Mission animagus (PV Kristin) [Fini]

« (...) Ainsi, dans l’ombre des plus grands, certains parviennent, par le biais d’une connaissance d’eux-mêmes, à accéder à ce qui, dans leur moi intérieur, correspond à une forme animale. On les appelle les animagi. Leur rareté se justifie en partie par la difficulté d’obtenir les permis officiels – bien que cet obstacle ne rebute que les esprits les plus conformistes. La raison réelle du petit nombre d’animagi est plutôt en réalité que ceux qui entreprennent le processus magique ne parviennent pas toujours à leurs fins – loin de là.

Ce n’est pas tant le procédé strictement cabalistique, relevant de la branche des Potions élaborées, ou les différentes étapes ésotériques, qui appartiennent à la famille des sortilèges, qui posent problème aux magiciens ; en vérité, il apparaît que les échecs sont plus souvent dus au fait que, pour aboutir, il faut que le sorcier qui tente l’expérience trouve par lui-même l’animal qui lui convient. Une préparation correctement effectuée n’aura aucun effet si l’animal choisi ne correspond pas. Parfois, plusieurs animaux conviennent pour la même personne, mais en règle générale, il faut que le candidat-animagus se livre à une introspection et trouve en lui l’animal qui, à la manière d’un totem, lui « colle ». Les critères de confluence du candidat et de l’animal envisagé peuvent être d’ordre physique, mais ils sont plus généralement psychiques. Ainsi, à titre d’exemple, un sorcier acariâtre et tapageur, éventuellement aux cheveux noirs, pourrait être bien inspiré de proposer sa candidature pour un animagus-corbeau.

Les incantations et préparations nécessaires relèvent de la haute magie. Néanmoins, en suivant les instructions du présent livre, ces démarches peuvent être pratiquées avec une relative aisance, du moins pour le sorcier doté au minimum de l’ASPIC. Quant aux indispensables autorisations officielles, un chapitre sera consacré à leur obtention. (...) »

STROWEL (J.), Devenir Animagus, méthode et préparations, Tome 1, Obscurus Books, 1882, pp. 232 à 233.

L’ouvrage de Strowel était ouvert, posé sur un guéridon d’acacia, non loin du divan inoccupé du salon. Inoccupé ? Oui, car, en effet, le propriétaire des lieux, Edward van Stexhe était en position fœtale, sur le tapis persan recouvrant en partie le plancher de la pièce.
Depuis des années et des années, le sorcier avait cherché des informations pour en savoir le plus possible sur les animagi. C’était un rêve depuis si longtemps… Durant des années, Edward avait laissé son rêve de côté, ne se sentant pas la force ni l’espoir nécessaires pour mener à bien ce projet. Tant qu’Ana l’avait hanté, ce n’était pas faisable. Car une chose était sûre : il fallait être bien et être soi-même pour pouvoir espérer réussir.
À présent qu’Ana n’était plus qu’un souvenir, que la vie lui offrait d’autres possibilités et que le temps ne lui manquait pas, l’homme avait rassemblé ce qui s’avérait indispensable à telle entreprise.

Avant tout, il était nécessaire de se renseigner au maximum sur les Animagi, sur ce que cela apportait au sorcier, si c'était bien cela qu'il voulait...
Rassembler les informations n'avait pas été une mince affaire. D'abord, Edward s'était tellement emballé qu'il avait amassé des bouquins dans toutes les langues et de toutes les époques, des livres moldus comme sorciers. Autant dire qu'il avait pris un champ de recherche bien trop large...

Des tas de bouquins qui s'étaient avérés inutiles par la suite, lorsque Mr van Stexhe avait trouvé l'ouvrage de Strowel. Certes, Apulée et Ovide étaient de grands auteurs, mais ils ne savaient pas grand-chose de l'art de la métamorphose de l'humain en animal...
D'ailleurs, Apulée ne parlait que d'un homme, un certain Lucius pour ne pas le citer, et Ovide se concentrait davantage sur les métamorphoses divines...
Or, jusqu'à preuve du contraire, Edward n'était pas un dieu ni un Romain de l'Antiquité sans pouvoir magique...

Bref.
Il avait d’abord fallu se trouver. C’est-à-dire trouver l’animal avec lequel on avait le plus d’affinités, celui avec lequel on était lié… Pour cela, Ed avait dû concocter une potion à base de corne de licorne, d’écailles de dragon, de plumes d’Augurey et d’œufs d’ornithorynque. Tout cela n’avait pas été très simple à rassembler, mais une fois que ce fut fait, tout alla vite… Enfin, façon de parler, car cette potion, une fois tous les ingrédients ajoutés, devait reposer durant quelques mois entiers, n'étant remuée que tous les quinze jours, une fois dans le sens des aiguilles d'une montre, une fois dans le senestrorsum. La potion avait pris une teinte bleuâtre, très foncée, une couleur de ciel de nuit, mais sans étoiles...
La couleur exacte qui était décrite dans le grimoire qui avait servi à Edward pour trouver cette fameuse recette.
Il avait réussi... alors ce soir, le grand soir, il l'avait bue, sa potion, en tentant de faire abstraction de l'horrible goût de chou de Bruxelles qu'avait le breuvage...

C'était l'instant de vérité.

Si Edward était étendu sur le sol, à présent, c’était dû au sommeil forcé dans lequel cette potion plongeait inexorablement tout sorcier la consommant… Un sommeil forcé, mais pas un sommeil sans rêves.
En effet, l’animal auquel est lié le sorcier devait se révéler dans les songes fournis par cette potion en partie soporifique.

Et voici que, errant dans une étendue semi-désertique, Edward avançait vers nulle part, il ne se trouvait nulle part, il n’allait nulle part… C’était très enrichissant pour l'esprit, mais la question n’était pas de savoir où allait, mais bien quel animal il allait trouver là. Il ne fallait pas avoir peur, il fallait être confiant, être soi-même, faire preuve de ténacité, endurance, abnégation, acribie, aussi… Ce n’était pas simple, évidemment, mais rien n’était simple dans la vie. D’ailleurs, si la simplicité avait été légion, l’animal auquel l’homme était lié aurait été celui de son patronus, rien de plus, rien de moins… Mais ce n’était pas le cas.
Ce qui importait ici, c'était le voyage, sûrement. Comme le disait déjà Socrate, comme l'avait vécu Faust!
Van Stexhe marchait donc, si l'on peut dire, dans cette sorte d'étendue aride où il scrutait les moindres recoins où pouvait se cacher un animal...
Il espérait ne pas avoir écrasé une blatte ou un lombric, ç'aurait été le comble! Imaginez un peu si vous écrabouilliez votre Animae??? Quelle horreur!
Le sorcier ravala sa salive. Il ne voulait surtout pas avoir pour Animae un de ces animaux parasites, minuscules et grotesques...

Enfant, Edward aurait aimé pouvoir s’envoler comme un aigle, ou alors être aussi fort qu’un ours… ou aussi agile qu’un écureuil…
Mais là, face à son destin, face à son instinct, il avait oublié tous ces rêves-là.
Ce qui comptait à présent c’était ce territoire aride, cette lumière blafarde, ces caillasses partout…
Ce vide n’était pas très réjouissant, pas très motivant non plus.
Quel animal allait-il rencontrer ici ?

Mr van Stexhe eut soudain l’impression d’être l’un de ces Amérindiens qui vivaient leur totemisation, ce rite de passage qui faisait soudain d’eux des hommes. Un animal les prenait sous son aile, si l’on peut dire, et les gardait en vue toute leur vie durant.
Le totem était fonction de la personnalité de chacun, ainsi que de ses désirs et aspirations, de sa confiance, etc.

"Après avoir bu la potion, vous allez avoir des visions, lors de votre sommeil. Des rêves étranges, où apparaîtront des envies étranges. Des envies selon votre Animae, l’animal auquel vous serez lié. Cette étape peut durer des années comme quelques heures. Le temps qu’elle dure n’a pas d’importance. L’important est qu’après avoir bu, qu’importe le temps que vous attendrez, votre Animae vous sera révélé dans le tout dernier rêve. D’une façon ou d’une autre." C’était bien ce qui était écrit dans le livre de Strowel.

Depuis combien de temps Edward était-il déjà dans ce sommeil lourd de rêves ? Impossible de le savoir avec précision…
Le temps passait, c’était certain, mais à quel rythme ?

Aucune vision ne s’était encore présentée et l’homme, toujours en position fœtale sur le tapis, se recroquevillait de plus en plus sur lui-même, comme si sa vie dépendait de sa capacité à se fondre dans ce tapis…

Un sorcier comme lui, de sa taille et de sa stature, allongé à même le sol, comme un jeune enfant qui serait tombé endormi pendant que ses parents s’amusaient dans une quelconque soirée où les plus jeunes ne pouvaient que s’ennuyer avant de tomber de sommeil, comme assommés par les événements de la journée et par la lourde ambiance créée par les adultes… comme un enfant s’endort d’un coup, juste après avoir été en forme, comme si toutes ses forces l’avaient quitté en une fraction de seconde à peine…

Pourtant, ce n’était pas une fatigue corporelle, loin de là… L’homme avait attendu le moment propice, le moment où il était sûr que tout pourrait bien se passer… Son corps ne le laisserait pas tomber, pas aujourd’hui. Il ne souffrait pas du moindre petit microbe, n’avait pas passé la nuit à chercher le sommeil qui ne serait jamais venu… Non, il était en parfaite santé et sa nuit l’avait bien requinqué.
Le sommeil factice qu’avait créé la potion était tout autre... Il ne s’agissait pas d’un sommeil réparateur, juste d’un sommeil quasiment hypnotique, un sommeil de rêves sans liens entre eux, jusqu’à ce que le dernier doive révéler ce qui devait l’être…

Les premiers instants de ce sommeil, Mr van Stexhe avait d’abord été un aventurier en quête d’une relique perdue dans les montagnes, ensuite il avait été le propriétaire d’un hôtel sur une plage de sable fin au Mexique, puis un clochard qui mendiait près d’une gare, un célèbre romancier, un sportif raté, un fleuriste amoureux, etc.
Maintenant, il errait, rien de plus… c’était le rêve le plus bizarre qu’Ed eût jamais fait et c’était sans doute le plus important de tous, celui qui pourrait peut-être changer sa vie…

Perdu dans son songe étrange, Edward n'entendit pas frapper à la porte, pas plus qu'il n'entendit ladite porte s'ouvrir et la personne entrer chez lui...

Invité

La matinée était plutôt glaciale, quoiqu’ensoleillé en ce vendredi matin. Cho c’était lever tôt ce matin la, pour allez faire quelques courses dans les centres d’achats. Noël allait bientôt venir frapper a nos portes et notre petite Cho n’avait même pas terminé d’acheter tout les cadeaux qu’elle voulait offrir a ses amis. Elle prévoyait déjà acheter un joli collier de dents de requin pour Harry, une grosse boite de friandises truquées pour Ron, un beau foulard de laine pour Fred. Pour les autres, elle devait encore y penser.

Elle se promenait dans un magasin, quelques paquets à la main, lorsqu’elle tomba sur une rangée de vieux films. Elle les regarda vite fait, promenant ses yeux sur les couvertures de DvD en regardant les titres écrits en haut des boitiers, mais le dernier titre qu’elle regarda lui attira son attention ‘’Edward au Mains d’Argents’’.

-Pensées :* Ha tien Edward. Bonne idée sa, je vais me rendre chez lui pour souper. Ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé.*

Cho avait rencontrée Edward pour la première fois il y avait environ 3 mois, au Quartier Général de la renaissance. Un garçon plutôt charmant, il fallait l’avouer. Cho se retourna à nouveau en direction des rangers, scrutant une dernière fois les articles présents.

-Pensées :* Rogue, Rogue, Rogue. Mais qu’est-ce que je pourrais bien t’acheter ? Des flacons pour des potions ? Nha t’es nulle Cho ! Pourquoi pas des ciseaux ? Une nouvelle coupe lui ferait surement du bien. Oui, sauf que la je ne suis pas très subtile. Peut-être un coupon rabais dans un grand salon de coiffure et d’esthétique ?*

La petite asiatique se fit sortir de ses réflexions très importante par un enfant qui lui pinça un mollets tout en passant a coter d’elle. Pourquoi cela lui arrivait-elle à chaque fois qu’elle décidait de porter une jupe ? Elle secoua doucement la tête et sortir de l’établissement.

Cho arrêta dans un magasin pour acheter une belle grande bouteille de vin rouge d’une crue moyenne. Surement que si elle apportait un bon vin, Edward ne refuserait pas sa compagnie pour le souper. Le vin était d’ailleurs surement l’un des seuls alcools qu’elle pouvait supporter. Le chemin jusqu'à la demeure d’Edward était quand même assez long. Par habitude, Cho avait prit l’autobus de ville. Elle avait tout son temps, et les transports en communs étaient beaucoup moins polluants que les automobiles. Le vend froid lui soufflait le visage et créait du givres sur ses paupières lorsqu’elle débarqua de du monstre mécanique. L’arrêt de bus était a 1 kilomètre de la maison d’Ed, mais malheureusement pour Cho, la neige tombait de plus en plus et le vent soufflait beaucoup plus fort. Après une dizaine de minute de marche dans la neige, elle arriva finalement à la demeure d’Edward.

Elle cogna une première fois à la porte, de ses petits doigts gelés, mais personne ne venait répondre. Elle cria une première fois, mais encore une fois, aucune réponse. Elle n’allait pas rester dehors à se geler très longtemps. Elle tenta d’ouvrir la porte, sans succès, celle-ci était barrer. Elle sortit sa baguette pour débarrer la serrure de la maison. Elle poussa donc la porte, qui n’était maintenant plus verrouillée et pénétra à l’intérieur de la maison.

-Cho : « Edward tu es la? » Cria-t-elle en scrutant vite fait les lieux du regard.

Aucune réponse. La lueur du feu allumé de la cheminer brillait de par delà le corridor. Cho posa ses paquets sur le sol et se dirigea vers le salon. C’est a ce moment précis qu’elle aperçue Edward allongé sur le sol, en position fœtale.

-Cho : « Edward! » S’écria-t-elle en le voyant ainsi allongé.

La jeune femme, dans un mouvement empressé, couru le rejoindre. Elle s’agenouilla a ses cotés et souleva sa tête pour la secouer tranquillement, mais assez fortement pour le réveiller.

-Cho : « Edward!!! Réveil toi !!! » Cria-t-elle encore, ne sachant trop pourquoi il était ainsi sur son parquet.

Edward, toujours inconscient, ne percevait strictement rien de ce qu'il se passait autour de lui.
Son esprit voguait dans une zone embrumée et sombre, toujours dans cette étendue aride et vaste, dans ce paysage qu'il n'avait jamais vu que dans son imagination ou dans des vieux westerns dont il s'était gavé dans sa crise post-séparatoire...
Déambuler dans ce pays était comme évoluer à l'envers... Mr van Stexhe avait l'impression qu'il était dans l'un de ces cauchemars qu'il avait déjà fait étant enfant, quand il avait peur que ses parents ne rentrent pas d'une soirée mondaine ou même du travail...

Il marchait dans un paysage vide de vie, vide de couleurs, vide... la peur au ventre, comme quand il était petit. Et s'il ne rencontrait pas son Animae? Et s'il restait coincé dans ce monde bizarre pour le restant de ses jours?
Cela s'était déjà vu, en réalité, c'était dans les avertissement de Strowel... Des sorciers qui n'étaient pas prêts pour devenir animagi ne se réveillaient jamais de la potion de révélation de l'Animae...

Et rester ici aurait été encore pire que mourir de façon violente... Qui pouvait rendre un dernier hommage à un homme qui n'est pas vraiment mort? Qui semble l'être mais qui semble toujours vivant?
Un homme coincé dans un entre-deux, un homme qui devient cet entre-deux... un homme qui ne l'est plus qu'à moitié, au fond...

Et ici, il n'y avait rien. Aucune plante, aucun arbre, pas la moindre petite pousse, pas la moindre trace de lichen... Juste des rochers, des pierres... Pas même la moindre trace de source d'eau ou de chaleur, une lumière tamisée diffusée d'on ne sait où...

C'est dans des moments comme celui-là qu'on se félicite de ne pas marcher pieds nus et de vouloir sans cesse aller de l'avant.
Edward ne s'était pas retourné, il avait continué à marcher droit devant lui, et était persuadé que s'il essayait de regarder derrière lui, il serait changé en statue de sel, comme dans ces vieux récits fondateurs... La curiosité n'est pas toujours un vilain défaut, mais quand elle l'est, elle est souvent bien punie.

