette, la sortit et commença en marchait doucement vers Katia. Son ennemi juré prononça quelques paroles qu'ignora Ivan, ce derniers contourna la jeune femme et se planta entre Katia et le mage noir. Torben ne pouvait pas voir que le finlandais avait sortit sa baguette, puisque le jeune homme se tenait de profil par rapport à Torben et que sa baguette était du côté que le mage noir ne pouvait pas voir. L'ennemi du jeune homme prononça encore une ou deux phrases mais Ivan était trop énervé pour faire attention à cela. Le jeune homme se tourna pour faire face à mangemort et hurla:

"Rélèctrècituce!"

Une boule d'électricité fut propulsé de la baguette d'Ivan, mais ce dernier ne vit pas si elle l'avait touché ou pas, il avait tourné la tête pour parler à Katia.

"C'est lui! Fuyez! Je le retiendrait le plus longtemps possible."

Katia vit qu’Ivan était plus à l’aise ce qui lui faisait plaisir. Les quelques phrases qu’il lui répondit au sujet du papier lui firent plaisir. La suite de ses paroles lui apprit qu’il se confiait qu’aux gens qu’il jugeait comme proche de lui. Elle ne fut pas du tout vexée étant donné qu’elle ne pouvait être proche de lui en une heure.

Lui souriant, elle aperçut quelqu’un qui venait d’arriver dans la petite ruelle. La personne en question venait de l’ombre et donc ne put être reconnu immédiatement. Lorsque l’homme fut enfin visible, elle n’en crut pas ses yeux, c’était lui. Ivan avait l’air d’être en train de s’énerver. Elle comprit pourquoi très peu de temps après lorsqu’il lui dit que c’était lui.

Torben n’avait pas changé. Cet homme tout aussi séduisant soit-il lui avait volé sa pudeur, sa virginité, ses parents et son âme de femme. C’était l’homme qui avait tué ses parents, celui qu’elle s’était promise de tuer mais à présent qu’elle se retrouvait face à lui, elle avait dû mal à réagir. Cet homme charmeur l’avait paralysé avant que le poison face effet par sa façon de la regarder.

Lorsque Ivan lui dit de fuir, Katia savait qu’il en était hors de question pour elle. Le fait qu’il est un ennemi en commun faisait un rapprochement entre Ivan et Katia mais elle n’aurait préféré que ça ne soit pas le cas. Sortant sa baguette, les paroles de Torben la frappèrent de plein fouet. La familiarité et la question de Torben refroidirent immédiatement Katia. Sa voix n’était plus cette voix douce et chaleureuse mais c’était devenue une voix froide sans aucun sentiment. Tant qu’elle pouvait lui tenir tête, elle le ferait.

- Ce sentiment n’est pas réciproque ! Qu’en à votre question, je ne dénierais pas y répondre.

- Mouahahahahaha!
Eclata de rire Torben en bloquant le maléfice

Cet homme était par trop prévisible. Même avec trois grammes dans le sang et avec le peu de connaissances qu'il avait en légilimencie, Torben avait deviné que l'homme allait lancer son sort avant même qu'il n'esquisse le moindre mouvement. Au moins avait-il esquivé un sort avec facilité, la suite du combat serait autrement plus inquiétante. Un contre deux. Mais il avait déjà battu Katia, sans même avoir besoin de sa baguette... Non non non, celle-ci s'était laissée vaincre par un ennemi qui avait assassiné sauvagement ses parents à cause de son simple charme, mais aussi à cause d'une potion paralysante, qui l'avait aidé à effectuer sa mission abjecte... Mission dont ils avaient tous deux profité d'ailleurs, si ses souvenirs étaient toujours aussi bons malgré le temps. Cela remontait à deux ans mais le souvenir était toujours aussi vivace.

Alors que la jeune femme lui répondait, il eut un pâle sourire. Elle le détestait, et le pire était aque c'était légitime. Il était responsable de tant d'horreurs! Mais en même temps, une petite part de son esprit, celle d'où venait son humour particulièrement salace, lui disait que si elle n'y répondait pas, c'était parce que ça avait dû lui plaire ein, Aha ! Bon ok, je sors . Mais un truc paraissait étrange avec le bonhomme. Ben oui, il semblait vouer à Torben une haine particulièrement importante, comme s'il avait déjà été personnellement victime des déprédations de Torben. Mais oui, ce visage qui lui disait quelque chose, c'était sûrement ça! Mais où avait-il bien pu le voir? Bon deux secondes, j'ai besoin de temps pour me rappeler alors du calme vous deux!

- EXPULSO!
envoya t'il vers son adversaire

Bon, maintenant, où avait-il vu cette sale tête? Il avait un accent où il accentuait les voyelles, un accent du nord donc. mais du nord de quoi, où avait-il bien pu entendre cet accent étrange? Mais ouiiiiii En Finalnde! Cet homme n'est donc qu'Ivan Petrovitch Straghov, fils du Boyard du même nom! Aha, ça faisait un bout de temps Ivan.... Hiver 1996, en FInlande. Peitte guerre frontalière entres nobles importants. Torben était à la tête d'une poignée de ses hommes pendant que son père était à la tête de l'armée et se battait contre les troupes de Straghov Senior. Il avait attaqué par surprise le Castel Straghov, l'avait pillé et incendié, et avait massacré tout le monde. Les parents du jeune homme présent entre autres. Quelle grande victoire! Torben avait été couvert d'or et d'honneurs, et avait acquis terres et mérite pour sa valeur. Il n'avait que seize ans, mais était déjà le digne fils de son père en temps que capitaine de l'armée Ostlandaise.

Bon, revenons à nos moutons. Un grand sourire s'étala sur les lèvres de Torben en se tournant vers Katia, et il s'avança à quelques millimètres de sa bouche, alors qu'elle restait immobile

- Heureux de te revoir ...

Le sortilège d'Ivan fut annihilé par une défense pour le moins efficace de la part du mangemort. En même cela n'était qu'un échauffement, le finlandais put voir que Torben avait une bonne défense et ceci ne l'étonna guère. Chose qui l'étonna plutôt, Katia ne pougeait pas et ne lui avait pas répondut, comment osait-elle? Pas répondre à Ivan s'est une attitude très méchante, mais bon la jeune femme semblait plutôt préoccuper par le vieux tout moche qui avait devant eux. Ce qui pouvait s'avérer compréhensible d'après le jeune homme. Regardant en face de lui, Ivan put voir distinctement Torben lever sa baguette et lui lancer un sort. Mais en le voyant prononcer la formule le finlandais remarqua que quand le mangemort s'était protégé il y a deux minutes, il n'a pas prononcé la formule. Torben pouvait donc lancer des sorts sans les prononcer, en tout cas des sorts mineurs.

"EXPULSO!"

Voyant qu'il réagit trop tard pour le bloquer, Ivan fut projeté contre un mur, cinq mètres plus loin. Mais le jeune homme dirigea sa baguette, pendant qu'il fut projetté, vers le mur en question et juste avant de le percuter, il murmura quelques mots.

"Protego" souffla-t-il

Ceci protégea en partit le jeune finlandais du choc contre le mur et il put raterrir sans trop de dommages. Ivan aterrit à genoux et bien qu'il aurait pu se relever, il choisissa d'appliquer une tactique basé sur la ruse. Il s'écroula donc à terre et ne bougea plus, la ruelle était calme et seul des bruits de pas venait dérangeait ce silence. Au bout de quelques instants le finlandais s'impatienta et releva légèrement la tête pour pouvoir observait ce qu'il se passait. Ivan vit que Torben s'était approcher dangereusement de Katia et lui disait quelques mots, ne voyant pas la jeune femme réagir, le jeune homme se dit qu'il lui faudrait agir vite. Le bras tenant sa baguette était libre et déjà pointé dans la direction du mangemort, vu la proximité entre Katia et le trouble-fait, le finlandais savait qu'il risquait de touché la demoiselle et donc décida de lancer un sort pas extrèmement dangereux.