Soudain, Mr van Stexhe leva le nez... Il lui avait semblé avoir entendu une voix. Une voix plus ou moins familière, mais une voix quand même.
L'homme, dans son songe, se tourna, se retourna, cherchant d'où pouvait bien venir cette voix...
Une voix féminine, presque un feulement tant tout était imprécis...

C'est alors qu'il le vit.
L'animal.
Son Animae.

Pas très grand, un mètre trente à tout casser, queue comprise, un pelage brun rougeâtre tirant sur le fauve, une allure fière, des dents effilées...
Des yeux luisants dans l'obscurité et des oreilles noires très pointues...
L'animal avançait avec grâce, d'une démarche typiquement féline, avec les épaules qui ressortaient par moments.
Il regardait Edward sans le quitter des yeux, mais dans son regard, on devinait une certaine forme de complicité...

Edward ne connaissait même pas le nom de ce félidé.
Il allait falloir chercher encore un peu, mais pour l'instant, peut-être grâce à la voix qui s'était fait entendre, il avait déjà quelques informations supplémentaires.

Dans son salon, l'homme ouvrit les yeux. Il semblait regarder dans le vide, mais la réalité se fit de nouveau ressentir petit à petit.
Un mal de tête venait de surgir et Edward porta la main à son crâne assez rapidement.

Alors il la vit...
Cho...
Cette demoiselle, il l'avait rencontrée quelques mois plus tôt et il devait bien l'avouer : l'intelligence et l'amour des livres qu'avait la jeune fille l'avaient vite séduit. C'était une sorte d'amitié mêlée d'une osmose intellectuelle qui s'était installée entre eux. Quelque chose de rare et de fort.
Au fond, Mr van Stexhe fut plutôt content de la voir là, elle plutôt qu'un autre, elle plutôt qu'une autre...
Alathea l'aurait sans doute pris pour un homme légèrement immature : réaliser à quarante-deux ans un vieux rêve d'enfant, cela ne se faisait pas... à moins d'être un peu fou sur les bords...

"Cho..."

Il lui sourit et, malgré sa migraine, se leva d'un bond, un bond légèrement félin, comme s'il s'était agi d'un fauve sur le point de fondre sur une proie bien appétissante...

"Ca y est! Je sais!!
J'ai besoin de toi, Cho, il me faut le nom de cet animal!"

L'homme se rua vers sa bibliothèque et en sortit un fameux paquet de livres : tous ceux qu'il avait amassés durant la phase de recherches qu'il avait menées pour arriver là où il en était à présent...
Strowel trônait toujours sur le guéridon, mais il ne s'attardait qu'à la théorie ce cher sorcier, or il s'agissait ici de pragmatique, il fallait déterminer les qualités et défauts de l'Animae pour pouvoir mieux définir ce sur quoi insister lors de l'étape suivante...

Invité

Cho, qui était toujours agenouillée sur le tapis, tenait la tête d’Edward entre ses mains. Après quelques instants, celui-ci finit par ouvrir les yeux. Elle le fixa un bref moment. Un petit soupir de soulagement sortit de la bouche de la jeune fille lorsqu’elle s’aperçue que le magicien n’était pas mort. Le regard d’Edward se porta immédiatement sur elle. Était-ce prévisible ? Surement, car c’était la seule personne présente et c’était elle qui le tenait. A peine avait-il ouvert les yeux qu’il l’avait reconnue. De sa voix légèrement faible il avait prononcé son nom, en sortant de ses vapes. Sa petite séance dans le coma semblait ne pas lui avoir fait beaucoup de dommage. Il venait à de commencer a être lucide, qu’il se leva d’un bond, avec la grâce d’un félin, comme si de rien n’était. Dans un pas de course rapide, il se dirigea a vive allure vers sa grand bibliothèque personnelle qui recouvrait la quasi totalité des murs de son salon. Dans son élan, il prit quand même le temps de placer quelques paroles. Il demanda de l’aide à la jeune fille pour trouver le nom d’un animal.

Pensées :* Hmm ? Mais qu’est-ce qui peu bien lui prendre ? Est-il sous l’effet d’un sortilège quelconque ou quoi ?*

Cho se leva doucement, avec un certain doute tapis au fond de ses yeux. Elle s’avait très bien qu’Edward faisait des recherches de plus en plus pousser sur les animaux, mais durant c’est dernières semaines elle ne l’avait pas croisée et ne s’avait donc pas sur quoi il faisait ses recherches exactement. Les sourcils arqués, elle s’avança doucement vers Edward qui cherchait dans ses livres. Le voir travailler comme cela lui donne un petit sourire aux lèvres. C’était si beau de voir un homme dans tous ses états.

-Cho : « Bon d’accord, a se que je peu comprendre pour le moment, tu voudrais que je t’aide à chercher le nom d’un animal ? Il y en a plusieurs tu saie. Je ne veux pas faire mon importune, mais ça serait très bien que tu m’explique qu’est-ce qui se passe. Une petite description pourrait surement être utile à ta recherche, surtout si je dois t’aider. Mais bon, vite comme sa, je peu te nommer : Les girafes, les zèbres, les lions, les cygnes … »

Elle n’avait aucune base à se fier pour trouver le nom de l’animal que recherchait Edward. Il faut dire que pour le moment il avait quand même l’air de bien aller et la seule chose qui pouvait trotter dans l’esprit de Cho, c’était qu’elle avait les orteils gelés jusqu’au sang. Elle se dirigea tranquillement vers le feu de foyer qui dégageait une chaleur exquise. Elle était entrée avec précipitation et elle n’avait pas pensée à retirer ses grosses bottes de poils blanches avec deux gros pompoms au bout des lacets. Elle retira ses bottes et les posa près du feu, mais quand même assez loin pour ne pas qu’elle brule. Elle portait encore son long mental blanc de laine mi-cuisse avec sa petite jupe blanche à plis français, sa tuque blanche en laine elle aussi ainsi qu’une petite blouse blanche semi-luisante froissée naturellement sous son mentaux. Le tous étaient bien évidement encore recouverts d’une petite neige.

La petite asiatique pouvait maintenant sentir la douce chaleur du foyer venir lui caresser les pieds et les jambes. Rien de plus apaisant qu’un feu de foyer, ainsi que la douce odeur du bois qui venait tâter ses narines. Ses yeux parcouraient le mur devant-elle élégamment décoré par Edward. Il fallait dire que coter décoration il savait bien s’y prendre.

Elle se retourna finalement vers Edward, un sourire aux lèvres, pour se rapprocher à nouveau de son bureau où il étalait tous ses livres.

-Pensées : *Bon, qu’est-ce qu’il va me sortir maintenant ? Il a surement dut faire un cauchemar. Ou bien peut-être s’est-il fait attaquer ? Ha mais oui tien j’y pense la dernière fois qu’il m’avait parlé, il m’avait fait comprendre qu’il faisait un recherche sur les…*

Ah lala... C'est vrai! Mais où avait-il la tête!
Aux paroles de Cho, Edward eut un petit rire. Il était vrai qu’avec le peu d’éléments qu’il avait donné jusqu’ici – c’est-à-dire aucun, en fait – il eût été étonnant que Cho, si intelligente et perspicace qu’elle soit, trouvât le nom de l’Animae du premier coup… D’ailleurs le hasard aurait alors eu une part plus importante que tout le reste dans l’affaire… Un peu comme si, de but en blanc, on disait, totalement par hasard, bien sûr, quelques nombres pour le tirage de la Witch-Lotery et que c’était justement ces nombres-là qui sortaient, alors que vous ne jouez jamais, alors qu’il y a une chance sur des millions que ne fût-ce qu’un seul de vos choix soit tiré au sort.
Bref, avec les quelques propositions de Cho, l’homme ne put que sourire. Il ne se voyait pas du tout se changer en girafe - pour la discrétion, on repassera - ou en zèbre - lui qui ne portait jamais de pyjama à rayures... les caleçons, à la limite, mais les pyjamas… quelle horreur !

"Cho, j'ai pris la potion, j'ai fait des rêves… J’ai fait LE rêve ! Tu sais ce que ça signifie? ...
Après ces deux étapes, devenir animagus ne sera plus une chimère!"

Tout content qu'il était de ces découvertes, Edward vidait littéralement sa bibliothèque de tout ce qu'elle contenait, renversant au passage les classiques moldus et les encyclopédies de magie...

Le sorcier avait accumulé là tout ce qui, de près ou de loin, touchait aux métamorphoses d'humains en animaux. Cela allait des "Métamorphoses" d'Ovide à "L'âne d'or" d'Apulée en passant par des grimoires miteux et poussiéreux rédigés en langue runique ou en latin...
Oh, bien sûr, Edward n’avait pas encore lu cela, il aurait fallu pour cela qu’il ait au moins cinquante fois son âge actuel, au moins, j’insiste, car pour être à jour, bien sûr, il faut acheter et lire au fur et à mesure… Pour dévorer "L’Âne d’or" et les "Métamorphoses" à l’époque de leurs auteurs respectifs, il aurait, en outre, fallu vivre loin d’ici…

"Chat ou lynx ? avec son corps svelte et sa robe fauve, rappelle le premier, mais il porte aux oreilles le pinceau de poils du second."

Mr van Stexhe, une fois son armoire vidée, descendit de la chaise qu'il avait glissée jusque là pour atteindre les hauteurs du meuble.

Il attrapa un exemplaire des "Animaux-Totems et Tabous", une variation psychanalytique des totems amérindiens... En décryptant sa propre personnalité, il trouverait bien le nom de ce fameux animae...
Après tout, il était prouvé scientifiquement que les animagi étaient très liés à leur animae – ce n’était pas bien sorcier, au fond – et pour cela, donc, les traits de caractère étaient essentiels… Les sorciers taciturnes avaient peu de chance de se transformer en mainate, les trop sérieux en ouistiti et les sportifs en limace.
Heureusement que cela se passait ainsi, d’ailleurs…

Avant d’être arrivé plus loin dans ses recherches, l’homme avait essayé d’imaginer un peu les affinités qu’il pouvait avoir avec tel ou tel animal… Et les conclusions de ces études hautement intellectuelles et existentielles l’avaient amené à s’interroger sur absolument tout ! Quel point commun y a-t-il entre Edward van Stexhe et un grizzly ? Entre Edward van Stexhe et une carpe ? Entre Edward van Stexhe et un lapin ? Entre Edward van Stexhe et une holothurie ? (vous savez, cet animal échinoderme des fonds marins, à corps mou et allongé… celui qu’on appelle le "concombre de mer")…
Il avait mieux fallu en rester là. Quand on s’imagine en concombre de mer, on est capable de s’imaginer en pire que cela (si ça existe). Déjà, il n’était pas évident d’envisager d’avoir un animal marin – pas même amphibien – pour animae… Il suffisait de se transformer ailleurs que dans son bain et on pouvait mourir desséché… Cette idée avait, au début, effrayé Edward qui avait toujours aimé les cétacés… mais même un cétacé, dans une baignoire, ça peut poser problème… Il suffit que vous vous métamorphosiez en baleine bleue, par exemple… et bien vous vous retrouvez à faire vos jets d’eau dans votre salle de bains (jusque là, ça va encore) puis vous vous rendez compte que vous êtes complètement coincé dans votre baignoire, couché sur le ventre et incapable du moindre mouvement… et vos nageoires ne vous sont alors d’aucune utilité pour sortir de là !

Feuilletant son bouquin, Edward repensait à tout ce qui lui était passé par la tête depuis qu’il avait eu cette formidable idée de devenir animagus. Il avait surtout une imagination débordante, finit-il par conclure, souriant de sa bêtise.
Un jour, il pourrait écrire un recueil de nouvelles sur ce thème de l’animagus… Des histoires tragiques ou drôles, peut-être un peu des deux… Un peu comme ce génial recueil de Tim Burton – un moldu que l’homme de goût qu’il était ne pouvait ignorer – intitulé "La triste fin du petit enfant huitre"… Oui, il pourrait bien écrire quelque chose dans ce style…

Mais pour l’instant, il y avait plus urgent. Cet animal aux oreilles en pinceaux… Qui était-il ? Quel était son nom ?
Pourquoi fallait-il qu’Ed tombe sur un animae qui lui était inconnu ?

Invité

-Pensées:* La potion? Il a bue la potion? Ha oui c’est ça que je cherchais, il me semblait bien qu’il m’avait parlé de sa recherche sur les Animagus, je suis vraiment sotte de ne pas y avoir pensée toute suite.*

Bien, ses dirent venaient tout confirmer se qui trottait a l’intérieur de la tête de Cho. À le voir sortir tous ses livres de la bibliothèque, il semblait avoir une vrai collection sur les animaux et les métamorphoses. Elle s’approcha de la table de chêne et regarda les bouquins étalés sur la surface de bois. À première vue, les sujets général étaient très variés, mais tous se rejoignaient en un point, les animaux. C’est à ce moment précis qu’elle entendit Edward murmurer sa petite parabole a voix basse. Elle réfléchie un moment, scrutant vite fait les couvertures de livres .

-Pensées : *Chat ou lynx ? Avec son corps svelte et sa robe fauve, rappelle le premier, mais il porte aux oreilles le pinceau de poils du second.*

Elle se plissa un peu les yeux et voulus ouvrir un bouquin. Mais avant même d’ouvrir un livre elle dit :

-Cho : « Chat et Lynx ? Vite comme ça il y a peu être le chacal, la panthère, le caracal voir même le léopard. Tu n’aurais pas quelque chose de plus précis ? »

Elle attrapa un livre nommé ‘’Les Félins d’aujourd’hui’’. Le livre était quand même assez épais et parlait de tous les félins existant. Selon la description que lui avait donnée Edward, l’animal en question qu’il cherchait était sans nul doute un félin. Sûrement que si la petite Cho trouvait des images intéressante, il serait beaucoup plus facile pour Ed de reconnaître l’animal qu’il avait vue dans son rêve.

Elle passa doucement sa main sur la douce couverture du livre pour enlever la légère poussière qui s’était accumulée avec le temps. Elle ouvrit le livre et commença a chercher pour voir si elle n’aurait pas oublier quelque noms de félins qui viendrait appuyer les description de son cher ami. Elle regardait vite fait les descriptions donnés dans le livre. Mais c’est une image qui attira le plus son attention.

-Pensées: * Tien, en plein se que je pensait. ‘’Il porte aux oreilles le pinceau de poils du second’’. Je crois bien que j’avais raison, comme toujours quoi. Bon et bien vérifions se qu’il raconte sur cet animal. Effectivement, la description du Caracal ressemblait bien a la petite parabole d’Edward. Dans le langage Turc, le mot Caracal signifie «Oreilles Noires». Blablabla... Ce félin est un animal de la savane. Blablabla... La robe unie du fauve a une couleur qui s’harmonise très bien avec celle du désert... Voilà j’en ai assez lue je crois bien.*

Les livres s'étalaient partout et Edward parcourait fébrilement les pages de son ouvrage psychanalytique sans se rendre vraiment compte qu'il ne servait à rien de chercher dans ce sens-là... Certes ce bouquin pouvait lui servir, mais pas tout de suite : il fallait d'abord trouver le nom de son Animae pour pouvoir ensuite déterminer sur quels points de sa personnalité l'homme devrait se concentrer pour la méditation... Pour le moment, il n’était nulle part, faut-il le dire…
Comment voulez-vous avancer quand on ne prend pas le problème dans le bon sens? Comment voulez-vous arriver à quelque chose en avançant à reculons?

Les propositions de Cho n'aidèrent pas Ed. Comment pouvait-il savoir le nom de cet animal bizarre qu'il avait rencontré? Il n'en avait jamais vu de sa vie de ces chats aux oreilles étranges... Il avait beau se creuser la mémoire et les méninges, même dans les films, même au zoo, même partout ailleurs, il ne se souvenait pas même d’en avoir entendu parler un jour… ou alors c'était si lointain qu'il ne pensait pas que ce fût la réalité.

"Mmmmh... Je ne sais pas trop... Il n'était pas très haut et faisait moins d'un mètre de long sans la queue...
Aucune tache sur sa fourrure... Un pelage brun-roux, le ventre blanc..."

Mr van Stexhe ne savait pas quelles informations il pouvait donner en plus. Il pensait avoir donné tous les éléments qui l'avaient marqué.
L'absence de taches éliminait le léopard, c'était toujours cela... Le chacal ressemblait plus à un chien, dans les souvenirs du sorcier, mais il craignait de se tromper. C'était bien cet animal du désert, le chacal? Celui qui glapissait comme un jeune chiot, celui qui pouvait être domestiqué...
Non, décidément, tout cela ne lui disait rien... mais les autres animaux cités ne lui étaient pas assez familiers...
Un caracal? C'était quoi, ça encore? Avec un nom pareil, ça devait être une bête poilue, sans doute agressive et certainement allergique aux voyelles, le A excepté...
Caracal, car à cal... mouais, même l'étymologie n'aidait pas. A moins que ce ne soit un mot issu d'une autre langue-mère que le grec ou le latin? Le sorcier ne connaissait pas assez de langues mortes pour arriver à déterminer cela... Oh, bien sûr, "caracal", ça rappelait vaguement l'empereur Caracalla, un Romain du IIIe siècle après Jésus Christ... mais si ses souvenirs étaient bons, cet empereur était d'origine berbère... et la langue des Berbères n'était pas très connue, même des meilleurs linguistes qui étudiaient en diachronie...
Cela dit, Caracalla n'était-il pas celui qui avait signé un édit garantissant la citoyenneté romaine à tout homme libre? Un empereur un peu plus social qui avait aussi déprécié la monnaie de l'époque et fait construire des thermes encore visibles aujourd'hui...
Oui, finalement ce ne devait pas être un mauvais bougre... alors l'animal qui portait un nom fort semblable ne devait pas être une sale bête non plus...

Tournant les yeux vers sa jeune amie, Edward lui adressa un petit sourire.

"Tu me vois mieux en quel animal, toi?"

Evidemment, c’était ce que l’on appelle "une perche". N’importe qui répondrait une connerie à pareille invitation. Mais comme disent les moldus "un brin d’humour ne fait jamais de mal"…
Le sorcier était de ceux à qui l’humour plaisait bien plus que le reste, en certains moments, du moins, car il était assez susceptible pour vous balancer un sort si vous vous avisiez de lui faire une blague lorsqu’il était plongé dans un moment critique d’un roman, fût-ce un thriller, un polar ou même une histoire d’amour…

Il se dirigea vers la cuisine, conscient de n'avoir rien proposé à son invitée, et revint avec un plateau sur lequel étaient posés deux verres, une bouteille de jus de groseilles et une flasque de rhum.

"Je me comporte comme un ours...
Veux-tu un verre?"

Mr van Stexhe posa son plateau sur la table basse et s’assit dans son divan de cuir de dragon.
Il attendit, bien sûr, la réponse de Cho Chang avant de servir quoi que ce soit.
De toute manière, en cas de besoin, le réfrigérateur à énergie positive regorgeait de mets cuisinables ou, mais en moindre quantité, de plats tout prêts qu'il suffisait de réchauffer d'un coup de baguette magique...
Enfin, cela ne se faisait pas vraiment non plus d'inviter une jeune fille pour le souper... même si on avait quelque chose à lui demander.
Il l'inviterait plus tard, pour le moment, il fallait juste lui proposer à boire, la bienséance l'exigeait... et Edward mettait un point d'honneur à défendre les couleurs des bonnes manières et de la bonne éducation. Galanterie, politesse, stoïcisme étaient ses mots d'ordre en général, bien que ce soir l'euphorie des recherches et des trouvailles ne lui laissait guère l'occasion de demeurer stoïque.

Invité

D’après la description donnée par Edward, l’animal qu’il décrivit ressemblait grandement au Caracal. Cho posa le livre qu’elle allait ouvrir puisque pour le moment elle avait déjà son idée en tête. Un petit sourire s’afficha sur ses lèvres lorsqu’Edward lui demanda à quel animal il pourrait bien ressembler. Elle se tourna dos a lui et se dirigea vers le sofa. Elle retira son mentaux et le jeta sur le dossier. Il faisait beaucoup plus chaud à l’intérieur de la grande demeure qu’a l’extérieur. Elle retira sa tuque et se secoua un peu les cheveux qui étaient encore plein de neige. Elle se retourna a nouveau vers Edward pour lui répondre :

-Cho : « Vite comme ça je dirai le paresseux. Elle ria un peu. Honnêtement, en dehors du félin, moi je t’aurait bien vue en Orignal voir même en cerf.»

Pendant qu’elle parlait a voix haute, Edward c’était dirigé vers la cuisine pour en revenir avec du jus et une boisson alcoolisée. Il se comporte comme un ours? Cho ne voyait pas vraiment la référence, mais bon.

-Cho : « Non, je ne supporte pas très bien l’alcool, la dernière fois que j’en ai prit je me suis ramasser je ne saie trop ou. Elle alla s’asseoir sur un fauteuil. Un jus simplement.»

Un paresseux? Edward essaya de s'imaginer accroché à une branche, la tête en bas... Déjà qu'il n'était pas très velu pour un homme, ce n'était pas simple de s'imaginer comme cela... mais dormir la tête en bas... Pas très pratique pour dormir, tout cela! Au fond, c'était un peu comme les chauve-souris... dormir la tête en bas n'est pas très épanouissant pour quiconque souffrirait d'une gastro-entérite... A cette pensée, l'homme fit une petite grimace de dégoût.
Par Merlin, il aurait alors préféré être une amibe ou une bête paramécie! Au moins, en étant un être unicellulaire, on ne risquait pas grand-chose de ce genre!

Un orignal? Et pourquoi pas un caribou, alors? Mr van Stexhe essayait de se trouver des points communs avec ces animaux, mais qui peut se vanter de connaître la psychologie des élans, orignaux et autres cervidés? Puis ces bois sur la tête, cela devait être lourd... difficile de passer la porte avec ces grands trucs sur la tête!

"Mouais... C'est original... tu me vois manger de l'herbe? Brouter à quatre pattes un peu partout? Et peut-être finir décapité pour servir de décoration ringarde chez des moldus chasseurs?"

Bien sûr, il valait mieux prendre tout cela à la rigolade. Un cerf ou un orignal aux yeux bleux, cela allait être très recherché par les maniaques de la carabine à plombs qui déambulent dans les champs et tirent sur tout ce qui bouge un tant soit peu...

Il servit un jus de groseille à Cho et se prépara un rhum-groseilles. L'ambroisie rubigineuse dans son verre faisait un peu penser à du sang dilué. Du sang... Sans doute son animae, puisque félin, aimait-il cela... enfin, ce n'était pas non plus un vampire, mais les félins aiment les proies saignantes, non?

Mr van Stexhe sourit des paroles de la jeune fille. Les premières cuites laissaient toujours des souvenirs - ou des absences de souvenirs - mémorables! Lui-même s'était déjà retrouvé plus d'une fois dans des lieux inconnus, à dormir à côté d'inconnus - ou d'une inconnue - en se demandant ce qu'il fichait là...
Le sorcier évitait à présent ce genre d'excès. N'était-ce pas indigne d'un gentleman?
Il s'en était déjà voulu d'avoir manqué à son devoir d'hôte en ne proposant pas plus rapidement à boire à son invitée, un comportement d'ours dans le sens où l'ours est un animal réputé pour être solitaire, grognon et égoïste...
Salazar soit loué, Edward s'était rattrapé à temps! Mais l'analogie l'avait fait sourire et il avait trouvé amusant de dire cela au milieu d'une discussion à propos d'animaux...

Après tout, les expressions avec des noms d'animaux ne manquaient pas... Muet comme une carpe, myope comme une taupe, rusé comme un renard, ... comme un cheval, etc.
Au fond, chaque animal était caractérisé par un trait de sa personnalité ou plutôt de ce que les humains pensaient être sa personnalité... Alors que c'était justement une habitude typiquement humaine que d'allier qualités et défauts avec du concret... Métaphore, quand tu nous tient...
Alors l'animagus était une sorte de métaphore... Une figure de style, un développement artistique et imagé d'une réalité abstraite...
Vu sous cet angle, c'était très intéressant... digne d'une étude de stylistique dans les règles de l'art!

Assis face à miss Chang, le sorcier leva son verre.

"A ta santé, Cho, et à celle de cet animal mystérieux... Qui sait, il aime peut-être le rhum-groseilles, lui aussi..."

Quelle bêtise, parfois, dans l'esprit humain! Mr van Stexhe était tellement content de tout ce qu'il avait déjà parcouru comme chemin qu'il en devenait un peu idiot. Mettons cela sur le dos de l'euphorie des trouvailles, je vous prie, il n'est nullement question ici d'une inflammation des neurones...

Ses yeux se posèrent sur le tapis où Cho l'avait trouvé en entrant. Il ne saurait jamais combien de temps il était resté là, endormi, à rêver de tout et de rien, à avancer sans avancer, à se perdre dans les méandres d'un esprit tortueux...
Mais à quoi bon essayer de savoir? Cho n'avait pas pris une ride, il était sûr de n'avoir pas attrapé de cheveux blancs, sa barbe n'avait pas poussé non plus, donc, il n'était pas resté là trop longtemps...
Il se passa une main sur le menton pour vérifier cette pensée. Non, tout allait bien, il ne piquait pas, n'avait pas de barbe de deux ou trois jours et sa peau était restée bien douce.

Il se demanda alors si les transformations des animagi ne leur laissait pas parfois des séquelles comportementales ou physiques... Par exemple, s'il devait garder les oreilles pointues de son animae... ou s'il allait sauter sur tous les rats qu'il croisait pour les dévorer...
Non, il n'avait jamais lu de faits de ce type nulle part... mais peut-être tout cela était-il passé volontairement sous silence?
Ed se promit qu'il se renseignerait. Pour cela, l'hôpital de Sainte-Mangouste devait être le lieu idéal... S'il y avait de tels cas, cela devait se savoir au moins dans le milieu médico-sorcier... ou dans la presse bassement populaire, peut-être...

[ me voila ^^]

Kristin n'en revenait pas, une fois de plus elle était perdu en ville. Enfin ville c'était vite dit, elle n'en connaissait même pas le nom. Les personnes présentes reculaient sur son passage le peu qu'elle voulait s'en approcher pour demander son chemin, et la neige l'empêchait de voir convenablement où elle allait. Décidément sa journée était catastrophique. Et pour parfaire le tout, elle avait encore mal son épaule avec les blessures qu'elle avait subit lors de son dernier duel. de mauvaise humeur, elle s'approcha d'un panneau où était affiché le plan de la ville. elle retint son capuchon de sa main droite, le vent commençait à lui taper sur les nerfs. Heureusement qu'il n'y avait pas un rayon de soleil en plus si non elle aurait grillé sur place était une vampire. C'était très rare que la jeune femme ose sortir de jour, mais il fallait profiter du temps qu'elle avait devant elle, les quelques heures de la nuit ne lui suffisait pas toujours pour faire tout ce dont elle avait envie.

Elle regarda de nouveau le plan, descendant son regard en fonction et courbes décrite. Il y avait une ligne de bus qui descendait un peu plus loin vers un domaine, elle pouvait toujours tenter le coup, et puis il fallait qu'elle s'abrite de al tempête de neige qui s'annonçait. malheureusement les gens du coin n'avait pas l'air près à l'héberger quelques heures, dommage. mais elle y était habituée depuis le temps. Elle grava dans sa tête le numéro de la ligne de bus et prit la direction de la rue suivante. Elle aimait bien emprunter les transports moldus, cela lui rappelait beaucoup son ancienne vie, où tout était normal. Enfin plus ou moins...
Elle arriva devant l'arrêt et pu ainsi se protéger du vent en étant en dessous de l'abri que les moldus avait construit à cet effet. Elle jeta un coup d'œil à la montre de la personne qui se tenait à côté d'elle. le Bus devait arriver dans quinze minutes environ, si Kristin n'était pas déjà à moitié morte, elle serait bien tombé gelé par le froid. La personne qui se tenait à côté d'elle était assez âgée, pour tout dire c'était une vieille dame. La vampire eu pitié d'elle, c'était si triste de voir une personne seule ainsi, attendant dans le froid sans personne pour l'aider. Etant certaine qu'elle ne risquait rien pour sa vie, kristin enleva son propre manteau, ou plutôt sa longue veste de cuir noire et s'approcha de la vieille dame. Elle n'était pas sur que cette dernière ait remarquée sa présence, se syeux se fermait assez souvent. kristin lui posa une main sur l'épaule et posé délicatement sa veste sur le corps de la vieille femme. pour toute réponse cette dernière lui souris. peut-être avait-elle perdu l'usage de la parole avec le temps. D'autre passants la regardèrent faire à curiosité, la prenant sans doute pour une folle dingue, ce qu'elle était de toute manière.

Elle resta ainsi un long moment à surveiller ce qui se passait autour d'elle. Le temps semblait ne jamais vouloir s'écouler. La vampire pensa alors à ce que dirait Waldrade si elle la voyait dans une telle situation, sans doute le traiterait-elle encore de tout les nom, tout cela parce qu'elle aimait bien les moldus, et alors qu'est ce que ça pouvait bien lui faire. Enfin, elle entendit le bruit du klaxon du bus, ne sachant pas si il les verrait elle le leva et fit signe au conducteur. ce dernier s'arrêta et leur ouvrit la porte. Krinstin le remercia et alla aider la vieille femme à monter avec elle. L'inconnu lui rendit alors poliment sa veste et s'installa juste derrière le conducteur. kristin tant qu'à elle remit sa veste et partit s'assoir au fond du bus.
elle passa les trente minutes suivantes à admirer le paysage à l'extérieur, des champs défilait devant ses eux. Elle finit alors par s'endormir profondément. Elle fut réveiller en sursaut par le chauffeur qui était venu voir ce qu'elle avait. Etonnée, elle regarda où elle était, c'était beaucoup plus loin qu'elle ne pensait aller, mais ce n'était rien. elle paya son trajet et descendit, affrontant de nouveau le froid et la neige. Avant de partir, elle se renseigna auprès du conducteur qui lui indiqua la maison la plus proche, c'était celle des Druma, c'était une villa en réalité. kristin acquiesça et prit donc la direction du lieu indiqué. elle marcha ainsi longtemps, espérant trouver quelqu'un à l'intérieur, quelqu'un qui serait gentil évidemment, elle n'avait pas envie de se battre à nouveau à nombre inférieur.

Elle trouva enfin la villa q'elle cherchait. elle était magnifique et la vampire pu voir des lumière à l'intérieur, visiblement quelqu'un était là, c'était une chance incroyable et inespéré pour elle. elle couru presque jusqu'à la porte, faisant claquer derrière elle sa longue veste de cuir dans un bruit sourd. Rapidement elle arriva devant et frappa quelques coup. mais personne ne vint. décidé à ne pas resté dehors, elle tira sur la poignée et la porte s'ouvrit d'elle même. Kristin n'aimait pas l'idée de rentrer par infraction chez quelqu'un, mais elle détestait encore plus la neige, et ses bottes en était déjà pleine. Elle franchit donc el pas de la porte et regarda avec inquiétude autour d'elle. Comme à l'extérieur, la aison était vraiment magnifique. Hésitante elle demanda.

-Hohé y a quelqu'un la dedans?

*y a intérêt que oui, j'ai pas envi d'être prou suivit par le ministère pour intrusion dans un domaine privé*

Elle avança encore de quelques pas et attendit sagement de voir si il y avait une réponse. Finalement elle aurait peut-être du rester dans la ville où elle était auparavant, même si les gens n'était particulièrement agréable, au moins elle n'aurait pas fait de bêtise comme elle était surement en train de faire actuellement en entrant illégalement chez les gens. Et si la personne qui était là détestait les vampires et voulait la tuer? Kristin déglutit avec difficulté et scruta le couloir qui faisait face à elle.

Sirotant lentement son rhum-groseilles, Edward continuait à rêvasser, à songer à ce que pouvait être la vie lorsque vous pouviez vous changer à volonté en votre cher Animae… Le temps passant, il n’avait plus prononcé un mot et quand il revint à la réalité de l’instant présent, il vit que Cho avait fini par s’endormir sur son canapé.
C’était beau, une jeune fille endormie. C’était l’un de ses ravissants tableaux qui pouvaient vous faire fondre en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire… Un tableau de maître, assurément, du Jacques-Louis David, au bas mot.
Mr van Stexhe hésita un moment. En regardant au dehors, il vit que la neige avait recommencé à tomber. Tant pis pour les convenances, miss Chang dormirait ici. L’homme s’approcha d’elle et la prit délicatement dans ses bras pour aller l’installer à l’étage, dans la chambre d’amis. Elle devait être épuisée pour s’être endormie comme cela. C’était donc dans son rôle d’ami de l’héberger.