"Engorgio" murmura-t-il.

Immédiatement après Torben saisit sa gorge, ça avait fonctionnait, le finlandais ne prit pas le temps de réfléchire et se releva d'un bond et courut vers le mangemort. Le jeune homme savait que le meurtrier de ses parents allait vite se détacher de l'enprise de son sort et donc fit ce qu'il fallait pour qu'il ne puisse les rattraper, si Ivan et Katia s'enfuyait. Le jeune homme combla très rapidement la distance qui les séparait et quand il fut presque arrivait il fit un saut chassé sur le genoux gauche de Torben qui ne put l'esquivait qu'a moitié, à cause du sort qui se déliait à présent. Ivan se releva, prit la main de Katia et commença à partir vers la sortit de la ruelle. Le finlandais se devait de sauver la demoiselle avant de retourner au combat, voyant qu'elle était rétissante, le jeune homme prit, sans aucune hésitation et gène, la demoiselle en l'entourant d'un de ses bras au niveau de son abdomen. Et il courut vers la sortie de la ruelle.

Katia vit le sort d’Ivan rebondir contre un bouclier invisible créé par Torben et allait disparaître contre un mur. Le mangemort répliqua avec un Expulso qu’Ivan ne put arrêter cependant, Katia eut cru voir un sort de protection s’activé pour qu’Ivan ne se prenne pas le mur de plein fouet. Pendant ce temps là, Torben s’était dangereusement approché d’elle. La jeune femme avait un peu peur. Elle ne savait pas si elle réussirait à surmonter sa peur, sa honte pour vaincre cet individu méprisant.

Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle ne leva pas sa baguette, elle ne le frappa pas, elle n’arrivait pas à réagir. Ses yeux étaient dans les siens et son regard se faisait insistant. La jeune fille n’était paralysée que par son regard qui la transperçait. Ses souvenirs revenaient et ce n’était pas bon signe. L’homme devant elle avait un pouvoir sur elle qu’elle ne supportait pas car elle ne pouvait rien faire face à celui-ci. Il répéta la même phrase qu’au début, avec sa voix non pas agressive mais douce, comme s’il y avait un fond de vérité dans ses mots. Katia ne trouva pas grand-chose à lui répondre à part :

- Ce n’est pas mon cas …

Katia sombra dans ses souvenirs, dans leur unique souvenir commun.

Flash Back

Elle était allongée sur son lit, Torben à ses côtés. La jeune femme avait des frissons dans le dos qui étaient dû à la main du mangemort. Celle-ci se fit ferme dans son dos pour l’attirer à lui. Katia ne pouvait strictement rien faire. Une main dans son dos et une dans ses cheveux, derrière sa tête. Elle était immobilisée par la potion et par le regard du jeune homme. Son regard était si insistant, il avait l’air presque passionné, passionné par la beauté de la jeune femme dont elle-même elle ignorait le pouvoir. Il approcha son visage du sien, son souffle se faisait sentir au niveau de son cou.

Katia ressentait une grande paralysie en elle, elle aurait pu vouloir se débattre dans tous les sens qu’elle n’aurait pas bougés d’un poil. Les lèvres de Torben se posèrent sur celle de Katia. Sa main qui était dans le dos remonta sur le devant passant et s’attardant sur ses formes. La jeune femme venait de comprendre qu’elle n’y échapperait pas, elle venait de comprendre que personne ne viendrait l’aider et qu’elle ne pourrait pas s’en sortir seule. Les derniers mots qu’elle entendit avant de revenir dans le présent furent :

- Sache que chaque parcelle de ton corps m’appartient à présent ...

Katia frissonna suite aux paroles de Torben. L’homme allait profiter d’elle et elle ne pourrait rien y faire.

Fin du Flash Back

Katia était de retour face à Torben, il ne s’était passé que quelques secondes et la paralysie qu’elle ressentait face à Torben était la même que ce soir là. Elle savait que sans potion, il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle tout simplement car Katia était restée toute seule dans son coin bien trop longtemps. Elle avait cru que à leur prochaine rencontre, elle saurait se charger de lui sans aucune difficulté mais la situation montrait bien le contraire. Katia était toujours aussi impuissante face à lui avec ou sans potion paralysante.