Pendant qu’il préparait la chambre, il avait laissé Cho sur la méridienne qui se trouvait là. Une fois les draps propres installés et la pièce rangée correctement, Ed put installer la demoiselle dans le lit à baldaquins au dais bleu nuit. C’était la chambre de ses parents, avant. Edward avait toujours respecté leur mémoire et avait préféré faire de cette pièce un lieu d’accueil plutôt qu’un sanctuaire de recueillement. C’était le genre de décisions qu’aurait pris sa mère, de toute manière.
Avant de quitter la chambre, il laissa un morceau de parchemin sur la table de nuit, indiquant à Cho où était sa propre chambre dans la maison, en cas de besoin. Il lui disait aussi que si elle était soudainement prise d’une fringale, elle pouvait aller se servir dans la cuisine.

En redescendant, le sorcier s’arrêta au milieu des escaliers. Du bruit… Il avait entendu des pas. Bizarrement, le miroir du hall qui reflétait habituellement les visiteurs ne montrait aucun reflet. L’intrus était sans doute plus loin que le couloir.
Edward déplora le fait d’avoir laissé sa baguette en bas. Quel idiot, vraiment ! Comment pouvait-il se défendre s’il n’avait pas la présence d’esprit de garder toujours son arme sur lui ? Quelle bêtise… Et dire qu’il s’était engagé dans la Résistance ! Avec des gars comme lui, Lord Voldemort pouvait continuer à sévir sans crainte !
Pendant qu’il se flagellait ainsi mentalement, Edward descendait à pas de loup vers le salon, histoire de réparer son oubli en récupérant sa baguette rapidement…

C’est alors que la voix se fit entendre. Féminine, interrogative. Un cambrioleur prendrait-il la peine de demander s’il y avait quelqu’un là où il se trouvait ? C’était peut-être une ruse… Certes, mais la priorité était de protéger Cho Chang. Si un ennemi était venu jusqu’ici et qu’il la trouvait, elle ne ferait pas long feu. C’était de son devoir de la maintenir hors de portée, quitte à y laisser sa propre vie.
Il se dépêcha de descendre les dernières marches avant de répondre.

"Vous désirez, miss ?"

Rester souriant et affable. Une invitée, même à l’improviste, demeurait une femme. Et une femme, c’était bien ce qui était le plus digne de respect sur terre.
Il s’avança vers la silhouette qui était un peu plus loin dans le couloir.

Longue veste de cuir, bottes couvertes de neige. Elle ressemblait à une voyageuse plus qu’à une voleuse. Mais on n’était jamais sûr de rien depuis quelque temps…

"Puis-je vous être utile pour quoi que ce soit, mademoiselle ?"

Déformation due aux années, le dernier mot avait été dit dans la langue de Voltaire. Edward était maintenant juste devant elle. Il évitait de la dévisager, ce n’était pas vraiment une attitude de gentleman et en toutes circonstances il était nécessaire de garder un comportement respectueux et plein de bonnes manières.

Songeant que si cette personne avait été l’une de ces brutes au service du sang et de l’or, elle l’aurait déjà éventré pour emporter l’argenterie et les autres objets de valeur, Mr van Stexhe demeurait stoïque. Cette jeune femme n’était pas ici pour l’envoyer de vie à trépas, d’ailleurs, hormis les membres du Phénix renaissant, personne ne savait qu’il faisait partie de la Résistance… Pas même Alathea. Mieux valait préserver toujours ceux à qui l’ont tient.

L’homme lui indiqua alors la porte du living.

"Entrez. J’ai fait du feu tout à l’heure, vous avez l’air frigorifiée, installez-vous là."

Edward alla fermer la porte d’entrée. Il allait falloir être plus prudent et ne plus oublier de verrouiller les protections contre les diverses intrusions.
Il vint ensuite rejoindre son "invitée" au salon.

"Ne prêtez pas attention au désordre, je menais quelques recherches…"

Ses yeux se posèrent alors sur le plateau posé sur la table. Deux verres… Par Merlin ! Quelle bêtise, encore ! Comment protéger une jeune fille si les objets dans une pièce hurlent la présence de deux personnes dans une demeure ?
Mr van Stexhe, espérant que la jeune femme n’avait rien remarqué, se plaça entre elle et ledit plateau, cachant de son mieux le verre de jus de groseilles.

Les livres étalés partout, cela passait encore. Il pouvait arriver à tout le monde de prendre de la place pour mieux visualiser quelque chose. Et puis, rien ne disait que cette jeune personne était du monde magique…

Quoi qu’il en fût, l’homme se devait de se comporter en hôte exemplaire.

"Puis-je vous offrir quelque chose? Un thé ? un café ? un alcool ?"

Kristin attendait le couloir, la peur commençait à la gagner. Il y avait pas mal d'objet pointu et en bois dans la maison. Elle réprima un frisson, il ne manquerait plus qu'elle n'atterrisse chez un tueur de vampire, ça serait le comble. Pourquoi donc n'était-elle pas rester en vile, elle se traita elle même d'idiote de ne pas obéir à la raison plutôt qu'à son instinct de prédateur. Elle avança encore de quelques pas et sortit sa baguette. On n'était jamais trop prudent de nos jours. Cette maison lui rappelait un peu les ancienne maison des année 1850, celle qu'elle avait connu toute petite, et bien encore après. Le Style anglais était bien présent cependant dans la fondation. Souriant de sa culture d'architecture, elle se retrouva bientôt proche d'un miroir, de grande taille. Elle ne vit rien à l'intérieur, c'est comme si elle était invisible. Et oui les vampires n'avaient pas de reflet, pour la simple raison qu'il était "presque" mort. C'était une faculté que Kristin appréciait énormément. Elle pouvait se déplacer facilement ainsi, sans être vu. Mais c'était aussi un moyen très simple de reconnaitre qui était vampire, et qui ne l'était pas.

Elle entendit des bruits de pas dans l'escalier. Elle concentra son regard sur la personne qui arrivait et effaça les éléments superflu afin d'améliorer sa vision. Son cœur battait, ce n'était donc pas une créature sordide sortit des enfers. Elle espérait qu'il n'avait pas remarqué le détail du miroir, ou alors qu'il l'eut mal interprété. Elle attendit que l'inconnu arrive à sa hauteur et lui adresse al parole avant de répliquer. A première vu il n'avait pas sa baguette sur lui, mais elle était sur que c'était un sorcier, cela se sentait, et il avait de très grands pouvoirs. Elle lui souris agréablement et lui répondit.

-Bonsoir, je vous d'excuser mon entré pour le moins inconvenante. J'ai frappé à la porte mais personne en venait, j'ai donc pris l'initiative de pousser la porte. Pardonnez mon impolitesse, je suis kristin Nokotay, voyageuse égaré en ce temps si froid.

Elle tentait de garder un ton de voix très courtois. Après tout une aussi jolie demeure ne pouvait appartenir qu'à une personne de haut rang. A moins que comme elle, il n'ai décidé de ne point suivre la ligne toute tracé de son avenir, et prit la sienne. Elle resta là, sas bouger, attendant que quelque chose se passe, afin de la mettre au courant de la suite des évènement. Puis son nouvel hôte reprit la parole. rassuré elle répondit.

-Je me suis égaré en cette contré, et le temps n'est guère clément aujourd'hui, aussi je prend la peine de vous demandé l'abri durant la tempête.

Il n'avait pas l'air de vouloir la mettre dehors pour l'instant, c'était déjà bon signe. Peut-être se ferait-elle par la même occasion un nouvel ami, ça serait formidable. Mais Kristin se méfiait des apparence, elle se rappela que l'Auror chez qui elle avait été espionné c'était montré courtoise au départ, finalement tout avait tourné au conflit entre plusieurs sorciers, la catastrophe quoi. L'inconnu, l'invita à entrer et à aller se réchauffer près du feu. Si il pouvait savoir que le feu ne lui ferait rien, comme le froid d'ailleurs. En tan,t que vampire elle était toujours froide, mais avec le temps dehors, cela était encore pire. Cependant, ne sachant pas si il savait ce qu'elle était réellement elle acquiesça.

-Je vous remercie beaucoup. Vous avez une très jolie maison.

C'était pour le moins ce qu'elle pouvait dire. Elle avait toujours vécu dans de petits appartement, à part la période dans laquelle elle était marié. Elle avança dans le salon et finalement remit tranquillement sa baguette dans sa poche intérieur. Elle vit alors posé sur les tables des dizaines de livres étalés un peu partout. La vampire s'en approcha et y jeta un coup d'œil. Il parlait tous ou presque d'animaux. Peut-être avait-elle affaire à l'un de leur plus grand protecteur. mais non, ça ne pouvait être ça. Elle venait de tomber sur un livre parlant d'animagus. Voila la solution logique, il devait être un de ces sorciers qui se transformait en animal, à moins qu'il ne le soit pas encore. Tout était possible. elle se tourna vers lui, les main jointe dans son dos et répondit.

-Ne vous en faite pas pour cela, ce n'est rien. vous faites des recherches?

Kristin elle pouvait se transformer à volonté à chauve-souris. mais elle n'aimait guère cela. ce n'était pas du au fait qu'elle n'aimait pas les chauves-souris, bien au contraire, c'était des animaux fantastiques. mais c'était simplement du au fait que si elle se transformait tout le temps, cela voudrai sans doute dire qu'elle acceptait sa condition de vampire. ce qui n'était le cas. kristin se répugnait elle même assez souvent. Seul ses avantages lui permettait de supporter sa nouvelle vie. elle s'était quelques fois transformé, mais juste par curiosité ou par nécessité. Puis elle remarqua deux verres sur la table. Il n'était pas seul. L'inconnu parla de nouveua, cette fois ci pour lui proposer quelque chose à boire. Elle lui souris par politesse.

-Je veux bien un chocolat chaud si vous en avez. Si non un verre d'eau suffira, meric beaucoup.

Son hôte s'était placé devant la table ou était les verres. Sans doute pour les cacher de la vue de la jeune femme. Mais c'était raté. Curieuse elle demanda.

-Je ne vous dérange pas au moins?

Une fois au salon, Edward et son « invitée » se trouvèrent au beau milieu d’un tas d’ouvrages moldus et sorciers traitant tous d’animaux ou de métamorphose. Ne pas faire attention au désordre… au fond, il aurait pu trouver mieux comme formule. Ce genre de phrase était tellement souvent catalogué actuellement ! Cela allait de l’adolescent voulant emballer une fille au scientifique submergé de travail qui recevait quelqu’un pour la première fois depuis un moment. Quoi qu’il en soit, cela faisait très… « antre de célibataire ». Le sorcier en était conscient et il n’avait guère envie de passer pour le vieux garçon quadragénaire incapable de se débrouiller seul dans une maison. D’ailleurs, cette pièce mise à part, la villa était rutilante. La propreté était partout et, cela ne faisait aucun doute, seul le living avait été traversé par une tornade intellectuelle ce soir.

Laissant Kristin s’installer, l’homme essaya de cacher le deuxième verre. Peine perdue. Pas moyen de le faire disparaître sans sa baguette qui, elle, restait posée près de la bibliothèque. Bien. Tant que rien ne venait déranger cette espèce de quiétude qui s’installait, sans toutefois laisser s’envoler la méfiance, bien présente, lourde et pesante, il n’y avait aucun risque. Les partisans du Dark Lord avaient pour habitude de faire souffrir longuement leurs victimes avant de les torturer jusqu’à ce que mort ou folie s’ensuive. Pour le moment, rien ne laissait présager de tels tourments.

"Je manque à tous mes devoirs, pardonnez-moi… Je me nomme Edward. Edward van Stexhe. Habituellement, je ne laisse pas entrer d’inconnus chez moi, mais bon… Vous serez l’exception qui confirme la règle, n’est-ce pas ?"

Mr van Stexhe se mordit la lèvre inférieure. Ce genre de propos indiquait clairement son activité professionnelle antérieure. Combien de fois n’avait-il pas dit cela à ses étudiants ? « L’exception qui confirme la règle »… Réponse bateau pour un professeur à court de justifications. Avec le fameux « C’était pour voir si vous suiviez », il s’agissait d’une de ces répliques fameuses qui font rire élèves et étudiants qui se rendent bien compte que même les enseignants ont quelque chose d’humain…

Ed n’était pas parvenu à cacher le verre de Cho. Tant pis. Si besoin était, il vendrait chèrement sa peau. À condition de pouvoir récupérer sa baguette magique, bien sûr. Mais Kristin était entre lui et l’objet.
L’homme eut alors une idée qui pourrait lui indiquer si cette personne appartenait au monde magique, comme lui, ou non.

"Excusez-moi… Pourriez-vous me passer le morceau de bois pose près de la bibliothèque, je vous prie?"

Ce n’était pas très fin. Mais l’équation de la situation possédait trop d’inconnues pour en rester là. La méfiance resterait de mise tant qu’aucune preuve n’aurait fait son apparition. D’abord vérifier l’appartenance ou non au monde sorcier. C’était primordial pour savoir quelle attitude adopter.
Nonchalamment, Mr van Stexhe fit mine de débarrasser la table, le plus naturellement possible, sans utiliser la magie, forcément.

"C’est cela, oui… je fais des recherches… Dans plusieurs domaines. Pas une étude comparative, j’ai passé l’âge de perdre mon temps à chercher la petite bête dans des ouvrages reconnus…"

Il sourit. Évidemment. Ce genre d’études, il en avait menées assez. C’était long et laborieux. Cela demandait des heures et des heures de lecture et d’analyse. Cela demandait des nerfs d’acier et un tempérament courageux. Certes, c’était toujours intéressant, mais passé la trentaine, on laisse les autres chercher et on se contente de lire les comptes-rendus de recherche.

Il prit le plateau avec les deux verres, le rhum et le jus de groseille et adressa un regard assez bienveillant à son invitée. La discussion amenait la décontraction.

"Du chocolat chaud ? Miss Nokotay, permettez-moi de vous dire que vous êtes tombée au bon endroit!
Le chocolat est l’un de mes péchés mignons et j’ai là de quoi vous requinquer."

La question à présent était de savoir s’il pouvait ou non la laisser seule un instant. Edward se maudit intérieurement de ne pas posséder d’animal de compagnie. Un corbeau, un croup ou une chouette aurait pu le prévenir en cas de besoin.
Et lui demander de l’accompagner à la cuisine, cela revenait à lui faire visiter une partie de la maison… Cela ne se faisait pas. Tant pis. Il s’agissait de laisser de côté quelques craintes et de tenter la confiance. Dans le pire des cas, la jeune femme en profiterait pour le dévaliser, lui tirer dans le dos et s’enfuir avec tout ce qui avait un peu de valeur… Dans le meilleur des cas, elle resterait là, à attendre poliment son retour, en lisant peut-être l’un ou l’autre passage des livres ouverts devant elle. C’était un risque à prendre.

"Oh non, vous ne me dérangez pas… Je viens d’aller mettre ma… ma fille au lit.
Mettez-vous donc à l’aise, je reviens de suite."

Sa fille. Il n’avait rien trouvé de mieux. De toutes manières, Kristin avait vu le deuxième verre.
Edward se rendit à la cuisine. Il profita du temps qu’il fallait pour préparer un chocolat chaud façon moldue pour faire le point.
Cho dormait à l’étage. La voyageuse n’avait aucune raison de se rendre là-haut. La demoiselle était donc en sécurité. En toute logique.
Kristin Nokotay… Ce nom n’évoquait rien en lui. Il n’avait jamais dû l’entendre prononcer. Cette femme devait bel et bien être une voyageuse égarée dans Londres. Comment était-elle arrivée ici ? C’était une autre question.
Le lait était bien chaud à présent et Mr van Stexhe ajouta la poudre de cacao et les morceaux de chocolat noir, comme l’avait toujours fait son père. Il disait que cela rehaussait la saveur et apaisait les cœurs. Or, d’apaisement, Ed en avait bien besoin. Il se mit à tourner dans la casserole, doucement, comme s’il préparait une potion délicate.
Une voyageuse égarée, oui, elle en avait l’air. Frigorifiée, elle l’était aussi. Elle était si pâle… L’homme n’aurait pas été étonné de lui voir des mains bleuies de froid. La neige, c’était beau, agréable et poétique, mais c’était aussi une meurtrière sans égal, notamment pour les personnes qui s’égaraient, souvent à cause d’elle, d’ailleurs.
Oui, Kristin Nokotay devait être de bonne foi.

Edward versa le chocolat chaud dans un récipient présentant mieux que cette casserole, le posa sur un plateau, avec deux mugs aux tons pastel, ajouta quelques mignonettes – plaquettes de chocolat frappées de l’éléphant congolais – et revint au salon déposer cela sur la table basse.
À première vue, la jeune femme ne s’était pas enfuie. Elle était toujours là et l’attendait. Merlin ! Que le doute était éreintant !

"J’ose espérer que vous êtes de celles qui savent apprécier la délicatesse d’un chocolat chaud à l’ancienne…" dit-il avec un léger sourire. "Enfin, presque à l’ancienne… il ne faut pas rêver non plus ! Que reste-t-il encore d’authentique aujourd’hui, mmh ?"

Krinstin continuait à regarder autour d'elle avec in intérêt grandissant. Ce qui l'étonnait réellement au fond c'est que toutes les personnes qu'elle avait rencontré, mit à part une élève et son amie Virginie, était tous de situation aisé voir extrêmement riche. Vu l'état des lieux, son hôte était quelqu'un de marque, si ça se trouvait, il était peut-être célèbre en cette région du pays. Comment aurait-elle pu le savoir en venant d'un autre continent? Puis elle tourna de nouveau son regard vers l'homme quand ce dernier reprit la parole afin de se présenter. Elle lui souris et inclina légèrement la tête en avant en signe de salutation. elle adorait faire cela, ça lui rappelait l'ancien temps, la période qu'elle aimait le plus.

-Enchanté de vous rencontrer. Je puis vous assurer que vous ne manquez pas du tout à vos devoirs, vous êtes bien agréable d'avoir accepté que j'entre chez vous, beaucoup ne l'aurait pas fait. Comme vous le dîtes si bien, je suis l'exception qui confirme la règle.

Si seulement il pouvait savoir à quel point il avait raison. les gentil vampire ça courrait pas la rue bien au contraire, d'après ce qu'elle avait pu voir durant les jours passé, kristin devait bien être la seule dans cette condition. Et puis maintenant elle s'était fait des ennemis officiel, et pas des moindres, la Theophane. Elle avait toute la famille à dos. Une crainte apparu alors dans se syeux. Si jamais l'un de montre de cette horrible famille venait à apprendre qu'elle était venu ici, Edward pourrait avoir de grâve ennuies à cause d'elle. Mais de toute manière, elle ne savait même pas qu'elle était sa position vis à vis du conflit mondial. Si ça se trouvait il était du côté de tonton Voldy.

Sortant de ces pensés, elle se tourna vers l'étagère qui était non loin d'elle et aperçu le "morceau de bois" dont son hôte venait de parler. c'était sa baguette magique. Elle jeta un coup d'œil à edward, puis voyant une certaine bienveillance au fond de son regard elle acquiesça. le pauvre ne devait pas être super rassuré de se retrouver en face d'une inconnu, et de plus totalement désarmé. Si jamais il venait à apprendre en plus qu'elle était vampire il n'avait plus qu'à partir en courant. elle se dirigea donc vers l'armoire prit la baguette du bout des doit et la tendit à Edward, poignée vers lui. C'était en quelque sorte un signe de soumission pour elle.

-La voici, c'est une magnifique baguette, en quoi est-elle faite?

Krinstin le vit commencer à débarrasser la table. elle se sentait un peu gêner, elle devait surement l'avoir dérangé dans son travail, peu importe ce qu'il faisait, pour avoir autant de livres, cela devait lui tenir très à cœur. Elle s'approcha donc de la table et posa une main sur un livre afin de regarder de plus près.

-Ne vous embêtez donc pas à débarrasser pour moi,, les livres ne me dérange pas, bien au contraire c'est ma passion. Vos recherches consiste en quoi exactement? Je pourrais vous aider si vous le voulez afin de vous remercier de votre si noble hospitalité.

Elle espérait que sa question n'était pas trop indiscrète, elle n'avait pas envie de blessé quelqu'un qui l'avait accueillit si gentiment. Elle luis souris quand Edward lui parla de son chocolat. Kristin n'avait besoin que de sang pour rester en vie, mais un bon chocolat lui faisait toujours plaisir, il lui rappelait son ancienne vie. Et puis le chocolat c'était si délicieux! "Merci beaucoup, on peut dire que je suis tombé sur la bonne maison.". Ça c'était le moins qu'elle pouvait dire. Elle espérait même se faire un ami ici. On en avait jamais assez, surtout en de telle période sombre comme le retour du seigneur noir au pouvoir.

Elle s'installa ensuite sur le bord du fauteuil, elle commençait à avoir une crampe à force de rester ainsi debout. De plus les éclats de verres qu'elle avait eu lors de son dernier combat lui tailladait encore parfois la cuisse même si elle les avait tous extrait. Il faudrait qu'elle pense à aller voir un médecin quand elle aurait le temps. l'important c'est qu'elle ne s'était pas prit un bout de bois dans le cœur, ça, ça aurait été mortel en un seul coup. elle tourna alors lentement la tête vers Monsieur van Stexhe quand celui-ci parla de sa fille. krinstin n'en montra rien mais le ton de sa voix saccadé lui indiquait clairement que ce n'était pas la vérité. Les battements de son cœur eurent vite fait de confirmer son point de vue. mais pourquoi donc ne lui disait-il pas qui était réellement là, caché quelque part. Pendant son absence dans la cuisine, elle tenta de trouver quelque part un indice indiquant qui pouvait bien se trouver ici. peut-être étais-ce sa petite amie, peut-être même sa femme, ou alors il trompait sa femme? Krinstin failli rire en voyant les délires dans lesquels elle partait. il avait du simplement lui mentir car il avait peur. mais peur de quoi, d'elle? Non de dieu la vampire n'aurait pas fait de mal à une mouche, enfin du moment qu'on ne l'agressait pas, si non là ça partait très vite en cacahouète comme chez l'auror chez qui elle avait livré son duel acharné. A son retour, elle n'avait pas bougé du fautueil, il en sembla même rassuré. de plus en plus perplexe elle se décida à demander.

-Comment se nomme votre fille?

Elle se doutait bien que cette fille n'avait jamais existé, mais ce n'était rien qu'il lui mente, elle ne lui en voulait pas, si ça se trouvait, elle aurait fait pareil à sa place. Voila maintenant plusieurs année que la fille de Kristin était morte de vieillesse, et dire qu'elle l'avait quitté bien avant...
Kristin se détendait enfin, elle était maintenant presque sure qu'elle ne risquait rien. Il lui semblait que pour son hôte, il en valait de même. c'était marrant à voir comment deux personnes pouvait avoir peur l'une de l'autre. Elle but une gorgée du chocolat que Edward venait de lui tendre. il était vraiment délicieux.

-Je vous remercie, une fois de plus dit-elle en souriant. Il est vrai que fait à l'ancienne le chocolat chaud est bien meilleur. mais comme vous le dites, plus grand chose n'est authentique de nos jours, même plus les sentiments des gens. Mais j'imagine que vous avez du vous en rendre compte...

Ce n’était pas une Moldue. Une Moldue aurait questionné, elle aurait demandé pourquoi il lui fallait ce bout de bois… ce bête bout de bois, taillé et poli… Elle non. Ainsi, il s’agissait d’une femme du monde magique. D’ailleurs elle lui avait tendue la baguette poignée vers lui, dans le bon sens…

"Merci. C’est de l’ébène. Un bois très souple, mais aussi très solide."

Que dire de plus ? Maintenant qu’il savait qu’il avait une sorcière en face de lui, Edward était en partie rassuré. En partie, seulement, car, bien sûr, ce n’était pas le tout de savoir cela, il n’avait aucun indice concernant l’appartenance idéologique de Kristin. Mieux valait rester prudent. Une confiance comme celle de Mr van Stexhe ne se gagnait pas dans un paquet de dragées surprise de Bertie Crochue, elle se construisait, petit à petit… et on pouvait bien vite la perdre.
Alors, quoi ? Quelle était cette impression instinctive qui voulait que l’homme soit plus détendu ? Il restait la peur… non, la méfiance et la crainte, plutôt… Crainte d’être face à une mangemorte, crainte d’être face à une machine à tuer, crainte d’être face à l’une de ces extrémistes prônant la dictature de la face de poisson pas frais, de cette foutue face de serpent qui servait de Ministre de la même manière qu’un nain de jardin ne sert à rien.
Jean-Jacques Rousseau affirmait que l’homme était bon par nature, que c’était la société qui le corrompait. La bonté faisait partie de ses prédicats. Emmanuel Kant affirmait que c’était la « bonne volonté » de l’homme qui faisait de lui ce qu’il était… La meilleure conclusion à tirer de toutes ces considérations, au fond, était la suivante, que l’on devait au généticien et philosophe français Albert Jacquard : « L’homme n’est pas naturellement bon… mais il n’est pas mauvais non plus. » C’était une question de conditionnement. Et encore… dans cette optique, bien des variables demeuraient aléatoires.
Que penser, alors, de cette voyageuse égarée ? Ed se trouvait confronté à un dilemme. Une petite voix lui soufflait de se méfier sans cesse, une autre lui indiquait d’essayer la confiance. La mise à nu, certainement pas, mais la confiance…

"Mes recherches concernent les metamorphoses… Les animagi, plus précisément. Pour tout vous dire, je cherche à le devenir…"

Son regard se posa sur les livres étalés partout. Quel bordel… Et avec tout cela, il n’avait toujours pas le nom de son animae. Peut-être que Cho l’avait trouvé, peut-être qu’elle avait la solution, une fille intelligente comme elle ne restait jamais désemparée bien longtemps face à un problème, quel qu’il soit…

Les mots de son invitée à propos du chocolat le firent sourire. Un vrai sourire, ni forcé ni coincé.

"C’est une question de tradition familiale, rien de plus, miss Nokotay…
Le chocolat est à ma famille ce que le style est à un roman…"

Eh beh ! Avec de telles métaphores, on aurait pu croire qu’il était représentant en chocolats ou qu’il travaillait dans les chocogrenouilles ! Quoique, non, la référence littéraire était tout de même présente… idiote, mais présente.

Kristin lui demandait à présent des détails sur sa « fille ». Bon, c’était autre chose. Comment s’appelait-elle ? Edward allait prononcer le premier prénom féminin qui lui venait à l’esprit.

"…"

Ça l’ennuyait de mentir. Ce n’était pas vraiment dans sa nature… pas plus que le meurtre ou ce genre de choses. D’ailleurs, il en était sûr, il mentait mal. Pas pour tout, bien sûr, mais il était incapable de se mettre dans la peau d’un père… Alors, à part répondre quelques bribes minables, il ne savait que dire. Il était assez tenté, d’ailleurs, de cesser cette comédie. Il ne tiendrait pas le coup bien longtemps. Si son invitée lui demandait l’âge de sa « fille », son année d’études ou ses habitudes, il n’avait aucune idée de réponse en tête… Mentir revenait à s’enfoncer dans les déboires, au fond.

"Bon, écoutez, ce n’est pas ma fille. C’est une amie qui est venue me voir et s’est endormie là."

Comme ça, c’était plus ou moins clair. Au moins, ça l’était pour lui, il ne mentait pas. Il ne voulait pas en dire trop. Tant pis si Kristin venait à songer que cette amie était plus que cela, tant pis s’il passait pour un dévié ou un pervers.
Protéger Cho restait la priorité. Tant qu’il n’était sûr de rien, il ne tenterait rien.

Au fur et à mesure qu’il regardait cette voyageuse, il se disait qu’il ne courait aucun danger, mais sa baguette dans la poche avait un petit côté rassurant. Juste au cas où.
Elle le remercia encore. Trop polie pour être honnête ? Peut-être… mais peut-être pas… En tout cas, elle n’avait pas tort et ses paroles étaient sensées.

"Ce n’est rien. Pas la peine de me couvrir de remerciements, cela ne aidera pas à échapper aux tablettes de chocolat devant vous !
Certes, l’authenticité n’est plus la même, elle est tellement diluée…
Voyez, tel que vous me voyez… qu’est-ce qui vous prouve que je ne suis pas… je ne sais pas moi, un assassin qui aurait pris possession des lieux, par exemple ?"

Edward souriait à présent. La méfiance, si elle restait tapie au fond de lui, laissait quand même de la place pour une chance. Il lui laissait une chance, comme si elle n’était pas entrée chez lui ainsi, sans attendre qu’on lui ouvre. Après tout, une jeune femme qui appréciait le chocolat ne pouvait pas être mauvaise.

"Pardonnez-moi, mais j’aimerais vous demander quelque chose. Juste une chose… Ne me posez pas de question sur l’amie que j’héberge. Il vaut mieux pour nous trois que vous en sachiez le moins possible."

C’était vague, mais cela sous-entendait beaucoup. A sa connaissance, Cho Chang n’était pas parmi les personnes recherchées par le Ministère, mais on ne savait jamais. Vu sa liaison avec Harry Potter, elle pouvait devenir à tout moment une cible potentielle pour les mages noirs en mal de torture.
Et puis, si Kristin pouvait respecter cette clause, c’était qu’elle méritait moins de méfiance. Outre la volonté de l’entourer de bien-être, il y avait ce secret désir d’établir entre eux mille rapports d’éducation, d’intelligence, de sensibilité qui rendaient une relation plus amicale, qui la légitimait. Oui, car, de tout ce qu’elle avait dit jusqu’à présent, Edward avait retenu quelque chose d’essentiel : cette demoiselle aimait les livres. Or, on ne parlait jamais assez des livres. On n’était jamais assez cultivé, en ce monde, et trouver quelqu’un qui, comme soi-même, est passionné par la lecture et, qui sait, par les philosophies peut-être aussi, cela permettait un certain épanouissement intellectuel.

"Alors… vous n’êtes pas du coin, si j’ai bien compris… Avez-vous un endroit où dormir, au moins ?"

Edward semblait rassuré que Kristin lui ai donné sa baguette. Certes un sorcier sans sa baguette n'en était pas vraiment un. Et puis cela devait être stressant pour lui, il devait se sentir en danger face à elle, qui surtout, était armé jusqu'aux dents.

-Il est vrai que l'ébène est un excellent bois comme matière, il conduit la puissance magique avec souplesse et efficacité. Quel créature à servit à votre baguette, dragon, phénix? Pour ma part elle est en houx avec un ventricule de cœur de dragon, plus précisément un boutefeu chinois.

Kristin avait toujours été très curieuse en ce qui concernait les baguette, elle aimait savoir comment les fabriquer, les entretenir, leur grand pouvoirs, comment elle désignait qui serait ou non leur propriétaire. Puis elle écouta la réponse de son hôte au sujet des livres qui se trouvaient sur les tables. Ainsi donc il voulait devenir un animagi, intéressant. Elle ne connaissait pas beaucoup de sorciers qui sache maitriser un tel pouvoir, c'était un don rare qui demandait beaucoup de temps d'apprentissage. Elle s'approcha de nouveaux de la table central et ouvrit un nouveau livre, Edward paraissait s'être pas mal documenté sur le sujet. Curieuse, elle demanda.

-Souhaitez vous de l'aide dans vos recherche théorique et pratique?

Elle avait quelques connaissance vague sur le sujet. En tant que vampire, elle pouvait se transformer à volonté en chauve souris, ce n'était pas pareil que un animagus, mais la transformation consistait à peu près à la même concentration.

-Avez vous déjà trouvé quel est l'animal qui vous correspond?

Elle avait lu pas mal d'information sur le sujet, et la question lui était venu en lisant la phrase dans le livre qu'elle tenait en main. Devenir un animagi était vraiment très difficile, mais avec de la chance et beaucoup de motivation, tout était possible selon elle. Elle souris volontiers à la réponse que Mr van Stexhe lui fourni au sujet du chocolat. Il semblait être un homme très cultivé, Kristin aimait parler avec ce genre de personne, elle apprenait beaucoup par la même occasion.

-Et bien.., vos métaphore sont aussi joliment ficelé que la fin d'un de vos roman.

Elle lui souris et finalement lui fit un clin d'oeil humoristique. Elle sentait qu'elle pouvait être en confiance, ou du moins qu'est ce qu'elle cru jusqu'à ce que le ton de la voix de son hôte change légèrement. Il étais gêné, ça se sentait, son rythme cardiaque c'était lui aussi emballé. Elle tourna son regard vers lui, avec un certaine curiosité. Allait-il lui dire la vérité? elle ne pouvait en être certaine, elle n'était pas une experte en légmencie et de toute manière elle ne comptait pas utiliser ce pouvoir sur un futur ami. Un peu amusé, elle lui souris et répondit.