Un sort venant de l’endroit où était allongé Ivan auparavant vint frapper Torben. Celui-ci porta ses mains à sa gorge comme si quelque chose le gênait. Ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait, Katia vit à peine Ivan arrivait à toute allure qu’il lui prit la main puis il passa son bras dans son dos la prenant par la taille pour l’emmener loin de ce lieu et loin de Torben. Ils s’éloignaient le plus vite possible du mangemort. Katia ne savait pas encore comment elle allait expliquer à Ivan son incompétence à réagir face à Torben.

Torben éclata de rire en voyant l'expression du visage de Katia. Visiblement, elle n'avait pas oublié. lui non plus remarque, il fallait dire que leur première rencontre, et dernière en date d'ailleurs. Torben avait toujours eu une assez bonne mémoire, mais les souvenirs qui dataient de cette sombre nuit restaient plus marquants que beaucoup d'autres, et il en rêvait régulièrement, au même titre que les gens qu'il avait tué. Tous les détails étaient encore dans son esprit, chaque minute de cette soirée.

Il avait eu rendez vous avec un de ses supérieurs dans l'organisation des mangemorts. Rendez-vous avec un homme assez âgé, un lieutenant dur Seigneur des Ténèbres, que Torben ne revit jamais. L'homme avait été tué moins de deux semaines après. Torben s'était donc rendu dans un appartement londonien et ils avaient échangé quelques nouvelles avant de boire un verre. Ce qu'ignorait Torebn c'est que son amour pour la boisson lui coûta sa volonté, l'homme y avait mis quelque chose sans qu'il ne s'en rende compte tout de suite. Armé de sa seule baguette, il se rendit dans la maison des Moreau, et tua les deux personnes âgées qui y vivaient, alors qu'il était en pleine crise de folie. La chose dans son verre avait fait remonté à la surface ses penchants les plus sauvages, les plus bestiaux. Alors qu'il charcutait les corps et maculait de sang la cuisine, une femme rentra dans la maison. La fille Moreau, la jeune femme qui se trouvait aujourd'hui à quelques millimètres de lui. Torben avait abusé d'elle des heures durant et l'avait sans aucun doute traumatisée. Lui-même se relevait au petit matin, ayant dormi à même le sol dans une pelouse, plongé dans un semi-coma dû à la substance sans aucun doute.

Enfin bref, la jeune femme n'avait pas oublié cette histoire, cela se sentait. Cela se voyait dans ses yeux. Le mangemort eut du mal à ne pas être mal à laise. C'est pas qu'il n'aimait pas faire le mal, bien au contraire, c'est juste que là il avait passé les bornes en déshonnorant cette femme.

- Tes yeux mentent chère amie...

Et là ce fut le drame. La séduisante jeune résistante l'avait détourné de son ennemi et celui ci venait de lui balancer le maléfice de l'engorgement, et il commençait déjà à se sentir oppressé alors que le sort l'étranglait petit à petit. Les deux jeunes tourtereaux se faisaient la malle, et Torben ne pouvait se le permettre. Et puis, pourquoi gâcher ainsi de croustillantes retrouvailles? Murmurant un "finite incantatum", le jeune homme fut libéré de l'emprise du maléfice et se mit à leur courir après. Arrivé au coin de la rue, il prit le temps de viser soigneusement son adversaire et lui décocha un maléfice

- Impedimenta!

Le sort permit à Torben de dégager le passage, et il se mit à piquer un sprint pour atteindre la jeune femme désemparée avant qu'elle ne retrouve ses esprits. En trois secondes, il passa à côté du corps inanimé du jeune Straghov

- On se retrouvera....

- Il est temps pour nous de partir ma chère Katia...
déclara t'il en la saisissant dans ses bras et en l'enlaçant, alors que leurs corps disparaissaient lors du transplanage de Torben...