-Pourquoi ne pas avoir dit la vérité? Je ne suis pas de la police, peut importe qui est la personne qui se trouve avec vous, cela ne me regarde en rien. Mais ..., avez vous fait cela par peur de ce que je pourrais faire?

Oui, cela devait surement venir de là. Kristin n'avait pas besoin de beaucoup se concentré pour sentir enfin la présence d'une jeune femme à l'étage. Mais impossible de savoir qui elle était, peu importe de toute manière, du moment que ce n'était pas une ennemi. En revanche, elle fut très surprise de la demande d'Edward.

-Je n'y comptait pas, mais je peut vous assurer que je ne vous poserais aucune question sur ce sujet. Cela serais grossier de ma part d'ailleurs.

Rassuré de savoir enfin ce qui se passait dans la maison, elle se détendit de nouveau et reposa finalement le livre sur la table, elle avait déjà vu ce manuel à l'école à l'époque où elle même étudiait à Poudlard. Ensuite, son hôte lui fit remarqué qu'elle n'était pas du coin, il avait entièrement raison. Elle se dirigea à nouveau vers lui à pas lents et répondit.

-En effet, je suis arrivé il y a quelque temps en provenance des états-unis, de los angeles plus précisément. j'ai été attiré dans cette région de l'anglettere à cause .... "Pouvait-elle le dire?".. heu. enfin de ce qui se passe avec le mage noir et la résistance. je n'ai pas encore eu le temps d'acheter un appartement, d'ailleurs ce n'est peut-être pas souhaitable. Alors je promène dans les rues, je suis hébergée parfois gentiment par des inconnue, et le reste du temps je vais dans des auberges.

Eh bien, une fois lancé le sujet de la baguette, il fut plus qu’évident que son interlocutrice s’y connaissait, au moins un peu. En tout cas, c’était l’impression qu’elle donnait. Les baguettes n’étaient sans doute pas une passion, auquel cas Kristin aurait sans doute été elle-même fabricante et vendeuse de baguettes… Edward secoua doucement la tête.

"Ni l’un ni l’autre… Un crin de licorne, tout simplement…
Mais dites-moi, un ventricule de boutefeu chinois… votre baguette n’est-elle pas un peu nerveuse ?"

S’il y avait bien quelque chose que le sorcier savait sur les dragons, c’est bien qu’ils étaient nerveux. Un caractère sulfureux, faut-il le dire, et, malgré son statut de reptile, le sang chaud, comme on dit.
Brrr ! Cette idée faisait froid dans le dos ! Et il était difficile d’imaginer Ollivander pourfendre un dragon pour en extraire le ventricule qui servirait pour la confection de baguettes…

Heureusement, l’image mentale du dragon laissa la place à l’animae du sorcier. Il arrivait à point nommé celui-là ! Mr van Stexhe ne connaissait toujours pas son nom, mais au moins, il savait à quoi il ressemblait. Mieux encore, il commençait à s’en sentir proche, peut-être dans cette méfiance envers l’inconnu…
L’invitée l’interrogea alors sur la nécessité de son aide. Pourquoi pas ? Edward devait le reconnaître, tout seul, ce n’était pas possible. Il était difficile de se concentrer et de se rassurer : le temps que prenait la première transformation, disait-on, était variable, mais ce qui était sûr, c’est qu’il fallait être soutenu durant ce laps de temps.
Qu’à cela ne tienne ! N’était-elle pas volontaire, cette inconnue ? Ed la regarda un instant en se frottant le menton, un peu hésitant, mais penchant de plus en plus vers le oui... Elle venait d’ouvrir un livre à la page des animagi… plus loin, juste en face d’elle, il vit un autre livre, sans doute ouvert plus tôt par Cho, à la page du félin. De son félin. Son animae…
L’homme se releva d’un bond.

"C’est lui ! Dites-moi, vite, quel est le nom de cet animal ?!? "

Le quadragénaire fut pris d’une véritable montée d’adrénaline. Il vint s’asseoir à côté de Kristin et lut en se penchant sur les genoux de celle-ci.

"Petit lynx des savanes d’Afrique et d’Asie, à pelage fauve clair et à oreilles noires…
Dans le langage Turc, le mot Caracal signifie «Oreilles Noires». Ce félin est un animal de la savane. La robe unie du fauve a une couleur qui s’harmonise très bien avec celle du désert... Le caracal…"

L’homme se releva doucement. Oui, le caracal… un gros chat pépère, avec l’oreille fine et l’agilité du lynx…
Le caracal… Le mot s’inscrivait dans la mémoire d’Edward. Il n’aurait jamais su dire avant que le mot existait. Même l’animal en lui-même… inconnu au bataillon jusqu’à aujourd’hui…

Mr van Stexhe demanda alors à la voyageuse : "Miss Nokotay, si vous vous sentez prête à m’aider, ce n’est certainement pas de refus… Je vous préparerai tout le chocolat chaud que vous voudrez !"

Il lui sourit un court instant, mais son visage redevint grave. Il n’aimait pas l’idée du mensonge et savait bien qu’en avouant qu’il n’avait pas dit la vérité, il attisait la curiosité de son invitée surprise. Bingo.

"Vous avez déjà vu un homme avouer à une femme qu’il a peur ? C’est étonnant, n’est-ce pas, l’instinct de préservation… Cette jeune fille est une amie et je m’en voudrais jusqu’à la mort s’il devait lui arriver quelque chose sous mon propre toit… Comprenez-moi, miss, vous débarquez ici, je ne vous connais ni d’Ève ni d’Adam… avec les nombreux conflits un peu partout, il vaut mieux se montrer prudent…
Bref, oui, c’est une certaine peur qui m’a poussé à masquer la vérité… mais je suis incapable de vous mentir plus, Merlin seul sait pourquoi…"

Faute avouée à moitié pardonnée, non ? Edward la laissa s’approcher de lui et écouta attentivement ce qu’elle lui disait… Los Angeles… Eh bien ! L’Angleterre, ça devait lui changer !

"Si vous désirez vous reposer ici, vous serez la bienvenue… Je me doute que ce ne doit pas être facile d’arriver ainsi d’un autre pays…
Quant à ce mage noir, nous sommes tous concernés, vous savez… Pas à même degré, bien sûr, mais je suis intimement convaincu que ce « cher » ministre ne répugnerait pas à annexer les États-Unis…"

Au point où il en était, il pouvait bien montrer qu’il n’était pas vraiment en accord avec les idées du ministère. Il avait laissé entrer une inconnue, il l’avait accueillie et lui avait menti… Elle en savait assez à son sujet pour faire ouvrir une enquête sur lui. Ed s’en remettait entièrement à sa bonne étoile. Priant mentalement père et mère de le soutenir, de lui donner la force de lutter si besoin était. Si cette jeune femme était une ennemie, c’était maintenant qu’il le saurait…

Un crin de licorne.. intéressant , elle ne connaissait pas véritablement les effets dans une baguette magique, il faudrait qu'elle pense se renseigner à ce sujet. Les lacunes dans un domaine, ce n'était jamais très bon signes. Mais pourquoi donc n'avait-elle pas finit à Serdaigle quand elle étudiait à Poudlard, avec sa soif de connaissance la maison lui aurait parfaitement convenu. Enfin gryffondor c'était très bien aussi. Elle sortit elle même sa baguette de sa poche et l'étudia plus précisément, par signe de respect, le bout de la baguette était pointé du côté opposé où se trouvait Edward, elle ne voulait pas qu'il se sente agressé.

-Oui c'est vrai qu'elle est nerveuse, elle a son caractère mais bon je suis comme elle alors tout va bien. Le truc c'est qu'elle a tendance à très vite me sauter des main, super utile pour une baguette quoi... elle souris à cette remarque. Mais quel est la particularité de la votre? j'ai lu une fois dans un livre que le crin de licorne était très utile en métamorphose...

Krinstin s'assit de nouveau sur le fauteuil, buvant une gorgée de chocolat chaud, elle étudiait avec soin le livre qu'elle avait sous les yeux. C'était marrant de voir comment les sorciers arrivait à devenir des animagi grâce à leur pouvoir. Cela devait être une sensation étrange. Puis soudain Edward se dirigea à vive allure vers la table et Elle n'avait pas vraiment tout compris sur le coup, mas elle se leva à son tour et en quelques enjambés parvint à la table. Elle jeta alors par dessus l'épaule de son hôte, un coup d'oeil à la page qu'il étudiait. un animal de la savane y était représenté, pouvait-il que ce soit...

-C'est votre animae?

Si il l'avait reconnu alors il avait déjà bien avancé sur le voix du chemin pour devenir un animagi. Il ne lui resterait plus qu'en gros à tenter de se transformer, le plus dur et le plus dangereux quoi... Si elle voulait bien l'aider, mais bien sur que oui, ainsi elle pouvait lui rendre le service qui lui rendait en l'abritant de la tempête. Elle acquieça.

-Ca sera avec un grand plaisir, et puis si y a du chocolat chaud à la prime alors là je ne compterais pas mes efforts dit'elle en riant. Ou en êtes vous arrivé dans votre apprentissage?

Elle referma le livre qu'elle tenait auparavant et jeta un bref coup d'oeil à la fenêtre. la tempête s'était un peu calmé et la nuit en avait profité pour tomber. pour kristin, c'était en fait le jour qui commençait. dans quelques heures le soleil serait levé et elle devait trouver un nouvel abris pour la journée. A l'inverse, elle aimait se promener la nuit dans les rues, surtout pour chercher de la nourriture. cela faisait un petit moment qu'elle n'avait pas manger convenablement.

Puis son hôte expliqua la raison de son mensonge. la vampire ne lui en voulait pas le moins du monde. Elle aurait fait de même après mûre réflexion. Et puis il avait l'air de tenir à son amie qui était à l'étage, normal qu'il la protège face à une inconnu.

-Ce n'est rien je comprend parfaitement, et puis c'est une habitude qu'on les gens en me voyant, je leur fait peur à croire. Soyez rassuré, elle ne risque rien, même en présence.

C'était bien vrai, kristin la gentille quoi! Kristin non plus n'était pas très doué pour mentir. Elle souris simplement à edward pour lui assurer qu'elle n'était pas fâché. Krinstin était sure à présent qu'elle avait trouvé un amie en ce lieu, les paroles suivantes d'Edward confirmèrent très vite cela. Elle posa son verre sur le bord de la table et joint ses mains sur ses genoux.

-Je vous remercie de votre proposition, mais je crains que je ne puisse accepté, je me suis fait quelques ennemis ces derniers temps et rester trop longtemps dans votre maison vous mettrais en danger. c'ets pour cela que je voyage sans arrêt depuis mon arrivé, je crains que l'on ne me retrouve durant la journée.
En tout cas vous avez raison, le seigneur noir n'arrivera pas jusqu'aux Etats-unis, c'ets tout juste si j'ai entendu parlé de lui là bas. J'étais venu en angleterre justement pour apporter mon aide à la résistance, mais pour le moment je n'ai trouvé que des méchants, à part une amie.

Elle espérait au fond d'elle que Mr van Stexhe ne lui avait pas menti, si non elle venait de se faire un ennemi de plus. Et elle n'en avait vraiment pas besoin, s'étant déjà mit toute une famille de vampire à dos.

Intéressante et intéressée. C’est ainsi qu’Edward aurait résumé l’impression qu’il ressentait face à Kristin. Une inconnue, certes, une voyageuse, certes, mais une jeune femme qui avait une soif de savoir, cela se voyait. C’était tout à fait le type des étudiantes que préférait Mr van Stexhe lorsqu’il enseignait. Il avait même eu une petite aventure avec l’une d’elles : Joyce. Belle, intelligente, curieuse et, ce n’était pas négligeable, avec une bonne dose de savoir faire dans des domaines plus intimes que la littérature.
Repenser à cette jeune fille était étrange. Ed ne savait plus très bien comment ni pourquoi il avait fini par aller plus loin avec Joyce. Ce n’était pas le plus important, après tout.

Il quitta ses pensées pour poser les yeux sur la baguette de son invitée.

"Une baguette sauteuse? Vous devriez proposer l’idée dans une boutique de farces et attrapes… avec un peu de chance, cela ferait fureur !" Il sourit et ponctua sa phrase d’un clin d’œil complice. "Oh, ma baguette ne saute pas, elle ne rampe pas non plus… mais elle est, en effet, très pratique pour les métamorphoses. C’était une de mes matières préférées à Poudlard… enfin, avec les Potions, bien sûr.
Non, la particularité de ma baguette, si tant est qu’il s’agisse d’une particularité, est qu’elle combine habilement les sortilèges de défense face à ceux d’attaque. Bon, évidemment, je ne suis pas un grand bagarreur, mais ça m’a servi une ou deux fois… "

Oui ! Elle avait dit oui ! Edward était aussi content que s’il venait de lui demander sa main. Ce oui, c’était en quelque sorte le couronnement de mois et de mois de recherches. C’était l’apogée de la démarche… Démarche qui, en elle-même, était sans doute aussi très importante… N’est-ce pas le voyage qui importe le plus ? Bien plus que la destination, parfois…
Il opina à la question de la voyageuse.

"Un caracal, oui… Je l’ai rencontré tout à l’heure…
Quant à mes apprentissages, j’ai bien peur de ne pouvoir être très précis…
J’ai pris connaissance de mon animae en prenant la potion préconisée par Stowel.
Je me suis renseigné au maximum sur les normes de sécurité pour tenter la transformation… Par contre, à présent, je sais que je dois m’imprégner au maximum de la personnalité du caracal pour pouvoir m’identifier à lui… mais après ? Pour tenter la transformation, à part de la concentration et des connaissances, que me faut-il encore ?"

Mieux valait ne plus parler de cette histoire de mensonge. Cela le mettait mal à l'aise. D'ailleurs, la voyageuse semblait habituée à ce genre de réactions. Aïe. Il avait gaffé, alors.

"Ecoutez, ce n'est absolument pas contre vous... Vous ne faites pas peur, pas vous... c'est le monde extérieur qui nous rend tous ainsi... Tous sur le qui-vive, tous à l'affût..."

L'homme lui rendit son sourire et prit une gorgée de son chocolat chaud. Le liquide, sucré et fin, chaud et réconfortant en toutes circonstances, coula lentement dans sa gorge, comme une véritable goulée d'ambroisie...

"Ne dites pas de trolleries! Vous êtes ici chez vous. Faites-moi l'honneur de votre présence ici cette nuit.
Et demain, nous pourrions envisager de vous présenter à la Résistance..."

C'était beaucoup s'avancer... un peu tôt, en outre, mais Edward commençait à prendre confiance en cette jeune femme.
Peut-être parce qu'elle lui rappelait un peu Joyce... Peut-être pour son sourire, sa curiosité, son amour du chocolat...
Peut-être aussi parce qu'elle avait dit qu'elle adorait les livres?
Mr van Stexhe prenait confiance en elle. Rapidement. C'était étrange. C'était son instinct qui parlait plutôt que son coeur, plutôt que sa raison. Un instinct d'animal, un instinct félin...
Il se sentait différent depuis qu'il avait rencontré son Animae, son cher caracal... Oh, bien sûr, il se doutait du genre de similitudes que l'on trouvait entre lui et l'animal... La démarche, parfois, le regard perçant, l'habitude de se prélasser au soleil ou au chaud, l'instinct de préservation de ses proches...

C'était déjà pas mal.
Le sorcier lui sourit.

"Alors, ça marche? Vous m'aidez à devenir animagus et je vous servirai de guide dans la région... J'ai quelques contacts qui devraient vous intéresser si vous êtes contre notre ministre."

Une baguette sauteuse, ça c'était vraiment fort, tout comme le caractère atypique de Kristin, finalement elle sa baguette c'était bien trouvée. C'était une idée, quoi que la vampire était presque sur qu'une t-elle farce et attrape existait déjà, ou du moins, elle existait au états-unis. Ici tout était tellement différent. Son pays lui manquait énormément, ses amis aussi, même si ils étaient tous ou presque des vampires. Sans compter qu'elle avait aussi un travail là bas, son propre appartement également. Il faudrait vraiment qu'elle pense à se retrouver un job ici, si non elle allait très vite finir sur la paille. Déjà qu'elle avait du se racheter une nouvelle veste en cuir car son ancienne avait été détruite lors du combat contre Wencelas et son maudit feu monstrueux. D'un côté, elle espérait bien qu'il réussirait à la retrouver, à moins qu'elle ne le fasse avant lui. A bien réfléchir, ça serait peut-être même plus facile de cette manière. Un vampire de son rang devait surement habiter dans un grand domaine luxueux, pas courent dans le coin, il serait vite repéré. Mais pourquoi donc voulait-elle se venger à ce point? parce qu'il avait détruit sa veste? Non, ça se n'était rien, même si c'était un cadeau d'un de ses amis nocturne. Il avait mis sa vie en danger, ainsi que celle de Virginie, il avait failli prendre le dessus sur elle. Ça c'était trop dur à supporter, elle c'était trouvé des ennemis de taille en cette région, elle devrait les affronter, et surement pas avec une farce et attrape. Kristin s'imaginait lancé un chapeau vers le vampire malfaisant, l'objet explosait devant lui et se transformait en feu d'artifice. Non décidément ça ne le ferait vraiment pas une seule seconde. Elle souris et reprit.

-Aux Etats-Unis l'idée existe déjà en fait, malheureusement elle n'a pas été de mon invention, pourtant il aurait pu s'inspirer de ma baguette en effet, dit-elle en riant.En tout cas ça doit vraiment être utile d'avoir une baguette t-elle que la votre, c'est formidable de pouvoir utiliser un tel pouvoir lors d'un combat, vous avez longueur d'avance, le problème c'est que ce n'est jamais suffisant avec tout ce que l'on vois de nos jours.

C'était le moins qu'elle pouvait dire. Après ces péripéties des derniers jours, elle avait retenu la leçon "ne pas énervé tête de chauve souris", leçon numéro 1. Leçon numéro 2 "la balancer contre un mur". A oui ça c'était vraiment drôle de la voir s'écraser ainsi. Elle souris toute seule puis reprit le fil de la conversation. Elle tourna son regard vers Edward, il semblait vraiment ravie qu'elle ai accepté de l'aider, et le mot était faible, encore un peu et la vampire le soupçonnait de vouloir sauter de joie. Elle écouta avec attention les informations qu'il lui fournissait sur le travail déjà accomplit. Il était très motivé ça c'était clair! Kristin ferait alors son possible pour l'aider. Elle se leva de nouveau, ne comptant plus le nombre de fois où elle faisait des allés et retour de la table au divan, puis ouvrit un nouveua livre, un peu plus éloigné. Elle chercha dans les chapitres et trouva enfin son bonheur à la page 298.

-J'adore ce type d'animal, il me fait même pensé à mon patronus qui est une hyène. Le mieux pour vous imprégnez du caracal est de définir chaque point de son caractère comme vous l'avez dit. Mais il faut également je pense penser à son mode de vie, à sa façon de se déplacer. en quelque sorte, vous devez vraiment être l'animal. Par contre je ne vais pas vous cacher la vérité, mais la transformation est très risqué et assez douloureuse si elle est mal effectué.

Elle tourna de nouveau la page du livre et se mit à lire à voix haute.

-Alors le caracal, caracal.. Ah le voila! C'est un animal très intelligent et qui préfère être solitaire. Il ne tolère pas la présence d'autre individu sur son territoire ... blabla blabla.... C'est un animal nocturne. "tiens comme moi!". Il préfère les endroit sec.. Normal vu qu'il vit dans la savane dit-elle en riant.Puis se tournant vers lui. Et bien s'imaginer en caracal ça va être évident, mais intéressant ça oui! Pour vous transformer, je ne suis pas une experte dans ce domaine, mais comme vous l'avez dit il faudra vous imaginer en tant que Caracal, pour votre première transformation je peut vous conseiller vraiment de faire régner le silence dans cette maison, la moindre perturbation de votre concentration peut être fatal! Il vaut mieux éteindre toute les lumière, placer quelques bougie afin qu'on y voit quand même quelque chose, ensuite de vous installer tranquillement sur le sol de préférence. En fermant les yeux il saura plus facile de vous mettre à la place de l'animal. Il faudra imaginer le moindre de ses mouvement, voir ce qu'il peut voir ou sentir. Si tout se passe bien vous prendrez sa forme, enfin normalement, comme je vous l'ai dit je suis pas experte niveau animagi.

Krinstin reprit son souffle, pour quelqu'un qui disait ne pas en savoir grand chose sur les animagis elle parlait beaucoup. Cela l'effraya un peu, elle eut peur que son hôte comprenne la nature de sa condition. mis de toute manière, elle ne pourrait pas lui cacher bien longtemps. le lendemain quand il proposera de sortir, elle ne pourrait pas avant la nuit. A moins qu'il ne soit stupide, ce qui n'était pas du tout le cas, il comprendrait très vite qu'elle était vampire.

-Oui je comprend parfaitement, ce n'est rien n'en parlons plus. En tout cas vous avez raison, il n'a pas de quoi avoir peur de moi .... sauf peut-être quand je saute sur les gens quand je suis contente .dit'elle en riant

A son tour, elle bu une tasse de chocolat chaud, et reposa le livre sur ses genoux. Elle failli s'étrangler dans sa dernière gorgée. Ainsi elle avait trouvé quelqu'un qui connaissait les résistants, peut-être même en était-il un... Voila enfin quelqu'un qui lui serait d'un très grand service, tout comme son amie de la forêt. Mais comme elle si attendait, le mot "demain" ne fit qu'un tour dans son cerveau. Elle reposa la tasse sur la table et lui souris pour cacher un peu sa tension.

-Et bien voici un excellent compris, cela sera avec joie! Je vous remercie beaucoup de ce que vous faites pour moi.

Ainsi une telle baguette existait déjà aux États-Unis ? Par Merlin, ils inventaient toujours les pires conneries avant tout le monde, là-bas ! Enfin, on ne pouvait pas leur en vouloir d’être en avance sur certains plans… Un jour, peut-être, seront-ils en avance pour ce qui concerne l’humanité… dans le monde idéal, cette riche puissance prendrait enfin ses responsabilités dans le monde entier et surtout vis-à-vis des pays du Sud… pays que les USA avaient pillés et exploités à l’envi, comme l’avait fait l’Europe avant eux, au moment des colonies…
Décidément, l’argent était une puissance qui rendait fou. Même à petite échelle, il n’était pas facile de résister à son emprise, à son pouvoir sans cesse grandissant.
Edward se contenta de sourire aux propos de son invitée. Que pouvait-il faire d’autre ? Il n’avait aucunement l’intention de blesser Kristin en critiquant sa patrie, ce n’était pas son genre et cela ne se faisait, de toutes manières, pas.

Pendant qu’elle lisait des articles au sujet du caracal, l’homme feuilletait d’autres ouvrages, consacrés à la savane, à la nuit et aux félins en général. Mais il releva tout de même le nez de ses livres lorsqu’il entendit quel était le patronus de la demoiselle.

"Votre patronus est une hyène ? C’est une drôle de coïncidence… Le mien aussi…"

Mr van Stexhe lui souriait tout en se demandant, au fond, ce qui faisait que deux sorciers pouvaient avoir le même patronus… A l’instar des animae des gens, les patroni devaient se baser sur le caractère et le mode de vie de chacun… Il était clair qu’Edward n’avait pas toujours été un homme tel qu’il était aujourd’hui… il avait un moment suivi l’exemple d’ancêtres un peu charognards sur les bords, pour ainsi dire, et c’était, à son avis, ce qui lui avait valu ce patronus… Oh, bien sûr, à l’époque où il était à Poudlard, Ed avait eu des points communs avec cet animal, mais il avait changé… la meilleure preuve était que son animae n’était pas une hyène. Enfin, c’est ce qu’il se disait.

"J’ai bien conscience du danger que je cours en tentant l’expérience, j’ai lu beaucoup à ce sujet… mais le jeu en vaut la peine, je pense. Ce n’est pas tant la douleur que je crains, mais bien le fait de me retrouver coincé dans la peau de mon animae… Enfin, si cela devait arriver, je compte sur vous pour prendre soin de moi !"

Il sourit. Évidemment, il n’avait aucunement l’intention de rester coincé de la sorte. Mais une fois animal, comment faire marche arrière lorsque l’abus est là ?
Mr van Stexhe s’était maintes fois promis de prendre garde, de mettre tous les atouts de son côté avant d’essayer la transformation. Toutes les précautions avaient été prises et il ne restait plus grand-chose pour pouvoir tenter le coup.
Comme venait de le préciser Kristin, il valait mieux éteindre les lumières et laisser quelques bougies allumées.
Edward alla chercher dans un tiroir quelques bougies de couleur bordeaux qu’il plaça aux quatre coins de la pièce avant d’éteindre les lumières.

Avec tout ce qu’elle disait, cette jeune femme devait sans doute être elle-même animagus. Elle en connaissait plus qu’elle ne l’avait laissé entendre plus tôt, alors c’était certainement qu’elle faisait partie de ces sorciers privilégiés qui maîtrisaient assez leur personnalité et celle de l’animal pour se fondre l’un en l’autre.
Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle ne lui disait pas qu’elle était animagus, mais c’était son choix, après tout. Peut-être avait-elle un animae un peu bizarre qui faisait qu’elle n’aimait pas tellement l’idée d’être animagus… Un crapaud-buffle, peut-être ? ou un lombric ? Non, elle n’avait rien de ces animaux d’après ce qu’il savait d’elle… non, il la voyait plutôt bien en oiseau… un faucon, peut-être… ou une crécelle…

Bref. Une fois les bougies allumées et installées, Edward revint près de la voyageuse américaine qui riait.

"Faites attention, j’ai moi aussi parfois des accès de folie de ce genre lorsque je suis vraiment content !
Mais n’ayez crainte, je ne pense pas faire cela avant d’être animagus… et encore !"

Et encore ? Eh bien oui, il ne pouvait pas être totalement heureux après avoir essuyé le refus d’Alathea. Il était allé trop vite, c’était un fait, mais il avait mis tant d’espoir dans cette femme… Les bonnes manières avaient voulu qu’il la demande en fiançailles avant de faire connaissance plus intimement avec elle. Les convenances… encore et toujours… s’il n’y avait eu ces convenances, il aurait attendu un peu encore et aurait proposé à l’Italienne de tenter quelque chose ensemble avant d’aller plus loin dans cette relation qu’il chérissait beaucoup…

Mais là n’était pas la question. Pour le moment, il avait invité Kristin à dormir chez lui. Bien évidemment, il n’avait pas dans l’idée de faire d’elle une de ces conquêtes que l’on accueille un soir ou deux avant de les laisser tomber. Il était d’ailleurs trop épris de la maman de Matheo pour songer à une autre femme… Non, ce qui était en jeu ici et maintenant, c’était une formidable aventure mêlée à un excellent compromis.
La Résistance cherchait toujours des alliés et cette jeune femme, si elle pouvait aider la Renaissance du Phénix le ferait. Il en était certain.

"C’est à moi de vous remercier, miss Nokotay… Grâce à vous, je serais peut-être animagus bientôt…"

Il lui adressa un dernier sourire et alla s’asseoir sur le tapis où Cho l’avait trouvé endormi en arrivant tout à l’heure.
Fermant les yeux, il se répéta les paroles de Kristin.

*Animal très intelligent… solitaire… possessif… nocturne… aime les endroits secs… déteste qu’on s’introduise sur son territoire…*

Se répétant mentalement ces caractéristiques de l’animal, Edward se concentrait pour tenter de se les approprier.

Kristin savait que les Etats-Unis avait mauvaise réputation depuis quelques années, il faut dire, leur président faisait un peu la guerre à tout le monde, tout ça pour des ressources minières...
La vampire elle n'aimait pas cette situation, son pays autrefois était signe de liberté pour tout un peuple, il avait sauvé beaucoup de personne de l'oppression et maintenant c'était lui le tyran en quelques sortes. Mais cela ne la préoccupait pas, elle avait la vie éternelle, elle aurait le temps de voir comment les choses comptaient évoluer.

Puis edward parla de son patronus, Kristin n'en revenait pas, c'était une hyène également, étais-ce une pure coïncidence? La vampire se promis de faire des recherches là dessus, elle ne savait même pas si cela c'était déjà produit avant. Surement que oui finalement, au bout d'un moment à force d'avoir des millions de patronus sur terre, il était évident que quelques personnes ai le même. C'est en en parlant qu'on pouvait alors s'en rendre compte.

-Et bien voici vraiment une incroyable coïncidence, cela me confirme bien que je suis tombé sur la bonne personne ce soir, dit-elle en souriant.

C'était vraiment fort d'apprendre cela. Mais qu'est ce qui pouvait bien faire que deux personnes pouvaient avoir le même patronus? Peut-être leur mode de vie, ou alors les même expériences d'enfance. Ou encore peut-être, un caractère en commun, c'était difficile de déterminer cela.

Puis reprenant le fil de la conversation, elle acquiesça les paroles de son hôte. il était conscient du risque qu'il prenait, c'était le principal. sans cela la transformation aurait pu être catastrophique, peut-être même qu'elle le saurait, Kristin ne prédisait pas l'avenir, grand bien lui en fasse d'ailleurs.

-Je suis ravie que vous ayez fait beaucoup de recherches, vous verrez ça vous sera très utile au moment voulu. Surtout restez très calme, si jamais vous arrivez à vous transformer, ne perdez en rien votre concentration, si non c'est à ce moment là que vous resterez coincé...
Et puis si jamais ça rate comme vous le dites, je m'occuperais de vous avec plaisir!

Bien sur, elle ne le laisserais pas une telle situation, ça serait trop cruel de sa part, et ce n'était pas dans sa nature d'être ainsi. Mais elle étais convaincus qu'Edward allait réussir, il le fallait de toute manière. Elle ferait tout son possible pour l'aider jusqu'au bout, intervenir en cas de dangers.

Kristin lui souris, elle se sentait vraiment bien maintenant, elle ne regrettait plus du tout son choix d'être venue dans cette demeure éloignée. En fait, c'était même plutôt une très bonne idée, elle y gagnait beaucoup et son hôte accueillant également.
Elle le regarda installer le matériel, se sentant un peu inutile, elle l'aida à allumé quelques bougie d'un coup de baguette et lança un léger sort afin que cette dernière ai une odeur agréable, celle de la savane, ça aiderait surement son ami à se mettre en condition pour al transformation. Elle revint près de lui et s'installa elle aussi sur le sol afin d'être près de lui en cas de problèmes.

-Soyez sur que si vous réussissez, on sera deux à avoir un excès de folie, je sauterais je joie dans la pièce pendant des heures!

Kristin s'imaginait déjà en train de devenir folle, même si elle l'était déjà un peu sur les bords. cela aurait été vraiment drôle de la voir dans cet état second. kristin souris quand edward la remercia, mais elle ne faisait rien de spécial en fait, elle apportait juste un petit coup de main au passage.

-Ce n'est rien,il est inutile de me remercier, après tout c'est vous qui allez faire tout le travail quasiment, moi je ne risque pas grand chose, voire même rien du tout.

Elle le regarda se concentrer, il fallait vraiment qu'il le soit si non ça tournerais très très mal. kristin était tendue pour lui, finalement elle s'était trouvé une fonction en deux seconde, stressé à sa place, quel talent...
Elle se mit alors à chuchoter, d'un son presque inaudible:

-Très bien reste concentré et garde les yeux fermé, imagine toi la savane, les quelques pousses d'herbes, la chaleur qui brule au fur et à mesure que tu avance. Tu vois par son œil, tu est le caracal, tu domine ton territoire, rien ni personne en pourra te le reprendre...

Par pudeur et respect, l’homme préféra ne plus aborder le sujet des États-Unis. Il avait bien vécu un certain temps en Floride, mais tout là-bas lui avait paru tellement superficiel qu’il avait regagné le « vieux continent », comme on dit, pour pouvoir voir, sous la grisaille du ciel et le non-luxe, quel était le sens de la vie. Au fond, il ne fallait pas chercher bien loin pour se rendre compte que l’existence était précieuse, mais il fallait trouver des gens, des choses, des activités et des lieux qui pouvaient lui conférer cette authentique saveur de sens.
Rien que l’idée d’un patronus commun, par exemple… cela devait forcément avoir un sens, peut-être même un sens sensiblement identique à celui des affinités entre deux personnes ou entre une personne et un animal…
Peut-être qu’Edward aurait eu un animae hyène s’il avait tenté l’expérience de la transformation plus tôt dans sa vie… Peut-être…

Pour l’heure, il souriait. Kristin et lui auraient tout le temps pour discuter de patronus et des hasards étranges de la vie, de ces hasards totalement inattendus qui font que deux personnes puissent avoir plus de points communs qu’on ne pourrait le croire de prime abord.
À présent que la confiance s’était installée entre elle et lui, Mr van Stexhe se détendait. S’il s’était agi d’une ennemie, elle n’aurait pas cette attitude si sincère, si serviable et si foncièrement elle-même, au fond. Car il était évident que si c’était un rôle qu’elle tenait depuis le début, cette jeune femme était digne de figurer parmi les meilleures actrices de ce temps.

Prête à s’occuper d’un être vivant mi-homme mi-caracal… C’est qu’elle était, en outre, de très bonne volonté ! Mais Edward espérait vraiment qu’il ne devrait jamais vivre aux crochets de personne. Juste parce que cela amoindrissait la liberté de l’une comme de l’autre. En lui-même, le sorcier se demandait s’il ne serait dès lors pas mieux de se laisser dépérir, pour éviter à quiconque d’avoir à s’occuper de lui comme d’une charge, l’un de ces fardeaux que vous trimballez par obligation… Il songeait de nouveau à Joyce et à la tante de celle-ci, une femme qui avait dû être belle, une femme qui avait dû être intelligente… mais que l’âge et la maladie avaient transformée en légume… une paramécie était plus expressive qu’elle.

Une fois que tout fut prêt et qu’Edward était installé sur son tapis, occupé à ressasser sa litanie, les yeux fermés, Kristin vint lui insuffler quelques conseils. Des conseils pour l’aider à imaginer…

La savane… la plaine désertique d’un côté, le paysage sec mais un peu touffu de l’autre. La savane… Edward se concentrait de toutes ses forces pour voir ce paysage qu’il ne connaissait pas… Une vaste plaine herbeuse avec peu d’arbres et de fleurs, juste ces hautes herbes un peu jaunies par le soleil, sèches par endroits, craquantes sous le pas, même le pas feutré d’une gerboise les faisait crisser…
Une gerboise…
Edward se surprit à guetter le petit rongeur. Dans ces hautes herbes qui le dépassaient, il fallait guetter, être attentif au moindre bruit, au moindre parfum… Le danger était partout, cela allait des buffles ou des éléphants myopes qui pouvaient vous piétiner, aux racines qui pouvaient vous garder emprisonné... en passant par les précipitations du ciel, ce ciel si clément d’habitude mais qui pouvait se retourner d’un seul coup et vous balancer dessus toutes ses larmes de tristesse ou de haine… sans compter le sempiternel ennemi, le super-prédateur… l’homme.
Tout caracal qui se respecte se doit de craindre l’homme. Ce bipède glabre qui cherche par tous les moyens à se constituer une protection contre le froid, même s’il doit pour cela vous arracher fourrure et peau… L’homme… quel sacré numéro, celui-là !

Et puis aussi les cousins… les tigres, les guépards, les panthères et lions… ces grands-là ne vous accordent pas d’importance… Vous êtes un petit, un félin, certes, mais insignifiant à côté de leur grandeur, de leur puissance…

Il se plaça au ras du sol. De cette façon, on pouvait entendre le moindre bruit. Où était donc cette satanée gerboise ? Tendant l’oreille, flairant l’air alentour, un indice ne put lui échapper. Le rongeur était proche. Et à n’en pas douter, il n’avait pas remarqué sa présence… parfait. S’approcher, doucement, tout doucement… faire attention aux herbes, qu’elles ne le trahissent surtout pas… ce serait dommage de devoir faire disette pour un manque d’attention… Il la sentait, toute proche, la petite chose… Elle grignotait. Sans doute une graine venue d’on ne sait où…
Les sauterelles et criquets masquaient le bruit des herbes, mais si la gerboise les voyait bouger, c’en était fini. Elle partirait et il faudrait se rabattre sur une autre proie…
Doucement, tout doucement… ça y était, il la voyait… avec ses gros yeux noirs et ses poils châtains… et sa longue queue à panache blanc… c’était là son point faible, il suffisait de bien viser et de bondir pour atterrir juste sur la queue du rongeur et ce dernier était pris au piège…

Dans le salon, la scène, vue par quiconque n’étant pas au courant de cette tentative de transformation, devait être pour le moins inhabituelle. L’homme, assis au début, s’était d’abord couché sur le sol, puis il avait pris appui sur ses quatre membres pour, tous les muscles bandés, fixait son attention sur un point précis, un point que lui seul devait voir, même les yeux fermés…

Krinstin se rendit alors compte qu'elle venait de tutoyer son hôte, grosse boulette, comme d'habitude. Décidément elle ne pouvait vraiment pas s'en empêcher. Elle s'en voulu quelques instants puis se d'appelant sa mission elle fixa son attention sur Edward. Finalement peut-être que le fait de lui avoir parlé à la deuxième personne du singulier l'avait-il plus convaincus du fait qu'il devait être le caracal, c'était assez dur à savoir. En réalité, elle était bien incapable de savoir ce que son nouvel ami pouvait bien penser. Surement s'imaginait-il en son animal, il n'y avait que ça à faire pour le moment. Au bout de quelques minutes, voyant que rien ne se passait, elle se leva de nouveua et se dirigea vers la table où état entreposé les livres. Elle chercha quelques instants et trouva enfin le bouquin qui l'intéressait. Elle se retourna et retourna auprès de Monsieur van Stexhe, il était à présent allongé sur le sol. Siquelqu'un venait à passé par là, il penserait surement que kristin l'avait attaqué.

S'asseyant de nouveau, cette fois-ci un peu plus loin au cas ou Edward aurait eu la curieuse envie de se déplacer, elle posa le livre sur ses genoux.
"La transformation en animagi peut-être extrêmement dangereuse pour celui qui la pratique. l'animal doit exactement correspondre au caractère du sorcier qui souhaite en prendre la forme. Aussi la potion doit être utiliser avant d'essayer toute transformations, si l'animal n'est pas correctement identifié, il est préférable de ne pas tenter l'expérience. Une fois cette étape correctement réalisé, le sorcier doit se placer dans un environnement calme et ne doit surtout pas réaliser l'expérience seul, si jamais la personne réussit à se transformer mais qu'au bout de plusieurs minutes, elle n'est pas redevenus humaine, veuillez la transporter d'urgence dans un centre spécialisez le plus proche...."
Philipe Doclair, "Les danger animagus, introduction à la métamorphose" édition falamyard, 1698.

Kristin referma le livre, cela n'annonçait pas vraiment de bonne chose en perspective, il ne décrivait même pas ce qui pouvait bien se passer pendant la transformation. La vampire fut surprise de voir son hôte soudain se mettre à quatre pattes, elle se releva avec rapidité elle le fixa du regard, mais lui avait toujours les yeux fermé, c'était un peu comme une crise de somnambulisme. Elle ne savait pas trop comment réagit, en tout cas une chose était sur, il avait réussit à visualiser l'animal et à en prendre procession, la transformation ne devrait pas tarder à suivre avec un peu de chance. Mais pour le moment elle craignait un peu qu'il ne se mette à l'attaquer, en y pensant bien, elle était sur son territoire. Ça risquait de tourner mal, très mal si jamais il ne prenait pas conscience de ses gestes. Puis la vampire repensa à la personne qui était à l'étage, peut importe qui elle était, elle devait la protéger en cas de danger.

Regardant toujours Edward à quatre patte, elle alla en silence reposer le livre, elle devait éviter de faire trop de bruit, on ne sais jamais peut-être l'entendait-il. Mais justement, qu'est ce qu'elle pouvait être bête par moment, elle était là pour l'aider pas pour le regarder sans rien faire, elle s'approcha de nouveau de lui et murmura les même paroles que précédemment, changeant un peu al tournure.

-Tu est dans la savane, les quelques pousses d'herbes, la chaleur qui brule au fur et à mesure que tu avance. Tu vois par son œil, tu est le caracal, tu domine ton territoire, rien ni personne en pourra te le reprendre, la chasse est ouverte, tes proie te fuit...

*Enfin du moment que c'est pas moi la proie...*

Le surveillant toujours d'un coin de l'oeil, elle se dirigea vers la fenêtre et ferma les rideaux, elle préférait que personne en puisse voir ce qui se passait à l'intérieur, c'était beaucoup trop dangereux. par mesure de sécurité, elle prit de nouveau sa baguette dans sa main et vérouilla de loin la porte d'entré. Ne sursaut pas être dérangé, règle numéro 1! Elle tourna alors son regard vers edward afin de voir ce qui allait se passer.

Il était prêt à bondir sur sa proie. La petite gerboise ne l’avait pas repéré, elle continuait tranquillement à manger ses graines. Bien. Edward, dans la peau du caracal, s’approchait à pas plus que feutrés, avec mille et une précautions, avec toute l’attention nécessaire pour éviter tout bruit, tout indice pouvant révéler sa présence.
Au fond, ce rongeur était à lui, rien qu’à lui. Tout ce qui se trouvait sur son territoire était à lui, donc, elle aussi. Elle ne devait pas savoir où elle se trouvait… ou alors elle était suicidaire. Les limites du territoire en question avaient été marquées dans les règles de l’art, et tous les deux jours, le félin en faisait le tour pour rétablir les marques là où il le fallait.
La gerboise était à un mètre de lui. Il était toujours caché par les hautes herbes. C’était un atout formidable dans la chasse, cet environnement. Oh, bien sûr, il arrivait aussi de mauvaises surprises… Il arrivait qu’on tombe par hasard sur une charogne abandonnée là par des fauves d’importance… et qui dit charogne dit charognard… Hyènes et vautours se faisaient un plaisir de nettoyer le territoire de ce type d’ordures.
Il fit encore un pas dans la direction de sa proie. Les oreilles dressées et aux aguets, le regard fixé sur le rongeur, c’était un jeu d’enfant. Il ferait un bond, viserait la queue, maintiendrait la gerboise quelques secondes, jouant avec, avant de lui croquer la tête. À ce moment-là, il pourrait se rassasier comme il se devait. Et après cela, la sieste s’imposerait, dans un arbre. Dans l’Arbre. C’était toujours le même arbre, un peu comme un lieu de prédilection… mais il faut dire que dans la savane, les arbres ne se rencontrent pas tous les dix mètres… alors on en choisissait un et on n’en changeait pas. Ou rarement.

Soudain, une voix retentit dans son crâne. Une voix qu’il comprenait, mais il ne savait pas pourquoi elle était là, dans sa tête. Ce n’était pas un feulement, pas même un miaulement… C’était typiquement humain. Un humain…
Si le super-prédateur était dans le coin, il fallait fuir. Il fallait se cacher et sauver sa peau. Et rester caché… mais pour combien de temps ?
Edward choisit de se nourrir avant tout. Il bondit en avant, bloqua, comme prévu, la longue queue de la gerboise d’un coup de patte bien ajusté et lui croqua la tête directement. Le danger n’était pas loin, il ne fallait pas perdre de temps. Se nourrir et fuir. C’était là l’urgence. Il se dépêcha d’avaler le petit rongeur, sans prendre une minute pour digérer, il courut vers son arbre, vers son abri. Les hommes ne grimpaient pas aux arbres. Il était aussi de renommée publique dans la savane qu’ils n’utilisaient leur bâton à tonnerre que lorsqu’ils étaient certains de ne pas trop abîmer ce qu’ils cherchaient sans cesse : la fourrure…

La voix s’était fait entendre, mais aucune odeur humaine ne l’accompagnait. C’était étrange. D’où venait-elle ? Quel était l’humain sans parfum qui se permettait de venir souiller son territoire ?
Courir, le plus vite possible, atteindre l’arbre et y grimper, rapidement, très rapidement. Aucun faux pas n’était permis, il fallait faire preuve d’audace, d’agilité et de rapidité. C’était la clef de la survie.
Une fois bien haut dans les branches, le caracal regarda son territoire, cherchant de son œil perçant d’où pouvait bien venir cette voix. Il était sûr de l’avoir déjà entendue, certain que ce n’était pas quelqu’un de totalement inconnu…
Mais était-ce un ami ou un ennemi ? C’était l’éternelle question. Si c’était une voix ennemie, elle semblait plutôt douce. Donc, l’ennemi tâchait d’utiliser la ruse pour l’avoir. Mais il ne marcherait pas. Le piège, il le sentait venir. Il ne se laisserait pas faire. Ce n’était pas le genre de la maison…

Craintif ? Certainement pas. Prudent. Voilà ce qu’il était. On ne risquait pas sa vie par imprudence dans ce milieu. Seuls les inconscients le faisaient. Et ceux-là ne restaient pas assez longtemps en vie pour parler de leur expérience. Même les grands fauves, les cousins lions, tigres, panthères et guépards prenaient garde. Même les gros pachydermes, même les reptiles…
Quand l’homme était dans les parages, ce n’était jamais bon signe… C’était présage de mort et de destruction. Même ceux qui n’avaient pas de bâtons à tonnerre venaient là avec des sortes de gros animaux kaki qui étaient tellement lobotomisés qu’ils ne savaient plus s’exprimer qu’en émettant des grognements incompréhensibles. Généralement, ces mastodontes puaient. Leur odeur était indescriptible. Et ils laissaient de grosses traces bizarres dans le sol. Des empreintes au parfum étrange qui ne ressemblaient à rien de connu.

Un caracal seul ne faisait pas le poids. Pas contre un humain. Tous ceux qui avaient essayé de défendre femelle et petits n’étaient jamais revenus. Lui ne prendrait pas de risque. D’ailleurs, il n’avait personne à défendre. À part lui-même. Et la vie, il y tenait.

Dans son salon, Edward avait bondi vers le point qu’il fixait depuis tout à l’heure, à l’exact opposé de Kristin. Il avait abaissé la main sur du vide, avait mangé un biscuit qui se trouvait sur la table dans le coin, puis il avait couru à quatre pattes vers le sofa et était grimpé sur le dossier. Là, toujours les yeux fermés, il observait tout et tendait l’oreille, suspicieux.

Il ne percevait pas d’intrus. C’était plus étrange que tout. D’où venait cette voix, alors ? Il l’avait inventée ?
Il fallait faire le tour de son territoire pour vérifier. Mais rester prudent, encore et toujours.
Le caracal redescendit de son perchoir après y être resté un bon moment : le soleil avait changé d’inclinaison. Prudemment, il regagna les hautes herbes et se mit en route pour vérifier qu’il n’y ait aucun indésirable sur son territoire.

Edward sauta du dossier du divan avec une souplesse étonnante, il retomba sur ses membres et se mit à marcher, toujours à quatre pattes, d’une démarche féline, jouant des épaules comme jamais. Il faisait le tour du salon, lentement, en inspectant tout, en s’arrêtant régulièrement pour sentir s’il n’y avait pas d’odeur d’intrus ici.

Alors il atteignit la frontière est. Celle qui séparait son territoire de celui d’un léopard grincheux. Il n’aimait pas trop ce voisin, mais il le respectait à cause de son âge, surtout.

Le caracal s’assit. Il avait dû imaginer la voix.
Il prit un peu de temps pour se détendre en se léchant les pattes avant. C’était une sorte de rituel pour lui, ça le détendait et ça lui permettait aussi de garder un œil autour de lui. Car il restait toujours méfiant. Doux, mais méfiant. Propret, mais pas idiot.

Quand Edward avait commencé à se lécher la main droite, il sentit sa langue râpeuse, comme celle d’un chat. Il continua son petit manège sur tout le bras droit avant de passer au gauche.
Le genre de scène qui envoie des gens à Sainte-Mangouste sans autre forme de procès. L’homme remettait ses poils en place, il prenait son temps.
Puis, il passa une patte au-dessus de sa tête, comme pour remettre les pinceaux de ses oreilles correctement.

Une fois sa toilette terminée, il se remit en marche, ondulant des épaules de façon prononcée. Il n’avait pas encore remarqué sa transformation quand il s’arrêta face à Kristin. C’était elle qui avait parlé. Il en était sûr.
Il la connaissait. C’était pour cela qu’il n’avait pas ressenti plus fort que cela le danger. Le caracal fit un bond vers elle pour se nicher sur ses genoux, au risque de la déstabiliser avec son poids légèrement plus important que celui d’un chat...
Il leva les yeux vers le visage de la jeune femme. Aucune agressivité dans ses globes oculaires ni dans les siens. Il avait raison. Ils se connaissaient tous les deux. Et c’était une amie. Alors il se mit à ronronner…

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